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Paroles d'Actu
presidentielle
15 décembre 2011

Jacques Borie : "L'espéranto, une langue équitable, neutre et citoyenne"

On ne compte plus les sondages de second tour opposant Nicolas Sarkozy à François Hollande. J'ai pris le parti de donner la parole à des candidats qui, loin de tirer des plans sur la comète, se battent tous les jours pour être présents au premier tour, faire entendre leur voix. Ils n'ont pour l'instant qu'un chiffre en tête : 500. Le nombre de parrainages d'élus requis pour se présenter aux suffrages des Français. Et lorsque l'on n'a avec soi ni élus locaux, ni grosse organisation, cette bataille là est forcément difficile. Après Maxime Verner, Nicolas Dupont-Aignan, la parole à M. Jacques Borie, qui a accepté de répondre à mes questions. Je l'en remercie. Phil Defer.  EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

JACQUES BORIE

Candidat à l'élection présidentielle  -  Europe - Liberté

 

"L'espéranto, une langue équitable,

 

neutre et citoyenne"

 


(Photo : Fournie par M. Borie)

 

 

Q : 25/11/11

R : 12/12/11

 

 

 

Paroles d'Actu : Pourriez-vous vous présenter en quelques phrases pour qui ne vous connaîtrait pas ?

 

Jacques Borie : J'ai 46 ans, père de deux enfants (deux fils de 16 et 5 ans), j'habite Evry dans l'Essonne (91) et suis restaurateur.

 

J'ai été dans le passé militant actif à Amnesty International, délégué syndical CGT, président du comité de vigilance contre l'extrême droite dans les Hauts-de-Seine, membre du Parti radical de gauche pendant une dizaine d'années.

 

 

PdA : Qu'est-ce qui a fait naître en vous cet engagement politique ?

 

J.B. : Mon humanisme, ma révulsion de toutes les formes d'injustice.

 

 

PdA : Quel cheminement personnel vous a conduit à briguer aujourd'hui la présidence de la République ?

 

J.B. : Je souhaite apporter une voix différente de celle des autres candidats, qui, pour la plupart, sont complètement déconnectés du terrain, n'ont pas connu les "galères" du quotidien du Français moyen.

 

 

PdA : En quoi consiste votre programme, et quelles sont vos idées principales ?

 

J.B. : Les axes principaux sont la laïcité, le non-cumul strict des mandats quels qu'ils soient et l'Europe fédérale.Vous y trouverez également la reconnaissance et l'incitation à l'apprentissage de l'espéranto. Rendre le vote obligatoire, car ce n'est pas qu'un droit mais un devoir, en contrepartie, le vote blanc sera reconnu comme suffrage exprimé. La défense des services publics, l'interdiction des financements publics aux écoles privées, l'aide au monde rural, etc...

 

 

PdA : Quels sont vos arguments pour obtenir vos parrainages ? Qu'est-ce qui convainc les élus ?

 

J.B. : Je trouve mes parrainages exclusivement dans les petites communes suite à mes prises de positions concernant le monde rural.

 

 

PdA : Un peu de politique fiction. Nous sommes au lendemain de votre victoire au second tour de la présidentielle. Ce fut serré, mais c'est acquis ! Quelles sont vos premières mesures ?

 

J.B. :

- Fonder une sixième république avec le non cumul des mandats, des mesures pour éviter les conflits d'intérêts (aucun élu ne peut être dirigeant d'une société passant contrat avec l'Etat ou posséder un média, par exemple), les élections à la proportionnelle, le vote obligatoire, la reconnaissance du vote blanc, l'inscription de la loi de séparation des églises et de l'Etat dans la constitution.

- Augmentation du smic à 1400 euros bruts, baisse des charges salariales des entreprises de 10% pour les contrats à longue durée.

- Suppression du concordat afin que la laïcité soit une et indivisible dans la République.

 

 

PdA : Que vous inspire la situation socio-économique actuelle de notre pays ? Que proposez-vous pour améliorer les choses ?

 

J.B. : La situation actuelle est castatrophique et les solutions apportées par les principaux candidats n'amélioreront pas les choses, bien au contraire. On ne fait pas repartir une économie par l'austérité. Pour cela, il faut redonner du pouvoir d'achat aux salariés en augmentant les salaires, baisser les charges salariales pour aider les entreprises à embaucher, taxer les revenus du capital à un niveau supérieur à ceux du travail, taxer les transactions financières, créer une taxe carbone affectant les produits venant de l'étranger.Il faut créer une Europe fédérale politique et non seulement économique. La BCE doit impérativement pouvoir prêter directement aux Etats membres plutôt que d'enrichir les banques !!!

 

 

PdA : Quid de l'état du monde ? (crises financières et économiques, Europe, révolutions, tensions...)

 

J.B. : La crise financière est exclusivement due aux spéculations. Les agences de notation ne doivent, en aucun cas, avoir la possibilité de pouvoir noter un Etat.

 

L'Europe n'avancera que si elle est fédérale, nous devons re(construire) une Europe des peuples. Nous avons créé l'Europe à l'envers, nous aurions dû avant toute chose avoir une base politique solide avant de créer une Europe économique.

 

Concernant les révolutions, il faut de toutes les manières, lutter contre toute forme de dictature. Les peuples doivent pouvoir choisir librement leurs dirigeants, je soutiens donc tous ces mouvements pour peu qu'ils ne soient pas téléguidés par un pays tiers.

 

 

PdA : Politique-fiction (encore)... Vous êtes à l'Elysée. L'Iran, qui vient de se doter de l'arme atomique, menace de lancer un missile sur Tel Aviv si les Israéliens n'évacuent pas les territoires sous 48 heures. En tant que Chef de l'État, que faites-vous ?

 

J.B. : Si j'étais élu, une de mes priorités sera que la Palestine soit réellement indépendante et membre de l'ONU, ce qui calmerait grandement les tensions.Cependant, si cette menace était réelle, je ferai bien entendu savoir à l'Iran que la réplique sera égale à leur attaque. Cela étant, il serait étonnant que l'Iran s'amuse à ce jeu, sachant ce qu'elle risquerait et que les Israéliens n'hésiterait pas à lancer une attaque préventive...

 

 

PdA : Quel regard portez-vous sur Nicolas Sarkozy en tant que président ? Sur quels points vous inspireriez-vous ou vous démarqueriez-vous de lui ?

 

J.B. : Je n'ai vu de lui qu'un diviseur, opposant les Français aux étrangers, les fonctionnaires aux salariés du privé. C'est sur ce point que je me démarquerai le plus de lui, me voulant plutôt rassembleur. Le seul point que je lui envie est son dynamisme (mais pas son "excitation")

 

 

PdA : Qu'avez-vous ressenti au soir du 21 avril 2002 ? Croyez-vous que cela puisse se reproduire ?

 

J.B. : J'étais au siège du PRG en compagnie de Christiane Taubira. Même si j'en avais eu écho dans l'après midi, j'ai été extrêmement choqué. Etant d'autant plus président du comité de vigilance dans le 92, j'ai eu l'impression d'un échec collectif et personnel. Je vois plus le risque pour 2012 d'un 21 avril à l'envers.

 

 

PdA : Quels seront, pour vous, les grands défis de ce 21è siècle ? Comment y faire face ?

 

J.B. : Je ne vais pas être original en disant que le grand défi de ce siècle est avant tout écologique. Nous devrons trouver très rapidement des énergies alternatives remplaçant le nucléaire et les énergies fossiles.

 

 

PdA : On a tous été marqués par des évènements d'actualité, pour telle ou telle raison. Quels ont été les vôtres ?

 

J.B.. : Le 11 septembre 2001 bien entendu par la barbarie que peuvent avoir les être humains mais aussi par la conséquence des politiques internationales de par le passé.

 

 

PdA : Quelle est votre "vision de la France" ?

 

J.B. : Une France humaine, laïque et solidaire.

 

 

PdA : Quels sont les personnages historiques, ou plus simplement les personnalités, connues ou inconnues, qui vous inspirent, vous portent ?

 

J.B. : Les personnages historiques qui m'inspirent sont avant tout des hommes et des femmes ayant lutté contre l'ordre établi : Gandhi, Mandela, Aung San Suu Kyi, Tjibaou,...

 

 

PdA : En privé, qu'aimez-vous faire, que ce soit en terme de culture (lectures, cinéma, musique, télévision...), de loisirs, etc ?

 

J.B. : J'aime le cinéma, le théatre, les musées. Je lis également beaucoup.

 

 

PdA : Avez-vous une devise dans la vie, et si oui quelle est-elle ?

 

J.B. : C'est une erreur de vivre selon le mode d'autrui et de faire une chose uniquement parce que les autres la font... C'est un bien inestimable de s'appartenir à soi-même (Sénèque)

 

 

PdA : Quel usage faites-vous des nouvelles technologies et notamment d'Internet ? Chats, forums, sites communautaires, actualités, achats en ligne...?

 

J.B. : Je suis connecté quasiment en permanence sur Facebook et Twitter que j'utilise pour la campagne mais aussi à titre personnel. Je suis également les actualités par le biais d'internet et suis régulièrement des forums. Par contre, je n'achète jamais en ligne.

 

 

PdA : Un petit "scoop" vous concernant, quelque chose dont vous n'auriez encore jamais parlé en public mais que vous aimeriez aborder ici ? (une passion, que sais-je...)

 

J.B. : Ayant toujours été transparent, je ne vois pas de scoop me concernant...

 

 

PdA : Finalement, pourquoi VOUS plus qu'un(e) autre à la présidence ? Donnez-nous un argument infaillible !

 

J.B. : Parce que je suis issu d'une famille ouvrière, que j'ai connu les problèmes que les Français peuvent avoir et que je ne suis plus adhérent d'aucun parti n'ayant jamais voulu tremper dans certaines "magouilles".

 

 

PdA : Dernière question, qui n'en est pas une, puisqu'elle est "libre". Je vous invite à l'utiliser pour compléter cette interview, par tout ce qui vous passe par la tête. Un petit message, une anecdote inédite... N'hésitez pas !

 

J.B. : Votez en votre âme et conscience, ne croyez pas aux solutions miracles et à ceux qui ne savent qu'attiser les haines.

 

 

 

Après réception de ses réponses, j'ai souhaité interroger M. Borie sur l'espéranto (12/12)

 

 

 

PdA : Pourquoi l'espéranto est-il si important à vos yeux ? Si vous étiez aux responsabilités, que feriez-vous pour le promouvoir ?

 

J.B. : L'esperanto est important pour diverses raisons. L'Europe s'est faite à l'envers, sans les peuples, sans les citoyens. Pour construire une Europe qui soit acceptée par les citoyens, il faut qu'ils soient au coeur de la construction européenne et que cette construction soit démocratique. Mais comment les citoyens européens pourraient construire l'europe ensemble s'ils ne peuvent pas communiquer librement entre eux ? Nous devons avoir une langue commune pour cela (et non pas une langue unique !) et celle-ci doit être neutre, n'appartenir a aucun pays, l'anglais ne correspond donc pas. De plus l'anglais est la langue du pays européen le plus euro-septique (voir l'actualité...) mais aussi la langue des Etats Unis d'Amérique... Nous devons donc nous démarquer et avoir notre langue, une langue équitable, neutre et citoyenne. De plus cette langue est 10 fois plus rapide a apprendre que toute autres, elle a bien d'autres avantages, mais ce serait trop long a développer ici. Si j'étais élu, tout d'abord, je reconnaîtrais l'esperanto comme n'importe quelle autre langue. Actuellement, il n'est pas possible d'apprendre l'esperanto en LV1 ou LV2 au collège ou au lycée car elle n'est pas reconnue. Ensuite j'en ferais publiquement la promotion, tant en France que dans l'ensemble des pays européens, aux Européens ensuite d'en faire la seconde langue commune de l'Europe.

 

 

 

Dernière question suite à réception de la réponse sur l'espéranto... (13-14/12)

 

 

 

PdA : De combien de parrainages disposez-vous à l'heure où je vous parle ? Que vous inspire ce système des 500 parrainages ? Quelle alternative lui préféreriez-vous ?

 

J.B. : Pour ce qui est du système de parrainages, je souhaite que l'on retourne à l'anonymat de ceux-ci. Je rappelle que c'était une promesse de Nicolas Sarkozy qui ne fut pas tenue, comme tant d'autres.

 

Nous pourrions également avoir recours au parrainages citoyens (500 000 signatures citoyennes par exemple).

 

En tout cas, il faut changer le système actuel, favorable au bipartisme.

 

 

 

Je tiens à remercier M. Borie pour les réponses qu'il a bien voulu me faire parvenir. Je lui souhaite bonne chance et espère qu'il pourra faire entendre ses idées. Si cet entretien pouvait permettre ne serait-ce qu'à quelques personnes de prendre conscience de son existence, alors j'en serais heureux. Je tiens également à remercier particulièrement M. Bizet qui a fortement facilité mes contacts avec M. Borie et a été au fil de l'élaboration de cet article un interlocuteur fort sympathique ! Phil Defer

 

 

 

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Modification de la présentation de l'article le 8 juillet 2012

 

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9 septembre 2011

Maxime Verner : "Les jeunes sont un espoir dans ce monde de plus en plus fou"

Maxime Verner se présente à l'élection présidentielle de 2012 avec un objectif clair : y porter "la voix de la jeunesse". Une jeunesse dont on dit souvent qu'elle se désintéresse de la politique, souvent d'ailleurs parce que la politique donne, à tort ou à raison, l'impression de se désintéresser d'elle. M. Verner a accepté de répondre à mes questions, je l'en remercie. Une exclusivité F21-PdA, par Phil Defer.  EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

MAXIME VERNER

Candidat à l'élection présidentielle

 

"Les jeunes sont un espoir dans ce monde

 

de plus en plus fou"

 

https://storage.canalblog.com/41/77/871067/68098312.jpg

(Photo : Fournie par Maxime Verner)

 

 

Q : 27/07/11

R : 31/08/11

 

 

 

Paroles d'Actu : Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

 

Maxime Verner : Je suis un étudiant de 21 ans, qui n'a eu de cesse de m'engager depuis mon plus jeune âge. Militant associatif, je préside l'association des Jeunes de France et porte la voix de la jeunesse à l'élection présidentielle de 2012.

 

 

PdA : Qu'est-ce qui a fait naître en vous cet engagement politique ?

 

M.V. : Les injustices m'ont toujours révolté, et je voyais tellement de talents et de forces dans mon environnement, à la campagne puis en banlieue, qui étaient sous-estimés et sous-utilisés, que j'ai voulu partir à la rencontre de chacun de mes concitoyens pour les connaître, les comprendre, les rendre plus épanouis. Et je me suis engagé tout naturellement en politique, avec mon esprit d'indépendance et mon sens des responsabilités.

 

 

PdA : Quel cheminement personnel vous a conduit à briguer aujourd'hui la présidence de la République ?

 

M.V. : J'ai commencé par inscrire par procuration sur les listes électorales les citoyens de mon quartier, ma ville, ma région... Puis je me suis porté candidat, le jour de mes 18 ans, aux élections municipales et cantonales de Bron (Rhône, 40 000 habitants). Avec ma liste de 39 citoyens, avec nos 23 ans de moyenne d'âge, nous avons transformé les idées reçues sur les jeunes des quartiers populaires. Nous avons d'ailleurs recueilli 8 à 15 % dans ces quartiers. Puis j'ai été à l'origine de la loi sur l'éligibilité à 18 ans à toutes les élections, pour laquelle je me suis battu de 2007 à 2011. Elle a été adoptée et promulguée en avril dernier, et depuis décembre 2010, je porte la voix de la jeunesse, cette générosité envers l'avenir, à l'élection présidentielle. J'ai publié le 9 juin dernier mon manifeste, "Jeunes de tous les âges, unissons-nous ! " (Ed. Max Milo) pour présenter mes 89 propositions.

 

 

PdA : En quoi consiste votre programme, et quelles sont vos idées principales ?

 

M.V. : Elles sont nombreuses, mais ont pour objectif de donner plus d'autonomie et de confiance aux jeunes, de les rapprocher des aînés, de leur faire accéder à un premier emploi durable et à une liberté pour tous, de faire d'eux les moteurs de nouvelles solidarités entre les territoires, les générations et les classes, et enfin que notre jeunesse soit innovante, ambitieuse. Par exemple, je propose le permis gratuit, financé par les grands acteurs du marché de la route, et des résidences intergénérationnelles.

 

 

PdA : Comment comptez-vous vous y prendre pour être effectivement présent au premier tour ?

 

M.V. : Je vais à la rencontre des élus dans toute la France. J'ai déjà obtenu 113 parrainages en un été, et je vais mettre les bouchées doubles. Je souhaite porter une alternative indépendante et républicaine au premier tour, et je ferai tout pour y être présent. Je suis confiant.

 

 

PdA : Quels sont vos arguments pour obtenir vos parrainages ? Qu'est-ce qui convainc les élus ? (Q.-R. en plus, en septembre)

 

M.V. : Je parle simplement aux élus, des problèmes de la jeunesse, de la solution que je propose : le lien entre les générations. Et j'écoute les problématiques locales qui les concernent. Et ils sont convaincus par la simplicité, l'honnêteté de la démarche, et la relation que l'on noue.

 

 

PdA : Un peu de politique fiction. Nous sommes au lendemain de votre victoire au second tour de la présidentielle. Ce fut serré, mais c'est acquis ! Quelles sont vos premières mesures ?

 

M.V. : Ma première mesure serait de faire voter la politique publique de la jeunesse pour laquelle j'ai été élu. Et je commencerai par l'autonomie, pour soulager les jeunes et leurs familles, et mettre en place une société plus horizontale, où chacun aurait sa chance d'apporter tout son potentiel, toutes ses idées.

 

 

PdA : Que vous inspire la situation socio-économique actuelle de notre pays ? Que proposez-vous pour améliorer les choses ?

 

M.V. : Beaucoup d'inquiétudes, car les écarts se creusent et la France ne semble plus être un pays qui a des idées. Les jeunes ont peur de la mondialisation, alors qu'elle est une chance pour eux. Nous devons redevenir un modèle, un exemple, un fer de lance, et cela passera par nos gardiens de la République, nos générations futures. Je propose donc d'investir sur nos jeunes pour qu'ils donnent un nouveau souffle à une démocratie en crise.

 

 

PdA : Même question pour la situation du monde (crises financières et économiques, révolutions, tensions...).

 

M.V. : Je pense que les jeunes sont en train de mettre en place le mouvement de masse qui transformera le plus la société au XXIe siècle. Dix ans après le 11-Septembre, les jeunes renversent les régimes autoritaires pour accéder à plus de justice sociale, ils prennent des risques et donnent l'exemple à tous. Ils sont un espoir dans ce Monde de plus en plus fou, qui va de crise en crise et dont on ne se rappelle plus le nombre de guerres en cours. Je crois en l'Europe, et je pense que nous avons un rôle à jouer, nous les jeunes, pour réveiller l'idéal de paix et de coopération.

 

 

PdA : Politique-fiction (encore)... Vous êtes à l'Elysée. L'Iran, qui vient de se doter de l'arme atomique, menace de lancer un missile sur Tel Aviv si les Israéliens n'évacuent pas les territoires sous 48 heures. En tant que Chef de l'Etat, que faites-vous ?

 

M.V. : Là encore, la jeunesse iranienne s'organise pour accéder à une démocratie plus libérale. J'ai vécu en Turquie de février à mai 2011 et je me suis posé souvent la question. Je crois que le travail fait sur la reconnaissance d'un Etat palestinien par la communauté internationale nous préservera de cette catastrophe, mais devant une telle menace il faudrait être intraitable, si le dialogue est rompu. Et ce que je ferai, ce serait un appel à toute la jeunesse et au peuple iranien pour renverser celles et ceux qui lanceraient une telle menace.

 

 

PdA : Quel regard portez-vous sur Nicolas Sarkozy en tant que président ? Sur quels points vous inspireriez-vous ou vous démarqueriez-vous de lui ?

 

M.V. : Il a été un président dynamique, mais qui n'a pas su enrayer les effets de la crise. Son énergie et sa conviction sont des modèles, mais sa vision de la politique, celle de la décision sur l'opinion et du rythme au quotidien, ne me conviennent pas. Cette logique de professionnels de la politique déstabilise la démocratie, il faut des citoyens plus représentatifs dans le jeu politique.

 

 

PdA : Qu'avez-vous ressenti au soir du 21 avril 2002 ? Croyez-vous que cela puisse se reproduire ?

 

M.V. : Je n'ai pas été si surpris, je savais que la France mettrai un jour l'extrême-droite au second tour, mais je pensais le voir plus tard dans ma vie. Cet électrochoc a lié les générations, pour défendre la République. Mais depuis, personne n'a su rendre le sens de la République à nos concitoyens, donc cela peut bien sûr se reproduire. Je me présente d'ailleurs en partie pour être une alternative à ce vote de contestation, qui peut encore une fois déstabiliser la République en 2012.

 

 

PdA : Quels sont, pour vous, les grands enjeux de ce XXIè siècle, et comment y faire face ?

 

M.V. : La liberté, l'égalité, la fraternité. Je pense que ce sont les jeunes, et leur capacité à résister, à construire, leur énergie, qui nous permettra de retrouver du sens et une réalité à nos aspirations.

 

 

PdA : On a tous été marqués par des évènements d'actualité, pour telle ou telle raison. Quels ont été les vôtres ?

 

M.V. : Evidemment la chute de Kadhafi. Cette vague d'espoir porté dans le monde arabe depuis neuf mois est un enfantement sans précédent. Voir la démocratie en gestation, c'est intéressant, et ca devrait montrer aux Français tous les sacrifices qui ont été ceux de nos aînés pour que nous puissions vivre en démocratie aujourd'hui.

 

 

PdA : Quelle est votre "vision de la France" ?

 

M.V. : Je pense au passé et à l'avenir de notre pays, et ma vision est celle d'un pays qui donne l'impulsion, la direction, qui voit loin, qui a des idées et le courage de les mettre en oeuvre. C'est finalement l'idée d'un arrière-petit-fils d'immigrés, qui voit la France comme la terre d'accueil parfaite, celle de tous les possibles, du vivre-ensemble.

 

 

PdA : Quels sont les personnages historiques, ou plus simplement les personnalités, connues ou inconnues, qui vous inspirent, vous portent ?

 

M.V. : Mes parents, et toutes les personnes que je rencontre, partout en France. Leur bon sens et leur amour de l'autre m'ont toujours donné la confiance de porter leur voix, de me battre pour eux, pour leur vision de la France.

 

 

PdA : En privé, qu'aimez-vous faire, que ce soit en terme de culture (cinéma, musique, télévision...), de loisirs, etc ?

 

M.V. : J'aime sortir avec mes amis, et j'ai toujours été un passionné de littérature et de musique. J'ai pratiqué, mais sans grand succès, je suis meilleur en lecture et en écoute (rires)

 

 

PdA : Avez-vous une devise dans la vie, et si oui quelle est-elle ?

 

M.V. : J'en ai plein. Mais je veux surtout voir la vie comme je la voudrai, et non telle qu'elle est. Tout est possible.

 

 

PdA : Quel usage faites-vous des nouvelles technologies et notamment d'Internet ? Chats, forums, sites communautaires, actualités, achats en ligne...?

 

M.V. : J'achète des livres en ligne et je suis sur Twitter et Facebook. Je tiens mon blog et ma webTV et je réponds à mes mails. Je consulte plus l'Internet sur mes smartphones que sur mon ordinateur.

 

 

PdA : Finalement, pourquoi VOUS plus qu'un(e) autre à la présidence ? Donnez-nous un argument infaillible !

 

M.V. : Car je défends une politique d'avenir, car je n'ai pas un programme fait pour un mandat ou pour l'électeur moyen, mais pour les générations futures.

 

 

PdA : Dernière question, qui n'en est pas une, puisqu'elle est "libre". Je vous invite à l'utiliser pour compléter cette interview, par tout ce qui vous passe par la tête. Un petit message, une anecdote inédite... N'hésitez pas !

 

M.V. : Merci de l'invitation, je vous invite à poursuivre le dialogue sur http://www.facebook.com/verner2012.

 

 

Merci encore à Maxime Verner pour ses réponses. Je lui souhaite bon courage pour l'obtention de ses parrainages, espérant pour la démocratie qu'il puisse effectivement être présent lors du premier tour, le 22 avril 2012 ! Phil Defer

 

 

 

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Le blog de Maxime Verner

 

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Modification de la présentation de l'article le 8 juillet 2012

 

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12 juillet 2011

Olivier Besancenot : "La politique, ça ne doit pas être un métier"

En 2002, un inconnu réalise une entrée remarquée sur la scène politique nationale. À 28 ans à peine, Olivier Besancenot est candidat à l'élection présidentielle, il porte les couleurs de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Il réalise cette année-là le score honorable de 4,25%, un score supérieur à celui de Robert Hue (Parti communiste) mais inférieur à celui d'Arlette Laguiller (5,72%). Cinq ans plus tard, en 2007, il sera de nouveau candidat. Il avait accepté de répondre à un long questionnaire que je lui avais adressé en octobre ou novembre 2006, je l'en remercie de nouveau ici. Une exclusivité F21-PdA.  ARCHIVE

 

 

ARCHIVE EXCLUSIVE DE 2006 - PAROLES D'ACTU

OLIVIER BESANCENOT

Candidat à l'élection présidentielle de 2007, pour la Ligue communiste révolutionnaire

 

"La politique, ça ne doit pas

 

être un métier"

 

https://storage.canalblog.com/23/33/871067/66463759.jpg

(Photo : fr.electionsmeter.com)

 

 

Q : ??/11/06

R : 03/12/06

 

 

 

Paroles d'Actu : Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

 

Olivier Besancenot : Je suis né en 1974 (quand Giscard a été élu président... quelques mois avant le coup d'état de Pinochet financé par la CIA contre Allende au Chili, mais aussi à quelques jours de la révolution portugaise qui a viré le dictateur Salazar, bref quand même un peu du bon...). Ca va faire dix ans que je suis facteur, et seulement deux fois (sans doute la dernière d'ailleurs) que je me présente aux élections présidentielles.

 

 

PdA : Qu'est-ce qui a fait naître en vous cet engagement politique ?

 

O.B. : Ma première révolte, elle est née contre le racisme. Déjà, le FN était monté dans les votes, et chacun (Mitterrand comme Chirac) tentaient de s'en servir pour affaiblir le "parti d'en face" (on a vu ce que ça a donné en 2002...). En militant au début dans SOS Racisme (fondé par des militant-e-s de la LCR principalement, dont certains l'ont quitté depuis), j'y ai croisé beaucoup de militantes et militants de la LCR. Et j'ai trouvé leur analyse beaucoup plus intéressante que celle des autres, plus proche de moi, de ce que mes potes et moi on vivait quotidiennement (donc, pas le soutien inconditionnel à l'URSS comme le PCF par exemple, ni la conversion au libéralisme du PS).

 

 

PdA : Quel cheminement personnel vous a conduit à briguer aujourd'hui la présidence de la République ?

 

O.B. : Déjà, c'est une décision collective, des militantes et militants de la LCR, lors de la Conférence Nationale de juin dernier, qui l'a décidé, et j'ai accepté. Pas parce que dormir dans un palais de lambris comme l'Elyseé me fait rêver, mais justement parce que je ne veux plus de palais de lambris réservés à un-e seul-e ! Un journaliste écrivait d'ailleurs récemment que je ne rêvais pas de l’Elysée tous les matins en me rasant. Oui, j’assume, parce que je fais volontiers mienne la formule de Louise Michel : « tant que le pouvoir ne sera pas partagé par toutes et tous il donnera le vertige ». Chacun peut s’apercevoir tous les jours en regardant le JT de 20 h combien cette vieille formule qui date de la Commune de Paris en 1871 est d’une brûlante actualité.

 

 

PdA : En quoi consiste votre programme, et quelles sont vos idées principales ?

 

O.B. : Ouhla, un programme, c'est long ! Bon, allez, je pourrais vous dire d'aller jeter un oeil sur le site de la LCR (http://www.lcr-rouge.org) ou sur mon blog (http://www.besancenot2007.org) pour le lire, mais en gros, je vais quand même vous le résumer :

* Emploi, salaires :

   - Interdiction des licenciements et maintien du CDI comme seule norme légale d'emploi

   - Aucun revenu inférieur au SMIC

   - Augmentation du SMIC à 1500 euros nets (et non pas brut...), et augmentation de tous les revenus de 300 euros.

   - Réduction du temps de travail à 32h, sans réduction de salaire, ni flexibilité, et avec nouvelles embauches correspondantes

* Ecologie :

   - Développement du ferroutage et interdiction du transport routier de marchandise longue distance

   - Sortie rapide du nucléaire, et financement conséquent de la recherche sur les énergies non-polluantes

   - Arrêt de toutes les cultures OGM

Ca y est, je sens déjà que je suis trop long, parce qu'il y en a encore bien plus ! Le plus simple, quand même, c'est de vous faire votre propre idée en allant voir tout ça sur http://besancenot2007.org/rubrique=4.php3?id_rubrique=4 (Comment ça je suis flemmard ? La politique, c'est aussi à vous de faire le boulôt, de vous renseigner, de vous inscrire sur les listes électorales ! Les "hommes et femmes politiques" ne sont supposé-e-s être que des représentants, donc à vous de faire de la politique pour que d'autres n'en fassent pas à votre place ;o). Et puis bon, on est dimanche, et je n'ai pas eu de jours de repos depuis...trop longtemps !)

 

 

PdA : Un peu de politique fiction. Nous sommes au lendemain de votre victoire au second tour de la présidentielle. Ce fut serré, mais c'est acquis ! Quelles sont vos premières mesures ?

 

O.B. : La première, ce serait déjà de supprimer la fonction présidentielle (et donc de quitter le poste...). Ensuite, augmentation générale des salaires (il y a l'argent, plus que largement, donc aucun problème là-dessus, et si on veut empêcher que les "capitaux" partent, il suffit de prendre exemple actuellement sur les multinationales des OGM, qui font saisir par l'Etat les comptes en banque des militants anti-OGM pour voir que si c'est faisable par eux, ça peut être faisable dans l'autre sens aussi...)

 

 

PdA : Que vous inspire la situation socio-économique actuelle de notre pays ? Que proposez-vous pour améliorer les choses ?

 

O.B. : Comme tout le monde, mes potes, mes voisins, les camarades de la LCR, chaque jour, c'est plusieurs plans de licenciements partout ! Alors des dizaines d'années de politique droite-gauche qui ne règlent rien, on en voit les conséquences tous les jours autour de nous. Et ça fait 30 ans qu'on donne des subventions aux entreprises, qu'on les exonère de cotisations sociales, soit-disant pour faire baisser le chômage. On voit le résultat... Pour améliorer les choses, il suffirait de prendre des mesures politiques, jamais prises : interdiction des licenciements, augmentation des revenus, taxation des revenus financiers, bref, de prendre l'argent où il est, puisque le MEDEF de son côté, sait bien où le prendre aujourd'hui... Pourquoi pas nous, toutes et tous ensemble ? (mais bon, le plus simple, et le plus court, pour ne pas dépasser quinze pages sur votre forum, ce serait encore une fois de lire notre programme, beaucoup plus détaillé)

 

 

PdA : Même question pour la situation du monde.

 

O.B. : Soutenir toutes les résistances démocratiques à l'impérialisme (Palestine, Bolivie, Vénézuéla, Liban, etc.), imposer politiquement aux Etats-Unis et à la Chine la signature des accords de Kyoto et même les renforcer (puisqu'ils sont déjà maintenant dépassés tellement l'urgence écologique est grande !), supprimer le droit de véto et le statut de membre permanent de l'ONU, plein de boulot en gros, avec en plus plein de partenaires au niveau international pour le faire ! On est pas isolés !

 

 

PdA : Politique-fiction (encore)... Vous êtes à l'Elysée. L'Iran, qui vient de se doter de l'arme atomique, menace de lancer un missile sur Tel Aviv si les Israéliens n'évacuent pas les territoires sous 48 heures. En tant que Chef de l'Etat, que faites-vous ?

 

O.B. : Déjà, je suis pour le désarmement nucléaire total, non seulement de l'Iran, qui ne l'a pas encore, mais aussi de la France, des Etats-Unis, et d'Israel, entre autres, qui eux l'ont déjà ! Ensuite, il y a déjà eu des centaines de résolutions de l'ONU non appliquées qui demandent à Israel de quitter les territoires occupés. Donc, soutenir la résistance démocratique palestinienne, et faire respecter par Israel le départ des territoires, désarmement multilatéral nucléaire.

 

 

PdA : Quel regard portez-vous sur Jacques Chirac en tant que président ? Sur quels points vous inspireriez-vous ou vous démarqueriez-vous de lui ?

 

O.B. : En désaccord sur tout ! Même si sur l'Irak, Supermenteur a été plus "raisonnable" que Bush, ça ne l'a pas empêché d'envoyer des troupes françaises en Afghanistan, en Côte d'Ivoire, etc. Donc, démarquement total sur tout, puis dépassement, comme au foot !

 

 

PdA : Qu'avez-vous ressenti au soir du 21 avril 2002 ? Croyez-vous que cela puisse se reproduire ?

 

O.B. : D'abord, alors que pourtant la LCR avait fait un bon "score", on n'a pas fait la fête, parce qu'on a appelé tout de suite à une manif contre Le Pen ! Donc, belle gueule de bois... Le meilleur moyen pour que cela ne se reproduise pas, c'est encore que la gauche arrête de trahir, et mène une vraie politique de gauche. Et vu le programme du PS, on en est loin... Si les électrices et électeurs de gauche ne vont pas voter, les électeurs du FN eux, y vont tout le temps ! Ensuite, instrumentalisé par le PS et le RPR à ses débuts, le FN a profité des politiques libérales menées par les différents gouvernements qui nous mènent droit dans le mur, pour jouer la carte du tout sécuritaire, reprise très vite par Sarko, et même Ségo (les jeunes en caserne...). Donc, parler de l'insécurité sociale ! De ce que vivent au quotidien les salarié-e-s, retraité-e-s, étudiant-e-s et chômeur-se-s en France, plutôt que de nous passer en boucle Sarkozy au JT tous les soirs !

 

 

PdA : Quels sont, pour vous, les grands enjeux de ce XXIè siècle, et comment y faire face ?

 

O.B. : Changer de monde ! Ca fait des siècles qu'on est sous un régime capitaliste (et le stalinisme en Russie ou ailleurs n'a pas aidé...), et on voit où ça mène ! Que la politique ne soit plus le gagne-pain d'une minorité, mais que toutes et tous, en France, comme ailleurs, et comme on le fait déjà dans la rue à Seattle, aux Forums Sociaux, la politique soit l'affaire de toutes et tous ! Ensuite, les deux grands chantiers seront l'écologie, et une autre répartition des richesses (85% des ressources et des richesses de la planète sont dans les mains de 11% des plus riches du monde...).

 

 

PdA : On a tous été marqués par des évènements d'actualité, pour telle ou telle raison. Quels ont été les vôtres ?

 

O.B. : La victoire contre le CPE, alors que le PS nous expliquait qu'il fallait attendre 2007 pour le changement, et qu'heureusement, personne n'a attendu pour gagner !

 

 

PdA : Quelle est votre "vision de la France" ?

 

O.B. : Une France ouverte sur le monde, qui accueille toutes celles et ceux qui le souhaitent. Une France qui ne va pas exploiter d'autres pays ou y imposer sa loi, solidaire, égalitaire, féministe, écologiste. Et à terme, la disparition de nos petites frontières étriquées !

 

 

PdA : Quels sont les personnages historiques, ou plus simplement les personnalités, connues ou inconnues, qui vous inspirent, vous portent ?

 

O.B. : Louise Michel, parce que féministe, révolutionnaire. Che Guevara, parce qu'internationaliste, révolutionnaire aussi, et antistalinien. Malcolm X peut-être aussi, pour son combat pour l'égalité ? Et bien sûr, ma compagne et mon fils (même si pour ce cas, c'est moi qui le porte plus que l'inverse...)

 

 

PdA : En privé, qu'aimez-vous faire, que ce soit en terme de culture (cinéma, musique, télévision...), de loisirs, etc ?

 

O.B. : Jouer au foot avec des potes, écouter du rap, jouer avec mon gamin, et surtout, trouver un peu de temps à moi, pour le partager avec ma compagne, et mes potes ! (et ça, c'est rare...)

 

 

PdA : Avez-vous une devise dans la vie, et si oui quelle est-elle ?

 

O.B. : Pas de devise...ou sinon, Un autre monde est possible !

 

 

PdA : Quel usage faites-vous des nouvelles technologies et notamment d'Internet ? Chats, forums, actualités, achats en ligne...?

 

O.B. : J'ai peu de temps à moi, et donc quand j'en ai, j'essaie plus de le passer avec des êtres humains qu'avec un machin froid comme l'ordinateur... Mais j'aime bien le principe du chat, des forums, des mmorpgs par exemple même si je n'ai pas du tout le temps d'y jouer et que je n'y connais rien. Le côté collectif d'Internet en gros.

 

 

PdA : Finalement, pourquoi VOUS plus qu'un(e) autre à la présidence ? Donnez-nous un argument infaillible !

 

O.B. : Je ne suis pas infaillible justement ! Parce que je ne crois pas à l'homme ou à la femme providentielle ! Et que la politique, c'est l'affaire de toutes et tous, que ça ne doit pas être un métier !

 

 

PdA : Dernière question, qui n'en est pas une, puisqu'elle est "libre". Je vous invite à l'utiliser pour compléter cette interview, par tout ce qui vous passe par la tête. Un petit message, une anecdote inédite... N'hésitez pas !

 

O.B. : Alors, vous, n'hésitez pas à venir discuter avec des militantes et militants de la LCR ! Et coucou au cinéma l'Eldo de Dijon où je suis passé quelques fois avant 2002, et à Ad Kamera (je ne sais pas si ça existe encore...). A bientôt dans les luttes ou dans les urnes ?

 

 

 

>>> Après le choc de l'élection présidentielle de 2002, 2007 a été celle du "vote utile", Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal rassemblant sur leurs deux noms plus de 57% des suffrages exprimés dès le premier tour (contre 36% pour Jacques Chirac et Lionel Jospin cinq ans plus tôt). La percée remarquée de François Bayrou mise à part, les "petits" candidats ont réalisé des scores moins importants qu'en 2002. À la gauche de la gauche, seul Olivier Besancenot a pu tirer son épingle du jeu (4,08%), devançant très nettement Marie-George Buffet (PCF) et, cette fois, Arlette Laguiller (LO).

 

Pour 2012, ainsi qu'il le laissait entendre dans ce texte, Olivier Besancenot a décidé de passer la main. C'est un inconnu, Philippe Poutou, qui représentera au printemps prochain le Nouveau Parti Anticapitaliste, fondé en partie sur les fondations de la LCR.

 

Merci encore à Olivier Besancenot pour la générosité de ses réponses. Phil Defer

 

 

 

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Modification de la présentation de l'article le 22 juillet 2012

 

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