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Paroles d'Actu
26 novembre 2014

Jeunes FN : Le Front en face

   Lors de notre entretien daté d'octobre 2013, Julien Rochedy, alors directeur national du Front national de la Jeunesse, affirmait, chiffres à l'appui, que son organisation était devenue le « premier mouvement jeune de France ». Cette assertion a été contestée par des responsables jeunes d'autres partis, c'est le jeu. Qu'importe. Personne ne pourrait contester, aujourd'hui, que le FN exerce une puissante force d'attraction et de conviction auprès de la jeunesse de France. Il est, de loin, le premier parti d'élection des jeunes - et les scrutins qui ont eu lieu cette année n'ont fait que confirmer cette tendance lourde.

   Dès la fin octobre, j'ai souhaité contacter quelques jeunes encartés au FN-FNJ. J'ai demandé à chacune et à chacun d'entre eux d'écrire un texte, leur texte sur la base de la proposition suivante : « Les résultats des élections de cette année et les sondages récents semblent confirmer le sentiment d'une montée en puissance véritable du Front National dans le paysage politique. Vous comptez parmi les jeunes militants du parti. J'aimerais vous demander de nous parler de votre parcours, de ce qui a déterminé et fonde votre engagement ; du diagnostic que vous établiriez quant à l'état de notre pays et des idées dont vous souhaiteriez la mise en application. »

   Ce document, j'ai voulu l'intituler « Jeunes FN : Le Front en face ». Parce qu'il est bon, je crois, de prendre la peine de donner à ces jeunes la parole - celle qu'ils expriment ici est libre, totalement libre. Parce que, dans tout débat politique qui se respecte, il convient, c'est le minimum, d'écouter l'autre, de chercher à le connaître, à comprendre ce que sont ses préoccupations. Il convient de bannir toute caricature, de rejeter toute simplification excessive. De regarder la situation telle qu'elle est. En face. Une exclusivité Paroles d'Actu. Par Nicolas Roche, alias Phil Defer. EXCLU

 

UNE EXCLUSIVITÉ PAROLES D'ACTU

Jeunes FN Le Front en face

Marine Le Pen 

(Illustration : L'Express)

 

Euryanthe Mercier

Euryanthe Mercier: « Le vote FN, un acte d'espérance dans la politique » (02/11/14)

   Passionnée depuis mon plus jeune âge par la politique, la réalité des lycées de la République (racisme anti-blanc, absence de discipline, orientation idéologique des cours) m'a poussée à ne pas rester silencieuse, à m'intéresser à la "chose publique", à admirer la démocratie via des textes de Platon et d'Aristote, à rencontrer des militants de tous bords et de plusieurs pays, puis à m'engager. Mineure et encore naïve, j'ai soutenu Nicolas Sarkozy en 2012, faisant alors trop abstraction de son bilan. Puis, grâce notamment à mes études de droit, j'ai compris que les beaux discours n'étaient que des leurres, que sans pouvoirs nationaux, ils parlaient mais ne pouvaient agir. Je ne me suis pas engagée pour servir de caution à un courant "souverainiste et sécuritaire" d'un parti qui est pieds et poings liés entre atlantisme et mesures électoralistes ou pour aider un élu à conserver ses mandats au prix de compromissions idéologiques. Non, je voulais agir - à mon échelle - pour mon pays et mes valeurs !

   Si on se penche sur les positions du FN, on se rend compte que c'est le seul parti à considérer l'alpha et l'omega des maux de notre société, le seul à s'attaquer aux conséquences sans cautionner les causes, le seul attaché tant à la défense de notre civilisation qu'à notre souveraineté et nos libertés. Je me suis donc rapprochée du FNJ lors de la campagne des européennes, afin de militer pour Aymeric Chauprade (géopoliticien que j'avais découvert trois ans plus tôt via ses écrits sur les "révolutions arabes", et dont je me sens idéologiquement très proche). Ainsi, je pouvais défendre la famille (suite logique de mon engagement dans les "Manif Pour Tous" depuis 2012), notre peuple contre l'immigration, la France contre les institutions supranationales mais aussi œuvrer pour une réelle amitié et coopération entre les nations d'Europe.

   Au 21ème siècle, les touristes dépouillés par des gamins roms, les filles violées par des multi-récidivistes, les jeunes poignardés, la baisse du pouvoir d'achat et les tensions communautaires sont devenus des faits divers. La routine, tout comme la hausse du chômage chaque mois. Ça fait rêver... Voter FN, c'est avoir l'espoir qu'un jour le sentiment de sécurité prévale sur la réalité du laxisme pénal, l'espoir que la France recouvre son identité et sa souveraineté avant que ce pays millénaire ne disparaisse, l'espoir d'avoir besoin de son passeport pour longer le Danube, l'espoir que ma génération ait un autre avenir que le chômage ou l'émigration... C'est, en somme, espérer encore en la politique ! Les Français qui se laissent encore bercer par la petite musique UMP-PS-UMP-UDI n'ont donc plus qu'à se réveiller. Le plus tôt sera bien évidemment le mieux !

 

David Berton 

David Berton: « Le catalyseur de mes révoltes contre le monde moderne » (03/11/14)

   J’ai adhéré au Front National en 2010 et c’est en 2012 (lors de la campagne présidentielle de Marine Le Pen), qu’enfin j’osais passer d’un militantisme discret au pur militantisme et à la prise de responsabilité. Cet engagement fut une révélation dans mon être, l’appartenance collective à un projet commun prenait tout son sens. Le Front National devenait la famille patriote capable de réformer la société moderne et son appareil politique, ou du moins, d’être un acteur décisif dans une prise de conscience et un basculement politique et culturel. Cet engagement a été le catalyseur de mes révoltes contre le monde moderne. Là est bien le cœur de mon engagement : la défense de la tradition et de la substance de notre civilisation helléno-chrétienne, ainsi que la fondamentale nécessité de réformer les structures économiques et sociales modernes, qui sont le marteau de l’iniquité et de l’exploitation contemporaines.

   Si je suis un militant politique et si je me suis engagé au sein du Front National, c’est que l’urgence est prégnante, qu’une mort imminente semble s’aplatir sur la France et ses racines. Les civilisations sont constituées sur des piliers : culture, religion (ou transcendance) et peuple. Lorsque ceux-ci sont altérés ou en cours d’anéantissement, c’est toute la civilisation en elle-même qui périclite. En tant que Français, héritier d’une culture gréco-latine, d’une religion chrétienne et d’un peuple européen, je ne pouvais pas rester dans l’inertie d’une vie égoïste, construit uniquement sur sa propre jouissance et ses propres intérêts. La France est un destin collectif et, en tant que jeune Français, je me devais de répondre présent à la campagne de reconquête du pays par les enracinés. Le Front National incarne un rassemblement qui dépasse le clivage partisan UMP et PS obsolète et répond au véritable clivage : défenseurs de l’État-nation et défenseurs d’entités supranationales. Je me bats pour une République au service de la France, et non une France au service de la République. J’ai fait cette appellation mienne : « Si la France est chrétienne, la République est laïque » !

   Le constat est simple (et il nécessite de parler de la nature réelle du pouvoir) : la France est soumise (ainsi que sa classe politique) aux réseaux de domination économiques et communautaires. Voilà le vrai pouvoir ! Le politique n’est plus qu’un supplétif du pouvoir économique et des communautés. La France comme nation unie, ne tolérant que la communauté nationale comme socle identitaire, n’est plus qu’une idée... L’immigration de masse, qui entraîne le remplacement du peuple français, le chômage de masse et la destruction des acquis sociaux, la colonisation culturelle de notre pays par l’américanisation et l’islamisation, le transfert de notre souveraineté nationale (et donc la disparition de la France comme nation) à l’Union-Européenne, la soumission, et même l’accompagnement par l’UMP, le MoDem et le PS de cette situation sont les raisons qui font que je suis au Front National et que je soutiens Marine le Pen comme future présidente de la République française.

 

Pierre-Henri Eisenschmidt

Pierre-Henri Eisenschmidt: « Le FN n'existerait pas dans une France bien gérée » (13/11/14)

   Je fais partie de ces jeunes qui ont été séduits par le discours de Marine Le Pen. Son patriotisme et sa détermination m'ont convaincu de m'encarter au Front National en février 2014, de passer du statut de sympathisant à celui de militant. Quelques mois après, je devenais responsable de canton. Depuis tout ce temps, je milite activement, dans mon canton et ailleurs, au travers des distributions de tracts, dans les boîtes aux lettres, ou directement chez les gens, sur les marchés... Mon engagement a clairement été fondé sur ce patriotisme que l'on ne retrouve pas ailleurs que dans le discours de Marine Le Pen, un patriotisme qui passe par la protection de notre culture et de notre histoire qui, au fil des années furent, petit à petit, ignorées, voire oubliées. En adhérent et militant au Front National, en soutenant Marine Le Pen, j'ai choisi de soutenir la France, sa souveraineté, et sa liberté.

   Je pense que le Front National est la seule alternative possible à un système qui, jonglant entre UMP et PS, n'a fait qu'aggraver l'état de la France depuis quarante ans. Ces gouvernements, après de belles promesses, ne nous ont apporté que l'augmentation du chômage, des baisses de salaires et des augmentations d'impôts, une immigration massive... Un "suicide français", diront certains. Selon moi, l'UMP et le PS confondus n'ont plus rien à nous apporter, ils nous l'ont prouvé, ce durant de nombreuses années. De plus, il m'était insupportable de les voir appliquer le "front républicain" - qui devrait d'ailleurs plutôt s'appeler "front oligarchique", ou bien encore "front antidémocratique" -, et ce lors d'absolument chaque élection, en cas de second tour face à un candidat du Front National. Une preuve parmi tant d'autres de leur volonté de destruction de la démocratie en France, de leur mépris du peuple.

   Aujourd'hui, nous nous retrouvons de plus en plus devant un choix entre le système actuel, avec l'Europe, l'euro, l'immigration massive, incarné par l'UMPS, et le changement, avec le Front National. La montée du Front National montre clairement qu'il y a une prise de conscience par les Français de l'aggravation constante de l'état de la France et de l'incompétence de ceux qui nous gouvernent. Il suffit simplement de constater que, si les gouvernements UMPS qui se sont succédé pendant quarante ans avaient tenu leurs promesses et été compétents, le Front National n'existerait tout simplement pas, ou plus.

   La "machine à broyer" Europe a été un facteur aggravant de l'état de la France. À coups de concurrence déloyale, d'euro, de transmission de souveraineté à une oligarchie à Bruxelles, de destruction de frontières, la France a été, étape après étape, gouvernement après gouvernement, dissoute dans l'Europe. Cependant, on a pu observer, lors des élections européennes en 2014, que le peuple rejetait de plus en plus cette Europe. Comme le dit Marine Le Pen : « Je crois que le vent de l'histoire va vers les nations, vers les mouvements patriotes, qui veulent préserver la souveraineté des peuples qui, aujourd'hui, est totalement effondrée puisque l'Union Européenne nous a retiré notre souveraineté territoriale, notre souveraineté économique, notre souveraineté budgétaire, notre souveraineté législative. »

   Il est important, pour le bien de la nation, que soient mises en application plusieurs réformes dont voici les plus importantes à l'heure actuelle :

   la France doit retrouver sa souveraineté nationale, en reprenant le pouvoir, transféré à Bruxelles.

   la France doit retrouver sa liberté monétaire, la mise en place d'une monnaie nationale, d'un nouveau franc, est essentielle pour relancer notre industrie et notre compétitivité sur la scène mondiale.

   la France doit retrouver sa liberté économique, qui passe par la protection économique de ses frontières, et par la mise en place d'un véritable patriotisme économique.

   la France doit retrouver la maîtrise de ses frontières, avoir le choix de maîtriser et diminuer une immigration massive, et donc de pouvoir contrôler qui entre sur le territoire.

   Ces quatre points, pour n'évoquer que ceux-là, sont appliqués naturellement dans plus de 90% des pays du monde, l'Europe étant donc une exception, une anomalie dans le paysage mondial. On constate aisément que les promesses de l'Europe sont toutes fausses. Elle nous avait promis la croissance, or elle enregistre le taux de croissance le plus faible au monde. Elle nous avait promis l'emploi, elle nous a apporté le chômage. L'euro devait transformer l'Europe en zone la plus puissante au monde, il n'en est rien. Pour l'avenir de la France, il faut se recentrer sur la nation, sur le peuple. Et seul le Front National propose cela.

   Comme il est inscrit dans la Constitution du 4 octobre 1958 : « Le principe de la République française est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ce principe a été totalement oublié par nos élites nationales, avec l'UMPS, et supranationales, à Bruxelles. Voilà pourquoi j'ai choisi de militer au Front National, de militer pour Marine Le Pen.

 

Kelly Poppy

Kelly Poppy« Débarrassons-nous du politiquement correct » (13/11/14)

   J'ai suivi les présidentielles de 2012. C'est à partir de là que je me suis intéressée à la politique et je me suis dès lors rapprochée du Front National, m'étant de suite reconnue dans le discours de Marine Le Pen ! Actuellement le FN est le seul parti à protéger notre identité, le seul à défendre l'histoire, la culture et les traditions françaises. Le FN est également le seul parti à défendre la souveraineté du peuple français face à cette Europe supranationale qu'est l'Europe de Maastricht. Enfin, c'est le seul parti démocrate restant dans ce pays puisque le seul à vouloir établir la proportionnelle pour les élections ainsi que le référendum à initiative populaire, outil essentiel à un peuple qui est souverain en son pays, définition même d'un système démocratique.

   L'état actuel de la France est critique et ne cesse d'empirer. Notre beau pays, la France libre, grande, puissante et indépendante du Général de Gaulle a disparu au profit d'une idéologie mondialiste. La classe politique est devenue une véritable caricature, semblant totalement déconnectée des réalités de nos concitoyens et alimentant au jour le jour des affaires qui ne cessent de s'accumuler. Nos dirigeants ont abandonné la France, la soumettant à Bruxelles et Washington. Ils ont abandonné le peuple aussi, le livrant à l'insécurité (alimentée par une justice laxiste), la précarité (la France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 651 euros par mois, 3,6 millions de mal-logés, 3,5 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire, 8 millions de travailleurs pauvres et plus de 6 millions de chômeurs) et à une immigration massive, incontrôlée et non sélectionnée où des populations entières vivant dans de mauvaises conditions et sans espoir d'avenir se regroupent dans des zones dites de non-droit, zones où la terreur règne et où les communautarismes sont divers (altérant au passage notre identité).

   Aujourd'hui avec le système UMPS, la France fonce droit dans le mur. Le Front National est la seule alternative, notre seule chance de dire stop à cette décadence et de reprendre notre destin en mains. Il est temps de mettre le politiquement correct à la poubelle, là où est sa place. N'ayons plus peur de dire les choses, osons placer nos préoccupations au coeur du débat français. N'ayons plus peur de demander une immigration réduite, sélectionnée et contrôlée, et la priorité nationale. N'ayons plus peur d'un retour aux frontières, et la mise en place d'un protectionnisme économique intelligent. N'ayons plus peur de vouloir moins d'Europe et plus de France, avec un État fort et un peuple souverain. N'ayons plus peur du changement, du vrai !

 

Bruno Clavet 

Bruno Clavet: « Une alternative douloureuse, parfois... mais nécessaire » (17/11/14)

   Il faut savoir, dans un premier temps, que mon engagement a débuté en 2007 pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy qui, pour moi, incarnait le renouveau politique, le changement que les Français attendaient. Ayant toujours baigné dans une culture FN de par ma famille et mes amis, je n’étais pas réfractaire aux idées du FN mais je pensais qu’elles ne seraient jamais applicables sous la présidence de Jean-Marie Le Pen. L’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti en 2011 a apporté un souffle nouveau. Nous étions également à la fin du mandat de Sarkozy, que je jugeais raté. La crise était passée par là, les promesses non-tenues, le personnage, la peopolisation de la fonction… Bref, plein de choses qui ont fait que je me suis tourné vers le FN.

   De plus, j’ai pu acquérir ma propre culture politique à travers mon cursus scolaire et mes différences expériences à l’étranger. J’ai rapidement compris que les thèses du FN devenaient une nécessité. Pour citer Richelieu « La politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ». En effet, j’ai conscience de la dureté de quelques mesures proposées par mon parti. Toutefois, je pense qu’en politique, l’état d’âme n’a pas sa place, car c’est justement en voulant faire plaisir à tout le monde que l’on rend tout le monde malheureux.

   Ainsi, futur jeune diplômé, je voyais le chômage augmenter, l’insécurité exploser, l’Europe nous écraser, l’identité française disparaître, la justice devenir injuste, l’éducation et le savoir reculer, le communautarisme et l’islamisme s’installer. Toutes ces choses qui sont les fondements des thèses du FN. Voilà pourquoi j’ai adhéré, sans compromis, à cette idéologie patriote que je juge aujourd’hui salutaire. Cette foi en ce parti m’a permis de trouver la force et le courage de défendre ses idées contre vents et marées en étant candidat pour les municipales à Paris.

   Le constat que j’avais fait, à l’époque, sur l’état de la France s’est malheureusement avéré juste. Et aujourd’hui, c’est encore pire ! Je suis inquiet pour l’avenir des Français et des futures générations. Mais je ne vote pas FN par désespoir. Bien au contraire, je pense et crois encore qu’une autre politique est possible. Elle ne se fera pas sans heurt, mais l’alternative que nous représentons est nécessaire ! Si ce changement ne s’opère pas dans les années à venir, je pense que cela sera trop tard.

   Voilà pourquoi je soutiens à 100% l’action du Front National, parti dont je suis fier de porter les couleurs, qui ne sont que celles de la France. Nous avons souvent raison trop tôt, mais notre combat finira par payer. L’espoir fait vivre.

 

Vladimir Berezovski

Vladimir Berezovski: « Personne n'est capable de démonter nos thèses » (20/11/14)

   Né en Russie, je m'installe dans la Drôme en 2005. Je suis naturalisé Français en juillet 2011. J'adhère au Front national en avril 2012, dans la foulée du meeting de Marine Le Pen à Lyon. Je participe à la campagne des élections législatives en tant que simple militant, aux côtés de Richard Fritz. En septembre de la même année, je rencontre Julien Rochedy, alors directeur national du FNJ, à l'université d’été de La Baule. L’année suivante, je participe à la refondation du FNJ en région Rhône-Alpes. Au cours de la campagne municipale, je m'engage sur la liste de Valence tout en militant avec Julien Rochedy à Montélimar. À cette occasion, il me nomme chargé de mission FNJ de Valence. En juin 2014, je présente ma candidature au Comité central du Front national.

   Je pense que le choix que nous faisons en nous engageant dans un parti dépend effectivement de l'analyse que l'on fait d'une situation et des solutions que nous trouvons appropriées. Or, il me semble que pour les élites actuelles, le déni de réalité apparaît comme la condition sine qua non pour accéder et rester au pouvoir. La plupart des politiques actuelles sous-estiment de manière effarante la gravité de l'état de la France et de son évolution. Beaucoup se complaisent dans le luxe dont ils ont hérité sans se soucier véritablement d'un avenir sain, paisible et prospère pour l'Europe et plus particulièrement la France. On dirait que les intérêts à court terme pour beaucoup de politiciens sont bien plus attrayants que les efforts à fournir pour assurer à l'Europe l'avenir qu'elle mérite.

   D'après les derniers sondages, la grande majorité des Français (plus de 70%) estiment qu'il y a trop d'immigrés en France. De Gaulle disait à ce propos que la diversité n'était pas une mauvaise chose en soi, à condition que les immigrés restent une petite minorité, « sinon la France ne serait plus la France ». Il est donc évident pour la majorité des Français que préserver leur culture et ce qu'ils ont de plus cher, c'est-à-dire leur identité, leur singularité et donc leur existence même est prioritaire et urgent. La montée du Front National est multifactorielle et s'explique entre autres par le fait qu'aucun adversaire crédible n'est à ce jour capable de démontrer que les thèses du FN soient erronées car justement, elles n'ont jamais autant été en phase avec la réalité.

   Les Français ne sont pas dupes et je pense que c'est méprendre et mépriser profondément ce grand peuple que de continuer à appliquer ces politiques suicidaires. Les temps changent et nous devons nous adapter aux changements. Le multiculturalisme que nous ont tant vanté les élites arrive au terme de son échéance et il faut aujourd'hui de nouveaux hommes pour donner à l'Europe une tout autre direction. Pendant très longtemps, il est vrai, la France a été un pays d'accueil pour un certain nombre d'immigrés. Mais il a été longtemps question de populations très proches culturellement, et pour preuve : elles venaient quasiment toutes d'Europe.

   Le multiculturalisme englobant une immigration extra-européenne est très récent et chaque personne, en ouvrant un livre d'histoire, en regardant les photos des arrière-grands-parents ou en admirant les chefs d'œuvre du Louvre peut très bien constater que la France était composée avant le XXème siècle de peuples autochtones, "de culture grecque et latine et de religion chrétienne". La problématique se pose dans tous les pays européens et c'est ensemble, grâce à une alliance entre nations européennes, que nous pourrons relever l'Europe décadente et mourante.

   Les négociations et les partenariats avec les pays africains en faveur de la remigration sont pour moi la solution la plus pacifique. Il est très facile d'accuser quelqu'un de haine ou de racisme et ainsi le diaboliser pour lui faire perdre le combat. Il est un peu moins facile de cacher une réalité devenue bien trop pesante pour des millions de Français. Je ne pense pas que ce soit le FN qui ait crée cette situation ; je ne pense pas que ce soit le FN qui ait mis, massivement, des populations européennes et non-européennes côte à côte, ce qui a contribué in fine à les mettre dos à dos. Il eût en effet fallu beaucoup d'efforts et de moyens pour convaincre les Français qu'abandonner leur terre leur serait favorable.

   Il est donc grand temps de reprendre le flambeau d'une élite en perdition et surtout, de reprendre notre destin en main. Nous sommes dans une position où nous devons être résilients ou mourants. Je crois en l'enracinement des peuples, ici en Europe comme là-bas en Afrique. C'est une vision écologique de l'humanité, respectueuse des différentes entités qu'a vu naître la Terre dans tous les coins du monde dont la mondialisation sauvage, brutale et chaotique menace la survie. C'est parce qu'on ne veut pas d'une guerre déchirante en France que nous appelons de tous nos vœux au retour des immigrés non assimilés chez eux, sur la terre de leurs pères.

 

Mathilde Androuët

Mathilde Androuët: « Désamorçons méthodiquement ce qui mine notre pays » (21/11/14)

   Les derniers résultats électoraux comme les récents sondages confirment la persistance d’un sentiment largement occulté en politique et pourtant essentiel dans l’Histoire : l’espérance, l’espérance d’un jour meilleur. Le Front National doit, à mon avis, son succès à une alchimie étonnante qui peut même sembler contradictoire pour certains : l’alliance entre une lucidité froide dans l’analyse de notre actualité peu réjouissante et un espoir, une confiance absolue en la France et en sa capacité à renouer avec son destin de grande nation. Le Front National refuse de réduire la politique à des manœuvres de boutiquiers. La politique est un art noble, vivant, puissant, porteur de visions, de projets réels et non de calculs mesquins dont la seule visée serait de correspondre au carcan comptable d’une Union européenne antidémocratique et désincarnée. Dire que le Front National « surfe sur les peurs » est grotesque. Au contraire, il parle avec passion de la vie et du réel et se bat pour que ce réel reste bien vivant et que la vie reste bien réelle.

   Je pense que là réside la raison majeure de mon engagement. Diplômée, confortablement installée dans un métier de communicante où le franglais faisait office de dialecte et le branché de concept, je ressentais ce sentiment de vacuité largement répandu, et légitime, chez les jeunes trentenaires franciliens. Mais, fille d’artisan et ex-boursière habitant en banlieue, la réalité me décillait régulièrement. Face à cela, deux voies : ne rien faire, ne pas agir, par peur ou par conformisme, ou s’éveiller, et décider de ne pas regarder son pays glisser lentement mais surement dans un marasme économique et culturel profond. Piquée par la politique depuis longtemps, sûre qu’elle seule peut changer la donne de notre quotidien, j’ai pris ma carte au Front National.

   Pourquoi le Front National ? Pour les raisons invoquées plus haut. Le Front National met les termes justes sur des situations vécues par tous, souvent injustes. Cette lucidité, parfois dure à formuler ou entendre, présage d’une honnêteté intellectuelle. Une musique différente résonne dans la philharmonie des langues de bois de nos squatteurs télévisuels à la pensée pré-formatée.

   Les électeurs du Front National ont en commun un même constat sur la France. Oui, les institutions républicaines obéissent à la doxa tricotée par des commissaires européens non élus avant d’obéir à la volonté démocratique du peuple français. Oui, nous subissons une immigration massive qui déstabilise nos référents identitaires, notre modèle culturel, notre sécurité et notre modèle social. Non, les Français (et tous les êtres humains avec eux) n’ont pas vocation à devenir des pions que l’on interchange, met en concurrence sauvage, délocalise ou congédie en fonction des soubresauts financiers et des logiques d’individus ou de groupes privilégiés ayant le marché mondial comme échiquier.

   À ce courage intellectuel qui permet de travailler sur des bases solides et éclairées, s’ajoute la volonté inébranlable de redonner au peuple français sa souveraineté, la maîtrise de son destin. Cette espérance d’un jour meilleur pour et avec tous les Français. Cet attachement profond à l’indépendance de la France est ce qui distingue très clairement le Front National des autres partis. Il se traduit très concrètement par la volonté de recourir plus régulièrement aux référendums, de s’extraire de l’Union européenne, d’avoir une diplomatie indépendante, de maîtriser les flux migratoires, de gérer sa politique monétaire, budgétaire et sociale en fonction des seuls intérêts français et brider la folie libérale des marchés mondiaux qui contreviennent à l’épanouissement des peuples.

   Succinctement, il s’agit de désamorcer tout ce qui mine la vie politique, la vie quotidienne des Français. Ces fondamentaux mis en œuvre, la France trouvera un dynamisme et un regain naturels. Le reste ne sera que modulation et viendra de lui-même : sortis de la spirale européenne de l‘austérité, les Français retrouveront une liberté d’action aussi bien sur le plan économique que politique. Il est grand temps de reprendre les outils élémentaires de notre souveraineté : frontières, monnaie, pouvoir législatif, démocratie directe… De là, et de là uniquement, le phénix France reprendra son vol multiséculaire.

  

Jérôme Cochet

Jérôme Cochet: « Pour des politiques, des politiciens neufs » (21/11/14)

   Intéressé par la politique depuis mes 14 ans et militant depuis deux ans, je dois dire que la politique est pour moi autant une vocation qu'une passion. Diplômé de l'IUT de Nice en Gestion, de l'IEP d'Aix-en-Provence et de l'IAE de Nice en Management, j'ai toujours, à travers mes études mais aussi désormais à travers mes expériences personnelles et professionnelles, envisagé la politique comme un ensemble d'outils, de leviers et d'idées au service de la communauté nationale.

   Ce leitmotiv m'a mené vers un choix cohérent et évident, celui de l'engagement au sein du Front National. Cohérent puisque c'est avec le programme de ce parti que je me sens le plus en adéquation ; en clair, je respecte les mêmes valeurs, opinions et objectifs sur la plupart des sujets sociétaux. Et évident, au vu du constat alarmant que l'on peut faire sur le présent et l'avenir de notre pays : augmentation du chômage, explosion de l'insécurité, un modèle économique et social remis en question, un affaiblissement diplomatique, des pouvoirs régaliens soumis au diktat de Bruxelles, la non profitabilité de certains atouts et certaines ressources, un modèle sociétal figé et inadapté aux exigences de notre époque…

   Le Front National est le seul parti à dénoncer ces problèmes et à y apporter des solutions, voire des alternatives à l'immobilisme, au conformisme et à la soumission des politiques français de droite comme de gauche depuis maintenant quarante ans. Remise à plat de la politique d'immigration, sortie de l'euro, mise en place de la préférence nationale dans le domaine de l'emploi, développement stratégique du domaine maritime, organisation régulière de référendums, condamnation du communautarisme et de ses dérives… sont autant de solutions proposées et applicables par des hommes et des femmes politiques au service d'une seule cause et d'un seul intérêt, celui des Français et de la France.

   Voilà à quoi se résume mon engagement, aussi modeste soit-il. Au-delà de la critique, de l'opposition et du simple constat, il s'agit d'insuffler de nouvelles politiques, de proposer des idées neuves mais aussi - et surtout - des politiciens neufs.  

  

M.S.J.: « Que la jeunesse incarne le réveil français » (22/11/14)

   J’ai 20 ans, je suis en L3 de Psychologie, avec une formation de Philosophie. Je suis étudiante à Paris depuis trois ans, après avoir habité en province, près de Calais. Je suis adhérente au FN depuis 2012 et militante depuis février 2014. Mi-septembre 2014, je suis devenue adjointe de Gaétan Dussausaye à Paris, au FNJ.

   Mon engagement en FN a été motivé par une envie profonde de réagir. « De réagir à quoi ? », dira-t-on. En tant que jeune, il y a mille occasions de se réveiller. Il faut que la jeunesse se charge du réveil français. Pour la jeunesse d'aujourd'hui, c'est quasiment un "devoir" de réagir face à la destruction de la France, tant sur le plan de la civilisation que sur le plan économique. En tant que jeune, il est nécessaire de porter un message d’avenir. Nous sommes, au FN, la génération du changement.

   Le bilan de la France est catastrophique. Face à chaque situation, et devant chaque constat chiffré et reconnu, le jeune Français doit se poser des questions.

   l’emploi / l’entreprise : le taux de chômage est à 10,2% de la population active en France. Les jeunes ne voient leur avenir professionnel, pour la plupart, qu’en partant travailler à l’étranger. La France, au cours de ces trente dernières années, a perdu deux millions d’emplois. Comment est-il possible d’offrir un pays à des jeunes, à de jeunes Français sans emploi… ?

   la dette : la France est surendettée, la dette publique s'élève à plus de deux mille milliards d'euros (95,1% du PIB). Quand on sait que l’impôt sur le revenu est mobilisé directement pour le remboursement des intérêts de la dette, cela démotive les jeunes de travailler et d’acquérir un patrimoine.

   l’immigration : une question se pose. Une simple question de cohérence. Est-il cohérent de continuer à laisser entrer des personnes sur le territoire alors que nous avons énormément de chômeurs en France et que nous ne sommes pas en capacité de leur offrir de l’emploi... ?

   la sécurité : les nombres de cambriolages, d’émeutes, etc. augmentent. Les coupables ne sont pas punis. En ne punissant pas les coupables, on condamne les victimes et les innocents. Christiane Taubira voulait instaurer une peine « sans incarcération ». La jeunesse française peut-elle espérer un pays en paix pour l’avenir ?

   les budgets et les effectifs des armées, de la police sont très souvent remis en question. Parfois la police a même ordre de ne pas poursuivre les délinquants… Face à cela on se demande comment la protection des Français peut être assurée  ? D’ailleurs, elle ne l’est plus, certaines banlieues sont des zones de non-droit où la fonction régalienne de l’État ne peut plus s’exercer, laissant place à l’islamisme radical, aux trafics en tous genres et, demain, à l’imposition de la charia. La « libanisation » de notre patrie est en marche.

   l’éducation / la civilisation / la culture. Tous ces éléments qui constituent un pays modelant son avenir et sa jeunesse sont mis à mal. Les églises sont détruites alors que la loi de 1905 oblige le maire de la République à prendre soin de celles construites avant 1905. Les maires de la République prennent-ils bien en compte le fait que ces églises font partie de la culture et du patrimoine français et, qu’on le veuille ou non, de ses origines chrétiennes ? Détruire ces églises revient à détruire une partie de l’identité française. De fait, la République respecte-t-elle ses valeurs de laïcité quand le maire, par des biais plus ou moins détournés, permet le financement de mosquées, comme à Nantes ou à Bordeaux ?

   de même, pour l’éducation. La France est arrivée à la vingt-cinquième place du classement PISA (Program for International Student Assessment, ndlr), mené tous les trois ans. Elle a chuté de deux points par rapport en 2002. Le nombre d'élèves en difficulté augmente. Pourquoi les dirigeants français laissent-ils tomber leur jeunesse, notre avenir ? Œuvrent-ils seulement pour leur compte ou pensent-ils à l’avenir de la France  ? Qu’ont-ils fait de la célèbre formule d’Émile de Girardin, homme politique français, « Gouverner c’est prévoir » ?

   Les Français prennent conscience du danger. Ils ont besoin de sécurité, de travail, d’espoir. Nous devons restaurer l’autorité, la souveraineté et la justice. Voici donc les actions à mener. Pour cela, nous préconisons la souveraineté économique et monétaire. Le protectionnisme intelligent. En instaurant des droits de douanes, la mise en place de quotas d’importation, et le rétablissement de nos frontières.

   Je suis au FN car il est le seul parti à avoir des propositions fermes sur l’arrêt de l’immigration massive, la limitation à 10 000 entrées sur le territoire par an, ainsi que la lutte contre le communautarisme. Le FN veut sortir de cette Union européenne qui aliène les pays et leur volent leurs droits régaliens en effaçant sournoisement leurs droits et leur liberté. Le FN ne veut pas un repli sur lui-même, il désire une coopération intelligente entre les pays, comme cela se faisait jusqu’à la signature des traités de Maastricht, puis de Lisbonne - signé par Nicolas Sarkozy, contre la volonté des Français.

   Le FN est le seul parti qui parle de patriotisme, d’identité française. Comme disait François Mitterrand, « la civilisation commence par l’identité ». La conscience d’une identité, d’une culture, de nos racines, et d’une nation française est donc primordiale. Le FN a compris cela, et il sy tient, car c’est la clef de la vie en société, de l’unité d’un pays.

   En rétablissant le contrôle des frontières, il nous sera possible de réguler les délocalisations, les importations, les exportations. Le FN propose aussi de favoriser les PME et PMI, ainsi, cela créera de l’emploi en France, et les Français pourront travailler en France et vivre en France, car enfin, quel jugement porterait-on sur un pays dans lequel on ne pourrait vivre libre et bien ?

   Les jeunes ont besoin d’espoir et d’idéal. La montée du FN prouve que les jeunes désirent retrouver un pays libre. Aujourd’hui, avec le FN, nous travaillons à donner à cette jeunesse lespoir de pouvoir vivre décemment et librement dans leur pays et de pouvoir y élever leurs enfants.

 

Gabriella Paolinetti

Gabriella Paolinetti: « Pourquoi ne pas essayer un autre modèle ? » (23/11/14)

   J'ai décidé de m'investir pour le Front National à la fin de l'année 2012, après avoir assisté à un dîner-débat à Bordeaux qui avait pour invitée Marion Maréchal-Le Pen, tout juste élue député du Vaucluse.

   La politique m'intéresse depuis que je suis en âge de la comprendre. J'avais évidemment voté pour Marine Le Pen aux élections présidentielles, du haut de mes 18 ans. Le programme du Front National me paraissait être la seule solution aux innombrables problèmes qui gangrènent notre pays depuis des décennies.

   Peut être ai-je aussi été influencée par l'expérience de ma mère, qui est gardien de la paix depuis presque trente ans dans des ZSP (Zones de Sécurité Prioritaires), en l'occurrence, les cités à risques. Les médias appuient énormément sur les points "immigration" et "insécurité" du programme du Front National, alors bien sûr, ce sont des choses qui ont particulièrement motivé mon engagement au départ.

   Cependant, au delà des idées, la personne qui a provoqué ce déclic chez moi est Marion Maréchal-Le Pen. Elle disait ne pas vouloir être « spectatrice de son époque », ces mots m'avaient réellement touchée à l'époque. Elle qui n'avait que 22 ans et qui venait de devenir la benjamine de l'Assemblée. J'ai eu l'occasion de suivre son évolution jusqu'à aujourd'hui et elle ne cesse de forcer mon admiration, par son talent et sa ténacité. Elle est un véritable modèle pour nous, les jeunes du FNJ, et fait clairement l'unanimité.

   Ma première campagne en tant que militante a été celle des élections municipales de 2014. J'ai été colistière de M. Jacques Colombier sur la liste "Bordeaux Bleu Marine", en sixième position, et également membre de l'équipe de campagne. Par la suite, j'ai été amenée à déménager en Île-de-France, où l'on m'a confié le poste de responsable du canton de Maisons Alfort/Alfortville, dans le Val-de-Marne.

   J'ai pris conscience que l'état de mon pays devenait critique. L'Union européenne et sa monnaie sont un échec : ils ont provoqué une hausse du chômage et n'ont eu de cesse de creuser la dette de la France. Les gouvernements successifs de ces dernières décennies ont un bilan parfaitement minable, nous en payons aujourd'hui les conséquences, alors pourquoi ne pas tenter quelque chose de nouveau ? Pourquoi ne pas rendre sa souveraineté à la France ? Pourquoi ne pas privilégier la préférence nationale, comme le font 80% des pays du monde ? Pourquoi ne pas retrouver notre liberté monétaire face à l'échec de l'euro ?

   Le Front National apporte des réponses à ces questions essentielles que se posent de plus en plus de Français. Voilà pourquoi je pense que le vote "Marine Le Pen" est un vote de bon sens.

 

Antoine Sanial

Antoine Sanial: « Les Français se sentent étrangers chez eux » (26/11/14)

   Mon engagement au Front National est apparu comme une évidence à l’adolescence. En tant que jeune lycéen, curieux de connaître l’Histoire de France mieux que par les cours souvent trop succins et politiquement orientés de nos professeurs, j’ai lu, assez frénétiquement, des livres racontant ce qu’est la France, de Clovis à de Gaulle, avec une fascination toute particulière pour l’Empereur Napoléon Ier. Et c’est en découvrant cette glorieuse histoire, en prenant conscience de l’héritage colossal qui nous est légué à nous, Français, que j’ai réalisé que la France, ce n’est pas « une nation parmi les autres au sein de l’UE », ce n’est pas « une région dans un monde globalisé »… mais bien une entité qui survit aux individus qui la constituent depuis plus d’un millénaire, forte de valeurs et de particularismes propres. Alors oui, immédiatement, le discours de Jean-Marie le Pen m’a plu, et je ne voyais aucun autre parti pour remettre sur pied cette France tant aimée. Car lui, traité en véritable paria par les médias, et même par mon entourage… c’était un rebelle, qui n’hésitait pas à aller contre le discours bien rodé de ses adversaires, un homme de convictions, un patriote dont le courage éclaboussait tous les Français un tant soit peu lucides quant à l’impasse dans laquelle les (ir)responsables politiques de l’époque nous menaient. Ce sont donc non seulement les idées, mais également le personnage de Jean-Marie Le Pen, qui m’ont rallié à ce parti.

   Aujourd’hui, il est aisé de constater que les Français souffrent de nombreux maux, dont l’un des principaux est un problème identitaire. L’UMP l’a compris, en essayant de donner du grain à moudre à son électorat, avec le fameux « débat sur l’identité nationale », qui s’avéra être un pétard mouillé. Les mêmes politiciens qui font mine de se soucier de la question en sont pourtant les premiers responsables. En menant une politique d’intégration mortifère, qui a conduit à progressivement effacer la France, faire table rase du passé, de ce que nous sommes, afin de mieux « intégrer » des populations étrangères toujours plus nombreuses, ils ont détruit l’essence même de la nation. Au lieu de dire à ces populations, « Vous devez vous adaptez aux règles et au mode de vie du pays qui vous accueille », on leur a dit, « Venez avec votre culture et vos coutumes ». À l’intégration, il fallait préférer l’assimilation. Mais s’assimiler… à quoi ? Comment un jeune d’origine étrangère peut-il vouloir aimer une France dont il ne connait finalement rien ? Ils ne l’apprendront pratiquement plus à l’école, particulièrement depuis 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avec la réforme des programmes scolaires qui a balayé nos héros de l’enseignement.

   Plus généralement, la France est perçue comme une ville de la mégalopole Europe, comme un quartier du grand village planétaire. Les symboles et les traditions sont oubliés, le patriotisme est raillé au profit d’une « citoyenneté mondiale », sans frontière et sans attache. En déracinant ainsi les individus, en supprimant la bannière commune qui les unit, sous laquelle tous les Français qui ont la patrie au cœur, sans distinction d’origine, peuvent se rassembler, l’on favorise la division et le communautarisme. La France est progressivement dissoute ; pourtant la nature a horreur du vide : la preuve en est aujourd’hui. Le sentiment d’appartenance nationale est de plus en plus présent au sein du peuple, les Français sont las de se sentir étrangers dans leur propre pays, et cela se traduit notamment par la montée exceptionnelle du Front National aux dernières élections. A noter, en outre, l’immense part des jeunes, y compris d’origine étrangère, qui ont voté pour le parti de Marine Le Pen. Le vrai clivage politique a lieu, aujourd’hui, entre les mondialistes incarnés par l’UMP, l’UDI et le PS, et les patriotes de toutes origines et de tous horizons politiques, qui se reconnaissent au FN.

   Je crois que le vote Front National est incontestablement un vote d’adhésion, n’en déplaise à Monsieur Copé ou à Madame Yade (entre autres). Les Français veulent voir appliquer le programme du Front National, à commencer par les dispositions relatives à l’immigration. Il devient absolument urgent, aujourd’hui, de réduire drastiquement les entrées sur notre territoire. Et loin des caricatures de nos détracteurs quand aux « murs et aux barbelés », il suffit pour cela de couper les pompes aspirantes de l’immigration, que sont les prestations sociales fort onéreuses, payées par les contribuables français, parfois plus avantageuse pour des étrangers clandestins que pour les Français eux-mêmes. Je pense, notamment, à l’Aide Médicale d’État. Cette situation est inacceptable. Nous ne sommes, en tout état de cause, plus en mesure, au regard de notre taux de chômage alarmant et de notre dette publique exorbitante, de recevoir encore des hordes de migrants. C’est une politique menée en dépit du bon-sens, qui ne profite qu’à ceux qui voient dans ces immigrés une population prête à travailler à bas coût, et qui saura, le cas échéant, fermer les yeux sur d’éventuelles entorses au Droit du travail français.

   Enfin, en matière de politique étrangère, il faut bien entendu cesser le rapport de soumission que l’on entretient envers les États-Unis, sortir bien entendu de l’Otan, qui est une structure qui ne présente strictement aucun intérêt depuis la chute de l’URSS, et favoriser un rapprochement avec notre allié russe. La stratégie du non-alignement est à promouvoir, ce qu’avait plutôt bien réalisé le président Chirac, mais qu’ont tristement battu en brèche ses deux successeurs…

 

Arnaud de Rigné

Arnaud de Rigné: « Quelque chose d'immatériel, de spirituel, presque... » (27/11/14)

   Dans un monde où les médias jouent un rôle essentiel dans la transmission de l'information, il paraissait évident que mon intérêt pour la politique découlerait d'un événement majeur. Ce fut l'accession de Marine Le Pen à la tête du Front National. J'avais donc 14 ans à l'époque, et l'état pathétique dans lequel nos dirigeants d'alors avaient mis la France m'apparaissait révoltant, tant sur le plan économique que social.

   Alors, après m'y être intéressé de près, j'ai fini par adhérer au Front au mois de mai 2012, peu après la présidentielle, et parce que je voyais en Marine Le Pen la seule personne dans le champ politique à pouvoir accéder au pouvoir. Puisqu'elle avait toutes les qualités d'une femme d'État, je voulais qu'elle soit élue, car j'épousais les idées patriotes depuis un petit moment déjà.

   Issu d'une filière économique et sociale et m'étant dirigé vers le droit par la suite, j'ai été immédiatement surpris et intéressé par le programme de Marine Le Pen qui était complètement différent de celui des autres. A l'heure où, en cours, des professeurs mondialistes m'expliquaient de façon utopique qu'une politique de relance ne pouvait se faire qu'au niveau européen (puisqu'ils refusaient l'hypothèse de frontières économiques nationales qui auraient pourtant permis une telle politique !), le Front National me montrait qu'une relance économique était tout à fait envisageable au niveau national, à condition d'avoir de vraies frontières. Pour reprendre l'expression de l'un de nos candidats aux municipales, notre devoir est de faire renaître le « tissu économique local », depuis longtemps laissé à l'abandon par ces élites qui n'ont d'yeux que pour les multinationales.

   La facette économique du programme de Marine Le Pen et du Front National n'est pas la seule à m'avoir fait adhérer. Il fallait quelque chose d'abstrait, d'immatériel, de spirituel presque : c'est la nation, et avec elle, notre République une et indivisible. C'est aussi cela qui m'a poussé à m'intéresser à un parti qui, de toute évidence, refuse ces délirantes discriminations positives ; un parti qui, lui, n'a pas pour ambition d'acheter la paix sociale, mais de régler les problèmes, même par la force publique, s'il le faut. Ayant évolué dans les quartiers nantais réputés "difficiles", j'ai vu, jour après jour, la République reculer face à des groupes organisés prétendant "faire la loi". L'insécurité et le communautarisme grandissants l'ont démontré, et le laxisme d'État n'a fait qu'aggraver le problème. L'immigration massive de populations qui n'ont pas pu être assimilées (notamment à cause de leur nombre et de ce communautarisme) ayant conduit en partie à cette insécurité, nous devons maintenant élaborer notre plan d'action pour agir dans les cités et enrayer enfin le triptyque immigration - communautarisme - laxisme.

 

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