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Paroles d'Actu
20 décembre 2020

« Nous avons un vaccin contre le complotisme et il s'appelle l'éducation », par N. Florens et R. Benier-Rollet

Alors que les vaccins destinés à lutter contre la pandémie de Covid-19 commencent à être déployés massivement dans le monde, les sondages indiquent, et ce n’est pas vraiment une surprise, une frilosité notable des Français face à la perspective de se faire vacciner. En cause, de mauvais souvenirs liés à de récents scandales sanitaires, mais aussi une défiance alimentée par une somme de données, scientifiques ou non, circulant librement, sans garde-fou, sur internet.

Mi-novembre, j’ai proposé à Nans Florens, néphrologue et co-animateur de la chaîne YouTube de vulgarisation médicale Doc’n’roll, une tribune libre par rapport aux débats autour de la vaccination. Le 16 décembre, son texte, coécrit avec son complice de Doc’n’roll Renaud Benier-Rollet, infirmier libéral, me parvenait. Un manifeste puissant dans lequel ils incitent les citoyens à se saisir des questions scientifiques et médicales en faisant fonctionner leur arme la plus redoutable face à toutes les désinformations : leur esprit critique. Une exclusivité Paroles d’Actu. Par Nicolas Roche.

 

EXCLU PAROLES D’ACTU

« Nous avons un vaccin contre le complotisme

et il s’appelle l’éducation. »

par Nans Florens et Renaud Benier-Rollet, le 16 décembre 2020

Nous sommes fin 2020 et deux sociétés pharmaceutiques ont annoncé avoir d’excellents résultats avec leurs vaccins contre la COVID-19. C’est une excellente nouvelle pour tous le monde. Même si nous sommes loin de pouvoir vacciner la terre entière, il est sûr que nous avons franchi là un pas certain dans la lutte contre cette pandémie.

Il est inutile de rappeler que la vaccination reste probablement la clé de la victoire contre le virus car aucun traitement efficace n’existe à ce jour, tant préventif que curatif.

Mais au-delà de la pandémie de COVID-19, il semble que nous ayons à lutter contre un second virus : le complotisme. Comme un virus dormant, il a infecté depuis longtemps quelques patients çà et là. Avant les réseaux sociaux, sa contagiosité était limitée à la porte de quelques lieux de vie comme les bars ou dans les conversations privées. Puis il a gagné petit à petit les quartiers bourgeois et populaires. La contagiosité de ces personnes était historiquement limitée, infectant des personnes déjà fragilisées par la défiance et l’angoisse de ne n’avoir aucune emprise sur le monde qui les entoure. Les personnes infectées sont facilement reconnaissables car elles profèrent des propos anti-vaccination parsemés de divers mots clés comme 5G, Bill Gates ou encore nanoparticules. Puis le virus a commencé à muter et les symptômes se sont enrichis avec la remise en question de la forme de la terre, du bien fondé de certains traitements ou encore de l’existence d’une société secrète nommée Nouvel Ordre mondial. Ce virus continue de muter continuellement, et de nouveaux symptômes sont décrits de jour en jour. Là où il y aura besoin d’analyse et d’expertise, de rationalité et d’esprit critique, il y aura toujours la place pour la simplicité du complot.

 

« Le virus du complotisme agit sur la sensation

de bien-être, il instille à son hôte l’intime conviction

de détenir une vérité cachée qui le propulse

immédiatement au rang de «  sachant  » et le sort

de son quotidien rythmée par l’ennui et l’ignorance. »

 

On ne connaissait pas d’hôte intermédiaire au virus avant l’avènement des réseaux sociaux. Ils sont au virus du complotisme, ce que le rat était à la peste  : un amplificateur de contagion, un exhausteur de pandémie. En effet, si la personne infectée par le complotisme est en contact avec un réseau social, elle augmente sa contagion, propage des clusters, déclenche une vague. Le pire avec le virus du complotisme, c’est sans doute la co-infection avec d’autres épidémies. Avec la pandémie H1N1 de 2009 ou avec la COVID-19, le virus du complotisme prospère. Il se renforce et devient dangereusement résistant à son antidote naturel  : la raison. Car une des caractéristiques du virus du complotisme qui traverse les âges, c’est bien celle de subtilement mélanger réalité et fiction dans un équilibre qui permet de faire basculer le plus grand nombre. Avec la découverte de la capacité décuplée de contagion de ce virus par les réseaux sociaux, certains ont commencé à l’utiliser à des fins personnelles. Tantôt pour s’enrichir en vendant des livres, des conférences, des séminaires, tantôt pour gagner du pouvoir comme devenir président de la première puissance mondiale, tantôt pour assouvir leurs pulsions gouroutiques mégalomaniaques. Derrière chaque épidémie, il y toujours quelqu’un à qui profite le crime. Certes, dans la pandémie de COVID-19, certaines compagnies pharmaceutiques vont gagner de l’argent. Mais ce sera en ayant proposé des solutions à un problème mondial qui gangrène nos relations humaines, tue nos proches et paralyse nos économies  ; le bénéfice pour l’humanité est donc énorme. Pour le virus du complotisme, ceux qui s’enrichissent le font toujours pour leur propre compte, et il n’y a jamais de retombées pour les autres, sinon négatives. Certains éminents spécialistes des maladies infectieuses ont aussi bien étudié ce virus. Ils se sont rendus compte qu’ils pouvaient l’utiliser à des fins personnelles afin de garder leur aura démesurée une fois l’heure de la retraite sonnée. Ils sont même devenus des pointures dans le monde du complotisme appliqué à la maladie de Lyme ou encore du traitement de la COVID-19. S’il profite réellement à l’enrichissement de certains, il a aussi la vertu de donner un peu de contenance et de limiter l’angoisse d’une existence insignifiante pour le plus grand nombre. Quoi de plus angoissant que d’être emporté dans le courant de la pensée mainstream  ? Quoi de plus angoissant que de ne pas comprendre la complexité du monde  ? Le virus du complotisme agit sur la sensation de bien-être, il instille à son hôte l’intime conviction de détenir une vérité cachée qui le propulse immédiatement au rang de «  sachant  » et le sort de son quotidien rythmée par l’ennui et l’ignorance. Le virus a ainsi la capacité d’annihiler à l’intérieur de son hôte les principes fondamentaux du doute, de la modestie et de la rationalité. Il va les remplacer par cette profonde capacité à affirmer des vérités en se basant sur une lecture biaisée de la réalité (principe de cherry-picking), ou par cette capacité à tenir la controverse face à des spécialistes avérés, moyennant une connaissance plus que lacunaire (ultracrépidarianisme). La forme ultime de l’infection au virus du complotisme donne à la personne infectée l’impossibilité d’avoir tort, utilisant volontiers l’argument de l’existence de plusieurs vérités parallèles ou encore de la décrédibilisation en affirmant l’allégeance des experts à des entités nourricières ésotériques comme Big Pharma ou le Nouvel Ordre mondial.

Pourtant le remède contre le virus du complotisme est ancien, c’est la science, la science des faits. En effet, la plupart des théories du complot sont absurdes et parfois cocasses. Elles ne résistent souvent pas à une démonstration scientifique raisonnée et pondérée. Par exemple, le principe philosophique du rasoir d’Ockham nous impose de tester l’hypothèse la plus simple car c’est souvent la plus probable. Avec ce principe, le vaccin contre le COVID est plus enclin à servir de remède contre la pandémie plutôt que de vecteur de nanoparticules activées par la 5G pour contrôler nos pensées. Ou encore, que les traînées de fumées blanches que laissent les avions dans leur sillage sont le fruit de la condensation de la vapeur d’eau produite par le moteur plutôt que l’épandage massif de substances stérilisatrices ou de test d’armes chimiques…

 

« Pourquoi le virus du complotisme continue-t-il d’infecter

de plus en plus de personnes ? Il semble que son hôte

intermédiaire de contagion, #lesréseauxsociaux, ait entraîné

une mutation constitutionnelle du virus le rendant

imperméable à son remède ancestral, la science des faits. »

 

Mais alors pourquoi le virus continue-t-il d’infecter de plus en plus de personnes ? Il semble que son hôte intermédiaire de contagion, #lesréseauxsociaux, ait entraîné une mutation constitutionnelle du virus le rendant imperméable à son remède ancestral, la science des faits. L’expertise acquise par la voie académique n’a plus de valeur, comme un antibiotique désuet, elle est aussi dangereuse pour le virus qu’une mouche pour un éléphant. L’ensemble de la communauté scientifique est unanime, durant la pandémie de COVID-19, nous avons perdu une bataille majeure contre le virus du complotisme. Avec des délires orchestrés à la sauce holywoodienne comme Hold-Up, des personnalités politiques et académiques en roue-libre, des talk-shows sur des chaînes d’information continues dont la vacuité intellectuelle des intervenants atteint chaque jour des sommets, le virus a prospéré. Nous sommes maintenant en France, le pays le plus réticent à la vaccination contre le COVID-19 (lire : article). 60% ne veulent pas faire confiance à des traitements ayant passé, certes de façon plus rapide que la normale, toutes les étapes rigoureuses et contrôlées du développement médicamenteux (voir : vidéo). 60% c’est aussi la proportion de Français qui pensaient en avril 2020 que l’hydroxychloroquine était efficace et qui étaient prêt à prendre ce traitement sans la moindre preuve d’efficacité ni même donnée sur son inocuité dans cette indication (lire : article).

Alors, comme pour chaque maladie infectieuse, le meilleur traitement reste de ne pas développer la maladie, car une fois installée, elle peut ne pas être réversible. C’est pour ça qu’il faut trouver le vaccin contre le virus du complotisme.

Et ce vaccin existe, il s’appelle l’éducation.

Le monde a changé, le complotisme aussi. L’avènement des réseaux sociaux a libéré la parole de chacun, a donné tribune à qui la prenait. Au grand dam du contenu, la forme y est souvent privilégiée. On trouve ainsi de nombreux récits, vidéos, témoignages, articles pseudo-scientifiques, groupes, pages dont les propos sont faux, non sourcés et manipulateurs. Pourquoi  ? Ou plutôt pour qui  ? Là encore, ceux qui dénoncent des manipulations à grande échelle, le font souvent pour agrandir leur petite échelle. À côté de chaque théorie conspirationniste, on ne trouve jamais loin le livre à 20€, la conférence payante, la méthode clé-en-main, l’association, la campagne de crowdfunding ou une façon de faire du buzz… Alors que souvent, les explications censées sont souvent gratuites et désintéressées, faites par des experts dans le cadre de leur fonction professionnelle ou bénévolement sur leur temps libre (voir : post). Et de l’énergie, il en faut pour expliquer en quoi ces théories sont fumeuses. C’est ce que l’on appelle le débunkage. Mais celui-ci prend beaucoup plus de temps qu’il n’en a jamais fallu pour générer une idée complotiste  ; c’est ce que l’on appelle la loi de Brandolini ou le principe d’asymétrie des idioties (voir : visuel).

 

« Le savoir n’est pas la propriété des élites et des experts,

au contraire. Et c’est le rôle des experts de le rendre

accessible. La pédagogie n’est pas une option, elle est la clé. »

 

Le virus du complotisme profite de la défiance des élites, des scandales financiers et sanitaires qui se jouent dans les hautes sphères du pouvoir politique et scientifique pour s’immiscer dans les esprits les plus résistants. Car oui, on ne peut pas dire que nous, les «  experts  », nous ne soyons pas à l’origine de l’immunodépression ciblée de la population face au virus du complotisme. Les conflits d’intérêts, le manque de transparence, la désertion de certaines élites académiques dans leur fonction primaire qu’est la production et la diffusion du savoir. Car oui, les experts et les élites n’inspirent plus le respect, ni même la confiance. Elles cristallisent un système dépassée, basé sur le pouvoir hiérarchique descendant, sans empathie, sans considération pour son prochain. C’est aussi ça le berceau du virus, la frustration. Pourquoi continuer à donner la parole à une génération d’élites, incapables de parler aux générations les plus jeunes  ? Pourquoi continuer à essayer de combattre un virus 2.0 avec des gourdins du Moyen-Âge  ? Quelle personne censée n’aurait pas envie de rejeter un système dans lequel il est ouvertement considéré comme un abruti incapable de réfléchir  ? Le virus se nourrit de cette frustration de n’avoir pas voix au chapitre sous prétexte que l’on ne sait pas. Le complotisme donne l’occasion d’acquérir du savoir, en le réécrivant à son niveau, avec ses mots, avec sa logique. De sortir du mépris de classe, en en créant une nouvelle. Une classe qui émancipe ses camarades de la dictature nécessaire de la rigueur qu’impose la construction de la connaissance. Mais c’est l’échec de ceux qui en détiennent un fragment, de la connaissance, car le savoir n’est pas la propriété des élites et des experts, au contraire. Il doit redevenir la propriété de tous, adaptés à la lecture de chacun. Et c’est le rôle des experts de le rendre accessible. La pédagogie n’est pas une option, elle est la clé.

Lutter contre le virus du complotisme demande à la fois d’avoir une réponse coordonnée comprenant dans un premier temps des mesures barrières que sont l’intégrité et l’humilité des experts. Il faut écouter, comprendre les doutes, expliquer les zones d’ombre, ne jamais mépriser et toujours se mettre au niveau de son auditoire. Puis il faut ajouter à cela une vaccination efficace par l’éducation. Repartir de la base et ce dès le plus jeune âge.

Des outils pour douter  ?

 

« Il faut sortir d’une société de faits construits

et présentés comme une réalité et aller

vers une société de doute, d’esprit critique. »

 

Il faut sortir d’une société de faits construits et présentés comme une réalité et aller vers une société de doute, d’esprit critique. Il faut expliquer aux enfants que la perception qu’ils ont du monde est partielle car conditionnée par leur vécu et celui de leur entourage. On ne voit pas du même œil les grands faits historiques ou de société que l’on grandisse à Bamako ou à Paris. On ne raconte pas l’histoire de l’humanité de la même façon au Japon qu’en France. Tout est question de perception. Il en va de la notion philosophique de la vérité, celle qui définit la vérité comme l’image de la réalité. La vérité est unique mais les perceptions de la réalité sont multiples. La vérité est à différencier de la connaissance, qui par définition permet d’apporter des faits à la construction de la vérité. Il faut donc permettre à chacun d’avoir les capacités de comprendre comment se construit la connaissance, celle qui permet de relier les faits à la réalité et donc à la vérité. La construction de la connaissance doit se faire dans un raisonnement pragmatique et scientifique. Le pragmatisme doit nous faire accepter que la réalité est complexe et pour la décrypter, il est normal d’explorer plusieurs hypothèses. Ces hypothèses doivent être démontrées ou réfutées et les moyens pour y parvenir doivent eux aussi, être critiqués. Ainsi, dans le monde scientifique, il existe un éventail d’outils nous permettant d’affirmer avec plus ou moins de certitude que ce que nous observons comme un fait est solide, c’est ce que l’on appelle le niveau de preuve (voir : vidéo). Souvent, il se base sur des modèles statistiques complexes qui permettent d’évaluer si la différence que l’on observe par exemple entre l’efficacité d’un médicament par rapport à un placebo, ou de l’effet du tabac sur la mortalité, ne peut pas simplement être dû au hasard. Ainsi, on va déterminer un niveau de risque pour lequel on admet que les faits sont vrais et qu’ils ont de grande chance de ne pas être simplement dû au fruit du hasard  : cet outil est souvent exprimé par une valeur, le p. Dans la plupart de la science, on accepte un p inférieur à 0.05 soit moins de 5 chances sur 100 que ce que l’on observe soit lié au hasard. Ce seuil est critiqué par certains qui milite pour un seuil plus bas (à 0.01 par exemple). Le simple fait de faire varier ce seuil dans un sens ou dans l’autre (de 0.05 à 0.10 ou à 0.01) suffirait à réécrire l’ensemble de ce que l’on considère comme la science des faits. Il faut donc savoir que notre perception de ce qu’est la réalité reste une interprétation qui doit être remise en question et dont les résultats doivent être consolidées par plusieurs sources. Car oui, bien que le seuil de 0.05 laisse un peu de place au hasard, il est tout à fait possible de limiter cet effet en répétant l’observation dans des conditions différentes, à des moments différents, sur des populations différentes. Mais la répétition des expériences peut être aussi source de confusion. Effectivement, si l’on admet que l’on a tort dans 5% des cas, en répétant l’expérience 100 fois, il y aura au moins 5 fois ou le résultat sera différent. Il est donc totalement idiot d’affirmer une réalité basée sur une seule observation car celle-ci peut être biaisée (cf cherry-picking). Mais parfois, un certain nombre d’observations vont dans le même sens, alors sont-elles exactes pour autant  ? Pour le savoir, il ne faut pas juger l’outil de confirmation de la différence mais questionner les conditions d’expériences. Ces questionnements appellent des notions comme la différence entre la causalité et la corrélation. Deux évènements peuvent être corrélés, comme le nombre de films dans lesquels Nicolas Cage apparaît et le nombre de noyades dans les piscines aux USA (lire : article) sans pour autant avoir un lien de cause à effet. Il est donc facile de corréler des évènements les uns aux autres (voir : générateur de corrélation aléatoire) mais affirmer leur causalité demande d’effacer tous les facteurs intermédiaires et confondants qui mènent à cette corrélation. Ainsi, le fait de que le nombre d’homicides par balles soit relié à la vente de glaces ne vient pas du fait que les glaces poussent les gens à commettre des meurtres mais que l’été, saison où se vend le plus de glaces, soit la période où le plus d’homicides sont perpétrés. Ce facteur, ici l’été, est donc un facteur confondant…

Ainsi, en adaptant ces messages à l’auditoire, on peut armer nos générations futures à décrypter le monde, à sortir de l’influence des réseaux ou en tout cas à la critiquer sans s’en affranchir totalement. Enseignons la zététique (l’art du doute, ndlr) et ses principes fondamentaux, faisons des ateliers de fact-checking, ré-apprenons à lire des articles de presse et des posts sur les réseaux. Remettons en doute ce que l’on nous enseigne comme la vérité, en réclamant des faits, des chiffres, des sources, constamment, tout le temps, et pour toujours.

 

« Combattons avec chacun nos armes : la science,

l’humour, la plume, la caméra… »

 

Combattons avec chacun nos armes : la science, l’humour, la plume, la caméra… Soyons sincères et transparents dans notre démarche. Restons concentrés et combatifs, calmes et déterminés. Combattre le complotisme, avec de la pugnacité  ? Parfois.

Avec de la rigueur, toujours.

 

Il faut douter tant que l’on ignore. Mirabeau

 

Nans Florens et Renaud Benier-Rollet

Renaud Benier-Rollet et Nans Florens, deux docs en pleine séance rock.

  

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Commentaires
A
J'en viens à me dire, depuis qqs temps que cette vision des choses est plutôt idéaliste, car encore faut-il que ces gens veuillent être éduqués, c'est-à-dire soient prêts à abandonner leur complexe de supériorité et leur orgueil de croire tout savoir sur des sujets auxquels ile ne connaissent rien 🙂 . Et contre ça, l'éducation ne peut pas grand-chose, malheureusement...
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