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Paroles d'Actu
29 août 2013

FirKraag : "Avec Andemik, nous tentons l'effet boule de neige"

"Un mélange unique de rock, de néo-metal avec un parfum d'années 80, de garage et de punk, et des flow Hip Hop." Andemik a vu le jour en 2008. Une histoire de potes, de rencontres. Deux, puis trois, puis quatre garçons, quatre passionnés de musique, quatre talents mis au service du groupe. Des textes "à l'origine personnels" mais qui, souvent, décrivent fort bien "le mal d'être de toute une génération". Un univers musical surprenant, remarquable. Remarqué, de plus en plus. Ils ont fait partie des finalistes de l'édition 2013 du tremplin Génération Réservoir. Ils se sont déjà produits au Gibus, au Batofar, à l'Olympia... "Le Live, (...) la meilleure expérience musicale qui soit". Ils seront à la Flèche d'Or le 28 septembre, au Bataclan le 12 octobre. Rencontre avec Loïc Besson, alias FirKraag, un leader qui, à l'image de son groupe, a une personnalité bien affirmée, des ambitions légitimement élevées. Andemik, un talent énorme, une énergie, un enthousiasme communicatifs. À découvrir, vraiment... Merci Loïc ! Une exclusivité Paroles d'Actu. Par Nicolas Roche, alias Phil Defer.  EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

FIRKRAAG - ANDEMIK

Auteur-compositeur-interprète. Frontman et guitariste du groupe Andemik.

 

"Avec Andemik, nous tentons

 

l'effet boule de neige"

 

Andemik 1

(Ci-dessus : Je2F, LUCKY, ECINA. FirKraag au premier plan.

Photos fournies par Lucky Charm Media.)

 

 

Q : 16/08/13

R : 24/08/13

 

 

Paroles d'Actu : Bonjour Loïc... ou devrais-je dire "FirKraag"... (Pourquoi ce pseudo, d'ailleurs ?) Qu'aimerais-tu que nos lecteurs sachent à ton sujet, avant d'aller plus loin ?

 

FirKraag : Bonjour! Eh bien, tout d'abord, j'aimerais simplement les remercier de nous lire (sourire) ! Et sinon, le principal à savoir sur moi, je pense, c'est que je suis doté d'une volonté sans faille et que je suis très (trop ?) honnête. Pour le pseudo, ça vient d'un personnage de jeux vidéo qui m'a beaucoup parlé, à l'époque ou j'étais Gamer (quand j'avais le temps, avant la musique...). Je ne vous en dis pas plus, sinon ce serait trop facile ! ;)

 

 

PdA : Tu es le frontman et guitariste du groupe Andemik, fondé en 2008 et aujourd'hui composé de quatre membres (cinq si l'on compte votre producteur). Une belle bande de potes partageant les mêmes passions. D'où te viennent les tiennes pour la musique, l'écriture, la chanson ?

 

F. : J'ai toujours voulu exprimer mes sentiments, mais je ne savais pas comment faire. Lorsque j'ai découvert la musique, que je me suis mis à la guitare, cela a été comme une révélation pour moi : avant, je n'avais pas de raison d'être, d'agir, et du jour au lendemain, tout devenait plus clair et limpide à ce niveau-là. J'avais enfin le sentiment de pouvoir concrétiser toutes mes émotions, et surtout de pouvoir les transmettre et les faire comprendre à un public ! C'est une sensation vraiment incroyable. Par la suite, je me suis mis tout naturellement à composer mes propres musiques et à écrire mes propres textes.

 

 

PdA : Andemik, je le disais à l'instant, c'est une équipe de cinq personnes. Il y a, à tes côtés, donc, Ecina, le bassiste, Lucky, le batteur, JE2F, le deuxième guitariste, et votre producteur, Olivier Jollet. Tu veux bien nous les présenter, nous dire ce que chacun d'eux représente pour toi, pour le groupe ?

 

F. : Dans le groupe, nous sommes quatre, donc, et tous musiciens autodidactes.

 

Ecina est tout simplement mon meilleur ami. Je l'ai connu à l'époque du lycée : lui venait de se mettre à la basse et moi à la guitare. C'est un instrumentiste au niveau hors pair...

 

Lucky faisait parti d'un autre groupe lorsqu'on l'a rencontré. C'était au Gibus, le 22 novembre 2008, très exactement (rires) ! Nous avons accroché direct et sommes restés en contact. Par la suite je l'ai appelé et lui ai proposé de rejoindre la formation. Je pense que les gens ont une aura... Et lui, c'est vraiment quelqu'un de bon.

 

Pour ce qui est de JE2F : c'est tout simplement un petit génie de la guitare... Le genre de jeune homme limite un peu ignorant de sa maîtrise et de ses connaissances prématurées ! Je recherchais un deuxième guitariste : j'ai fini par le rencontrer via le contact d'un ami et nous avons jamé ensemble dans son appartement. Dès les dix premières secondes, j'ai su que c'était lui.

 

Enfin, j'ai rencontré Olivier peu de temps après ma rencontre avec JE2F : c'était en novembre 2010. Après plusieurs échanges par mail, nous avons finalement décidé de nous rencontrer à Paris. Olivier Jollet est un cas rare. C'est un producteur indépendant comme on n'en trouve plus aujourd'hui : avant tout un passionné de musique qui se démène vraiment dans tout ce qu'il entreprend. De plus, c'est quelqu'un de respectueux et de sincère. J'ai une très grande reconnaissance envers lui. Il m'a "trouvé" au moment où j'étais seul, et a tout de suite cerné qui j'étais vraiment, alors qu'on ne se connaissait même pas ! Je lui dois beaucoup. Dès le départ, nous étions sur la même longueur d'ondes.

 

 

PdA : Question un peu décalée, un brin indiscrète. Sex, drugs, Rock 'n' roll... Le troisième élément, ok. Pour le reste, vous vous retrouvez dans ce cliché ?

 

F. : JE2F c'est un peu ça oui ! (rires). Il est très rock 'n'roll comme mec, et c'est pour ça qu'on l'aime ! Moi je suis plus du style "un esprit sain dans un corps sain", je pense. Mais d'une manière générale oui, on s'y retrouve tous plus ou moins ! La musique, c'est notre passion, c'est une vocation. On ne se prend pas la tête en général, on essaie de s'éclater le plus possible quand on est ensemble.

 

 

PdA : Je sais qu'il est plus facile de le vivre que de le décrire, que ces choses-là se font plus facilement avec des notes qu'avec des mots... mais l'exercice est toujours intéressant. Comment définirais-tu votre univers ?

 

F. : Quand on écoute nos titres, on se rend tout de suite compte du bon nombre d'influences musicales venant agrémenter notre univers. On manie aussi bien le Néo-Métal que le Hip Hop du début des années 90, en passant par le Rock des années 70 et 80... On va même jusqu'à puiser pour certains titres dans le courant Techno de la fin des années 90, notamment pour les effets de guitares et autres mélodies entêtantes.

 

En fait, notre univers est un subtil mélange entre le personnel... et l'impersonnel. Je veux dire par là que nous essayons toujours d'extérioriser des sentiments qui nous sont propres, mais tout en faisant bien attention à ce que le public puisse capter ces émotions, comprendre ces messages. En effet, notre monde musical est froid, incisif. Il traite des troubles du passé, d'expériences fortes et lourdes à porter. Nous mettons vraiment l'accent sur la sensibilité, l'interprétation de notre musique.

 

 

PdA : Tu as déclaré lors d'une interview donnée à Nothing but dreams il y a un an vouloir "rallier (tes) idées, (ta) philosophie en musique." Tu veux nous en dire davantage ?

 

F. : Le but, c'est de partager notre expérience et notre ressenti avec notre public. Nous désirons le rallier, l'unifier, et non le perdre ou le séparer. Cela passe donc par un travail approfondi sur les textes, les ambiances musicales et autres atmosphères, le choix des accords etc... Car même si nos textes sont à l'origine personnels, nous faisons néanmoins en sorte de les axer de manière à décrire le mal d'être de toute une génération. Nous voulons que le public puisse ainsi vraiment s'identifier, se reconnaître à travers notre musique. Nous revendiquons toujours l'authenticité. Je pense que quand un sentiment est véritable, il est universel.

 

 

PdA : Quelles sont, parmi vos chansons (créations originales ou reprises), parmi vos performances, celles qui comptent le plus à tes yeux ? Et que tu souhaiterais que nos lecteurs prennent le temps de découvrir, avec une attention particulière ?

 

F. : Toutes les chansons que j'ai écrites sont une partie de moi. Il m'est donc assez difficile d'en choisir une plutôt qu'une autre. Cependant, Point Final et La Faille possèdent deux textes vraiment intéressants.

 

La Faille traite d'un sujet nettement majeur : la Mort. Une fatalité en somme, thème assez récurrent dans mes chansons en général. Ma réflexion, mon expérience de la vie ont fait que je me devais de consacrer une oeuvre à ce sujet: que j'aborde bien évidemment de manière subtile.

 

Point Final, quant à elle, met en avant d'autres aspects psychologiques bien définis : l'esprit d'équipe, la force d'impact, la détermination... C'est un titre très efficace.

 

De ce fait, je pense qu'il est bon de découvrir tous les aspects mis en avant dans nos musiques afin de ne pas passer à coté d'un point en particulier. En effet, celles-ci gravitent autour d'une couleur musicale relativement similaire : c'est notre marque. Mais chacune d'entre elles abordent un ressentiment, un message bien précis : une autre facette, donc. Il serait dommage de passer à côté ;) De plus, j'ai émis comme des sortes de "codes" dans les musiques : souvent, les messages sont implicites ou comportent un double sens. Afin de bien tout assimiler, il est donc nécessaire de se référer à un autre titre. Comme si au final, tout était lié...

 

 

PdA : Quelle place le groupe occupe-t-il dans vos emplois du temps, dans vos vies ?

 

F. : Avec le temps, on a bien appris à se connaître, et donc s'organiser par rapport à Andemik. Nous répétons une fois par semaine dans un studio perso. Chacun travaille chez soi sérieusement, on se fixe les objectifs et directives par mail et ça fonctionne très bien. Même si nos relations sont étroitement liées au groupe, on se voit régulièrement en dehors du projet car nous sommes avant tout une bande de potes !

 

 

PdA : Tu disais dans la fameuse interview citée tout à l'heure ambitionner de "vivre de la musique". Il y a du mieux, aujourd'hui ? Tous frais déduits, vous réussissez à gagner un peu d'argent ?

 

F. : Une chose est sûre, depuis le commencement : le Live est pour nous la meilleure expérience musicale qui soit. C'est totalement une autre façon de vivre, et je pense que cela fait partie de ces choses que l'on ne peut réellement comprendre que lorsqu'on en fait l'expérience soit même.

 

Pour ce qui est de l'aspect financier, en fait cela dépend de beaucoup de facteurs ! Quelle prod nous programme, dans quel cadre, par le biais de qui, etc... C'est encore assez irrégulier. Alors oui, comparé à nos débuts, c'est déjà le jour et la nuit : rien que dans le fait que l'on commence à être davantage pris au sérieux vis à vis des professionnels, des salles... Mais la seule "vraie" solution pour gagner des cachets et ce de manière régulière, c'est de signer avec un tourneur ! On y travaille pour cette année... ;)

 

 

PdA : Quelle est (si vous en avez une !) votre stratégie pour vous faire connaître du plus grand nombre ?

 

F. : Ce qui est certain, c'est que la plus mauvaise des stratégies, c'est de ne pas en avoir une justement !

 

En ce qui nous concerne, nous préférons opérer de la sorte : lentement mais sûrement ! Cela va faire trois ans que l'on travaille avec notre producteur, trois ans que nous passons à peaufiner nos textes, mûrir notre son, travailler nos visuels et notre expérience scénique... Dans la musique, tout peut aller très vite : aussi bien en montant... qu'en descendant ! Il ne faut donc pas se presser !

 

Nous avons pris notre temps avec notre label pour vraiment créer une identité visuelle et musicale, quelque chose de puissant et bien produit. Et nous avons acquis assez d'expérience pour pouvoir enfin prétendre nous mesurer concrètement au milieu. De plus, notre expérience à l'Olympia nous aura beaucoup servi !

 

Pour résumer : nous tentons "l'effet boule de neige". Nous préparons méticuleusement le terrain, en plaçant soigneusement les pions au bon endroit, et ce afin de provoquer au final une réaction en chaîne. Voilà notre stratégie.

 

 

PdA : Vous avez déjà joué au Gibus, au Batofar, à l'Olympia... Bientôt, ce sera la Flèche d'Or. Une excitation particulière ?

 

F. : Cela faisait longtemps que nous voulions monter sur cette scène mythique, mais ne l'espérions pas de sitôt ! Ce n'est pas évident d'être programmé dans ce genre de salle. On dit que c'est quand on s'y attend le moins, que les choses arrivent : il faut croire que c'est notre cas, donc... En tout cas, le travail paie toujours !

 

 

PdA : Pour la troisième et dernière fois, je te cite lors de l'interview Nothing but dreams : "[Enfant], je voulais simplement être quelqu'un d'autre, dans une autre vie." C'est toujours le cas ?

 

F. : Oui oui, c'est toujours le cas ! Pour être honnête, je crois bien que c'est, justement, le travail de toute une vie... Mais je me suis accoutumé à cela...

 

 

PdA : Quels sont vos projets ?

 

F. : Les projets pour Andemik sont les suivants : sortir notre premier EP, être programmés sur les radios nationales (soyons fous), trouver un tourneur afin d’enchaîner les salles, premières parties et festivals, tourner notre premier clip à Berlin, et signer notre premier album en maison de disque. Rien que ça ! ;)

 

 

PdA : Vos rêves ?

 

F. : Bah... être quelqu'un d'autre dans une autre vie quoi... normal ! (rires) Plus sérieusement : réussir à percer dans la musique, parce que ça englobe tout ! Pour ma part, c'est plus universel : je cherche à être heureux...

 

 

PdA : Les critiques sont bonnes, elles saluent votre énergie, votre enthousiasme, votre univers. Vous êtes régulièrement présents, bien placés, dans les concours, les listes de jeunes talents à découvrir. Le public est là, toujours plus nombreux. Que peut-on vous souhaiter ?

 

F. : Qu'il grossisse, à en devenir une armée pour conquérir le monde MOUHAHAHAAA ! Nan je déconne... lol

 

Pour être honnête, nous souhaitons tout simplement faire connaitre notre musique à un public aussi large possible. Notre pari est de faire une musique accessible aux gens, de 7 à 77 ans !

 

 

PdA : Quelque chose à ajouter ?

 

F. : La Vérité est la seule clef universelle.

 

 

PdA : Merci infiniment !

 

F. : Merci à toi !

 

 

Andemik 2

(Je2F, FirKraag, ECINA, LUCKY)

 

 

Je te remercie à nouveau, Loïc, pour tes réponses enthousiastes, sincères, souvent touchantes. Tous mes voeux de succès et de bonheur vous accompagnent, toi et toute la team ! Et vous, que pensez-vous de Andemik ? Postez vos réponses - et vos réactions - en commentaire ! Nicolas alias Phil Defer

 

 

 

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Vous pouvez retrouver Andemik...

 

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En concert, notamment @ La Flèche d'Or, le 28 septembre, au Bataclan le 12 octobre !

 

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Commentaires
P
Jeunes, talentueux, authentiques, ils sont super !<br /> <br /> Allez-y à fond les gars !
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