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Paroles d'Actu
9 septembre 2011

Maxime Verner : "Les jeunes sont un espoir dans ce monde de plus en plus fou"

Maxime Verner se présente à l'élection présidentielle de 2012 avec un objectif clair : y porter "la voix de la jeunesse". Une jeunesse dont on dit souvent qu'elle se désintéresse de la politique, souvent d'ailleurs parce que la politique donne, à tort ou à raison, l'impression de se désintéresser d'elle. M. Verner a accepté de répondre à mes questions, je l'en remercie. Une exclusivité F21-PdA, par Phil Defer.  EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

MAXIME VERNER

Candidat à l'élection présidentielle

 

"Les jeunes sont un espoir dans ce monde

 

de plus en plus fou"

 

https://storage.canalblog.com/41/77/871067/68098312.jpg

(Photo : Fournie par Maxime Verner)

 

 

Q : 27/07/11

R : 31/08/11

 

 

 

Paroles d'Actu : Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

 

Maxime Verner : Je suis un étudiant de 21 ans, qui n'a eu de cesse de m'engager depuis mon plus jeune âge. Militant associatif, je préside l'association des Jeunes de France et porte la voix de la jeunesse à l'élection présidentielle de 2012.

 

 

PdA : Qu'est-ce qui a fait naître en vous cet engagement politique ?

 

M.V. : Les injustices m'ont toujours révolté, et je voyais tellement de talents et de forces dans mon environnement, à la campagne puis en banlieue, qui étaient sous-estimés et sous-utilisés, que j'ai voulu partir à la rencontre de chacun de mes concitoyens pour les connaître, les comprendre, les rendre plus épanouis. Et je me suis engagé tout naturellement en politique, avec mon esprit d'indépendance et mon sens des responsabilités.

 

 

PdA : Quel cheminement personnel vous a conduit à briguer aujourd'hui la présidence de la République ?

 

M.V. : J'ai commencé par inscrire par procuration sur les listes électorales les citoyens de mon quartier, ma ville, ma région... Puis je me suis porté candidat, le jour de mes 18 ans, aux élections municipales et cantonales de Bron (Rhône, 40 000 habitants). Avec ma liste de 39 citoyens, avec nos 23 ans de moyenne d'âge, nous avons transformé les idées reçues sur les jeunes des quartiers populaires. Nous avons d'ailleurs recueilli 8 à 15 % dans ces quartiers. Puis j'ai été à l'origine de la loi sur l'éligibilité à 18 ans à toutes les élections, pour laquelle je me suis battu de 2007 à 2011. Elle a été adoptée et promulguée en avril dernier, et depuis décembre 2010, je porte la voix de la jeunesse, cette générosité envers l'avenir, à l'élection présidentielle. J'ai publié le 9 juin dernier mon manifeste, "Jeunes de tous les âges, unissons-nous ! " (Ed. Max Milo) pour présenter mes 89 propositions.

 

 

PdA : En quoi consiste votre programme, et quelles sont vos idées principales ?

 

M.V. : Elles sont nombreuses, mais ont pour objectif de donner plus d'autonomie et de confiance aux jeunes, de les rapprocher des aînés, de leur faire accéder à un premier emploi durable et à une liberté pour tous, de faire d'eux les moteurs de nouvelles solidarités entre les territoires, les générations et les classes, et enfin que notre jeunesse soit innovante, ambitieuse. Par exemple, je propose le permis gratuit, financé par les grands acteurs du marché de la route, et des résidences intergénérationnelles.

 

 

PdA : Comment comptez-vous vous y prendre pour être effectivement présent au premier tour ?

 

M.V. : Je vais à la rencontre des élus dans toute la France. J'ai déjà obtenu 113 parrainages en un été, et je vais mettre les bouchées doubles. Je souhaite porter une alternative indépendante et républicaine au premier tour, et je ferai tout pour y être présent. Je suis confiant.

 

 

PdA : Quels sont vos arguments pour obtenir vos parrainages ? Qu'est-ce qui convainc les élus ? (Q.-R. en plus, en septembre)

 

M.V. : Je parle simplement aux élus, des problèmes de la jeunesse, de la solution que je propose : le lien entre les générations. Et j'écoute les problématiques locales qui les concernent. Et ils sont convaincus par la simplicité, l'honnêteté de la démarche, et la relation que l'on noue.

 

 

PdA : Un peu de politique fiction. Nous sommes au lendemain de votre victoire au second tour de la présidentielle. Ce fut serré, mais c'est acquis ! Quelles sont vos premières mesures ?

 

M.V. : Ma première mesure serait de faire voter la politique publique de la jeunesse pour laquelle j'ai été élu. Et je commencerai par l'autonomie, pour soulager les jeunes et leurs familles, et mettre en place une société plus horizontale, où chacun aurait sa chance d'apporter tout son potentiel, toutes ses idées.

 

 

PdA : Que vous inspire la situation socio-économique actuelle de notre pays ? Que proposez-vous pour améliorer les choses ?

 

M.V. : Beaucoup d'inquiétudes, car les écarts se creusent et la France ne semble plus être un pays qui a des idées. Les jeunes ont peur de la mondialisation, alors qu'elle est une chance pour eux. Nous devons redevenir un modèle, un exemple, un fer de lance, et cela passera par nos gardiens de la République, nos générations futures. Je propose donc d'investir sur nos jeunes pour qu'ils donnent un nouveau souffle à une démocratie en crise.

 

 

PdA : Même question pour la situation du monde (crises financières et économiques, révolutions, tensions...).

 

M.V. : Je pense que les jeunes sont en train de mettre en place le mouvement de masse qui transformera le plus la société au XXIe siècle. Dix ans après le 11-Septembre, les jeunes renversent les régimes autoritaires pour accéder à plus de justice sociale, ils prennent des risques et donnent l'exemple à tous. Ils sont un espoir dans ce Monde de plus en plus fou, qui va de crise en crise et dont on ne se rappelle plus le nombre de guerres en cours. Je crois en l'Europe, et je pense que nous avons un rôle à jouer, nous les jeunes, pour réveiller l'idéal de paix et de coopération.

 

 

PdA : Politique-fiction (encore)... Vous êtes à l'Elysée. L'Iran, qui vient de se doter de l'arme atomique, menace de lancer un missile sur Tel Aviv si les Israéliens n'évacuent pas les territoires sous 48 heures. En tant que Chef de l'Etat, que faites-vous ?

 

M.V. : Là encore, la jeunesse iranienne s'organise pour accéder à une démocratie plus libérale. J'ai vécu en Turquie de février à mai 2011 et je me suis posé souvent la question. Je crois que le travail fait sur la reconnaissance d'un Etat palestinien par la communauté internationale nous préservera de cette catastrophe, mais devant une telle menace il faudrait être intraitable, si le dialogue est rompu. Et ce que je ferai, ce serait un appel à toute la jeunesse et au peuple iranien pour renverser celles et ceux qui lanceraient une telle menace.

 

 

PdA : Quel regard portez-vous sur Nicolas Sarkozy en tant que président ? Sur quels points vous inspireriez-vous ou vous démarqueriez-vous de lui ?

 

M.V. : Il a été un président dynamique, mais qui n'a pas su enrayer les effets de la crise. Son énergie et sa conviction sont des modèles, mais sa vision de la politique, celle de la décision sur l'opinion et du rythme au quotidien, ne me conviennent pas. Cette logique de professionnels de la politique déstabilise la démocratie, il faut des citoyens plus représentatifs dans le jeu politique.

 

 

PdA : Qu'avez-vous ressenti au soir du 21 avril 2002 ? Croyez-vous que cela puisse se reproduire ?

 

M.V. : Je n'ai pas été si surpris, je savais que la France mettrai un jour l'extrême-droite au second tour, mais je pensais le voir plus tard dans ma vie. Cet électrochoc a lié les générations, pour défendre la République. Mais depuis, personne n'a su rendre le sens de la République à nos concitoyens, donc cela peut bien sûr se reproduire. Je me présente d'ailleurs en partie pour être une alternative à ce vote de contestation, qui peut encore une fois déstabiliser la République en 2012.

 

 

PdA : Quels sont, pour vous, les grands enjeux de ce XXIè siècle, et comment y faire face ?

 

M.V. : La liberté, l'égalité, la fraternité. Je pense que ce sont les jeunes, et leur capacité à résister, à construire, leur énergie, qui nous permettra de retrouver du sens et une réalité à nos aspirations.

 

 

PdA : On a tous été marqués par des évènements d'actualité, pour telle ou telle raison. Quels ont été les vôtres ?

 

M.V. : Evidemment la chute de Kadhafi. Cette vague d'espoir porté dans le monde arabe depuis neuf mois est un enfantement sans précédent. Voir la démocratie en gestation, c'est intéressant, et ca devrait montrer aux Français tous les sacrifices qui ont été ceux de nos aînés pour que nous puissions vivre en démocratie aujourd'hui.

 

 

PdA : Quelle est votre "vision de la France" ?

 

M.V. : Je pense au passé et à l'avenir de notre pays, et ma vision est celle d'un pays qui donne l'impulsion, la direction, qui voit loin, qui a des idées et le courage de les mettre en oeuvre. C'est finalement l'idée d'un arrière-petit-fils d'immigrés, qui voit la France comme la terre d'accueil parfaite, celle de tous les possibles, du vivre-ensemble.

 

 

PdA : Quels sont les personnages historiques, ou plus simplement les personnalités, connues ou inconnues, qui vous inspirent, vous portent ?

 

M.V. : Mes parents, et toutes les personnes que je rencontre, partout en France. Leur bon sens et leur amour de l'autre m'ont toujours donné la confiance de porter leur voix, de me battre pour eux, pour leur vision de la France.

 

 

PdA : En privé, qu'aimez-vous faire, que ce soit en terme de culture (cinéma, musique, télévision...), de loisirs, etc ?

 

M.V. : J'aime sortir avec mes amis, et j'ai toujours été un passionné de littérature et de musique. J'ai pratiqué, mais sans grand succès, je suis meilleur en lecture et en écoute (rires)

 

 

PdA : Avez-vous une devise dans la vie, et si oui quelle est-elle ?

 

M.V. : J'en ai plein. Mais je veux surtout voir la vie comme je la voudrai, et non telle qu'elle est. Tout est possible.

 

 

PdA : Quel usage faites-vous des nouvelles technologies et notamment d'Internet ? Chats, forums, sites communautaires, actualités, achats en ligne...?

 

M.V. : J'achète des livres en ligne et je suis sur Twitter et Facebook. Je tiens mon blog et ma webTV et je réponds à mes mails. Je consulte plus l'Internet sur mes smartphones que sur mon ordinateur.

 

 

PdA : Finalement, pourquoi VOUS plus qu'un(e) autre à la présidence ? Donnez-nous un argument infaillible !

 

M.V. : Car je défends une politique d'avenir, car je n'ai pas un programme fait pour un mandat ou pour l'électeur moyen, mais pour les générations futures.

 

 

PdA : Dernière question, qui n'en est pas une, puisqu'elle est "libre". Je vous invite à l'utiliser pour compléter cette interview, par tout ce qui vous passe par la tête. Un petit message, une anecdote inédite... N'hésitez pas !

 

M.V. : Merci de l'invitation, je vous invite à poursuivre le dialogue sur http://www.facebook.com/verner2012.

 

 

Merci encore à Maxime Verner pour ses réponses. Je lui souhaite bon courage pour l'obtention de ses parrainages, espérant pour la démocratie qu'il puisse effectivement être présent lors du premier tour, le 22 avril 2012 ! Phil Defer

 

 

 

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Modification de la présentation de l'article le 8 juillet 2012

 

Times New Roman > Georgia : 02/10/12

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