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Paroles d'Actu
sport
28 février 2016

« Plus que du sport, un parcours initiatique », par Mahyar Monshipour-Kermani

Mahyar Monshipour compte parmi les athlètes qui ont le plus marqué le public français ces dernières années ; il est à coup sûr un des boxeurs « tricolores » les plus titrés (il fut champion du monde dans la catégorie de poids super-coqs de la WBA de 2003 à 2006). Dix ans presque jour pour jour après son dernier combat, perdu face au thaïlandais Somsak Sithchatchawal mais qui est entré dans la légende du sport (il fut désigné « combat de l’année » 2006 par le prestigieux magazine Ring), il a accepté à ma demande (datée du 25 février) d’évoquer pour Paroles d’Actu dans un texte inédit et très personnel son sport, la boxe, et son parcours - je l’en remercie de nouveau ici. Un focus que j’ai souhaité sur un parcours hors du commun, authentiquement « inspirant » et sur un sport, la boxe donc, qui n’a certainement que peu d’égaux en matières d’école, dexpérience de vie. Un article qu’à titre personnel je spécial-dédicace à l’ami Lucas. Une exclu Paroles d’Actu, par Nicolas Roche.

 

« Plus que du sport, un parcours initiatique. »

par Mahyar Monshipour-Kermani, le 27 février 2016

Pratiquer la boxe, ce n’est pas « simplement » faire du sport. C’est être plus « homme » que les autres hommes. C’est vivre ce que d’autres ne font que rêver, fantasmer. C’est se mettre à nu : montrer au grand jour ses forces et ses faiblesses.

Boxer, c’est créer un environnement qui n’existe plus, celui du danger imminent, omniprésent et réel, que seuls les soldats, sur les zones de conflits, connaissent.

Être sur le ring, ce carré de lumière mal nommé, entre quatre cordes qui te lacèrent le dos si tu as le malheur d’être dominé, avec tes deux poings gantés, face à ceux - les poings - de l’adversaire qui te font croire qu’ils sont inoffensifs, et la gomme dans la bouche, gomme que tu serres pour faire passer la douleur...

Être sur le ring, c’est être dans la ligne de mire des poings de l’adversaire, et du jugement, des regards des spectateurs qui, eux, incapables de monter sur le ring, pourtant, te jugent.

Je voulais être l’un d’eux, gladiateurs du monde moderne ; l’un de ceux, virils, sans peur, qui comme un Hercule, saurait éblouir le monde, de son courage et de sa force.

Je voulais être un homme, et le chemin le plus court, ce fut le ring.

À dix-sept ans ans, en Terminale au lycée d’excellence Camille Guérin à Poitiers, je parcourais le trajet séparant le lycée de l’appartement de ma tante - qui eut ma responsabilité de l’âge de dix ans jusqu’à ma majorité - à moto, emmené par Thibaud, cet enseignant d’E.P.S. unique et hors du commun. Pour m’entraîner à la boxe... dans le salon de son appartement H.L.M, aménagé en dojo et qui jouxtait celui que nous habitions.

Eh oui, mes premiers entraînements se sont déroulés underground et en cachette de ma tante, jusqu’à ce que Thibaud me dise, « On arrête les bêtises : tu vas t’inscrire au club ».

À l’heure de cette annonce dans le cadre familial, ce fut la fin du monde : celui construit dans l’imaginaire de ma tante - qui avait endossé la lourde responsabilité de m’accueillir - et de mon père. Elle m’a dit, « Tu vas finir éboueur, Mahyar. Tu te débrouilles avec ton père... » Ce père qui, appelé alors qu’il était installé aux Pays-Bas, me raccrocha « au poing ». Ce père qui, en juillet 2003, lorsque je devins champion du Monde professionnel de boxe, m’enlaça avec fierté.

Juillet 2003. Le déclic, ce fut en janvier 1993. Les dix années et six mois qui me séparèrent de la reconnaissance de la France, qui tout entière vécut ma cause comme la sienne, ont été jalonnées de joies - nombreuses -, de souffrances - il y en a eu, très certainement - et de manques - matériels et affectifs.

Il en restera de merveilleux souvenirs de rencontres. Avec Philippe Mouroux, directeur de cabinet du président du Conseil général de la Vienne d’alors, Monsieur René Monory. Avec Mohammed Bennama, le technicien blagnacais qui me permit de gravir tous les échelons de la hiérarchie pugilistique, et avec qui j’ai parcouru neuf ans de ma vie d’homme. Je pense, enfin, à la rencontre de ma femme, Hanan, mère de mon unique enfant, Shirine. Je ne l’aurais probablement jamais rencontrée... si je n’avais pas perdu mon septième championnat du Monde, un certain 18 mars 2006.

Aujourd’hui, à part des souvenirs, il ne reste plus rien de cette vie passée. Rien ? J’exagère : mon nom, ma fille, et la fierté que je sens dans ses yeux lorsqu’elle me dit, « Papa, tu étais le plus fort du monde entier ? »...

 

MMK avec sa fille Shirine

M. Monshipour-Kermani avec sa fille Shirine. Photo : MMK. 

 

 

Album photo composé et commenté par Mahyar Monshipour-Kermani...

 

MMK par Harcourt

Shooting MMK. Photo : Harcourt.

 

MMK à Bam

À Bam, Iran, en janvier 2003. Photo : Alain de Montignac.

 

MMK lors d'un tournoi de boxe en Russie

Tournoi de boxe en Russie. Photo : MMK.

 

MMK avec Mohammed Bennama

Avec Mohammed Bennama, mon entraîneur. Photo : MMK.

 

MMK avec B

Avec Bouchaïb Chaddi et Michel Acheghane, entraîneurs de boxe et parmi mes meilleurs amis. Photo : MMK.

 

MMK avec Didier Botella

Avec Didier Botella, président-fondateur du Blagnac boxing club. Photo : MMK.

 

MMK Famille

En famille. Photo : MMK.

 

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27 octobre 2015

« Le sport, un vecteur de cohésion sociale », par Pierre-Henri Bovis

Pierre-Henri Bovis, jeune maire-adjoint d’Achères, dans les Yvelines, est depuis près de trois ans un habitué de Paroles d’Actu (à lire notamment, cet article mis en ligne lannée dernière). J’ai souhaité l’inviter à s’exprimer aujourd’hui sur une question moins « politicienne » qu’à l’accoutumée - bien quéminemment politique : le sport, qui est d’ailleurs, ceci expliquant aussi cela, le domaine premier de sa compétence à la municipalité. Merci à toi « PH » de t’être prêté au jeu, une fois de plus... Une exclusivité Paroles d’Actu, par Nicolas Roche.

 

« Le sport, un vecteur de cohésion sociale... »

par Pierre-Henri Bovis, le 26 octobre 2015

Les rencontres à la Mairie s’enchaînent mais ne se ressemblent pas... La délégation Sport est d’une richesse que je ne soupçonnais pas ; cela constitue déjà, en soi, une belle leçon d’humilité.

Le sport a toujours fait partie de ma vie. Le tennis, le volley, le football, la course... sont autant d’activités qui ont forgé ma personnalité. Malheureusement, le manque de temps m’empêche de plus en plus de pratiquer une activité sportive comme je le souhaiterais. Pourtant, nous sommes parvenus, avec une petite équipe de coureurs achérois, à garder un rythme régulier : une fois par semaine, pendant la pause déjeuner. Nous profitons de cette chance d’habiter dans une commune des Yvelines à dimension humaine, située entre la Seine et la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye. Nous courons en général durant quarante à cinquante minutes.

La culture physique est pleinement intégrée dans notre modèle sociétal, à tel point que les publicités autour du sport, de l’alimentation équilibrée font aujourd’hui partie de notre quotidien. Arnold Schwarzenegger, qui fut gouverneur de Californie, a très vite compris, dès le début des années 2000, l’impact du sport chez les citoyens en menant une politique ferme et ambitieuse de lutte contre l’obésité et de promotion de l’exercice physique. C’est le rôle des pouvoirs publics d’accentuer l’effort sur la communication sportive, ses bienfaits et ses valeurs.

Qui n’a pas en tête l’image des « Black Panthers », le poing gauche levé comme symbole de liberté et d’émancipation ? Pendant la Guerre froide, le sport et les sportifs étaient considérés comme des ambassadeurs des identités nationales. Une victoire lors dune épreuve suggérait la réussite d’un modèle social. Les Jeux olympiques ont très largement contribué à l’émergence, depuis quelques années, d’une « science sportive » : le sport est de fait devenu un pilier incontournable des relations internationales et, plus directement, des politiques publiques.

Il y a quelques temps, jai eu la chance de rencontrer, à Achères, une dame formidable de 82 ans qui force le respect... Trois fois par semaine, tôt le matin (à partir de 6h30), elle court six kilomètres pour garder la forme et préserver sa sociabilité. Le week-end dernier, jai eu lhonneur de marier un couple qui sest rencontré il y a 8 ans, par un heureux hasard... lors d'un footing !

Ces deux rencontres en quelques jours prouvent à elles seules la place occupée par le sport dans nos vies. Il est incontournable. Facteur de bien-être, de sociabilité, d'échanges, facteur d'intégration, il est un vecteur puissant de valeurs. Le tissu associatif joue d’ailleurs un rôle majeur en la matière, bien que trop souvent oublié par les politiques. En réponse au communautarisme, à la fragmentation - annoncée ou constatée - de notre modèle social, le sport est un ciment puissant qui favorise le maintien de ces valeurs, tellement fondamentales pour nos sociétés...

Le sport et en particulier les clubs sportifs ont un rôle essentiel à jouer au quotidien dans l’éducation et l’encadrement des jeunes, en ce qu’il est, là encore, un vecteur de cohésion sociale. Il est également une activité socio-économique en expansion. Les champions des différents sports doivent être les ambassadeurs dun modèle de réussite pour les plus jeunes. Dans les quartiers difficiles, il ne fait aucun doute que le sport assure, à son niveau, une réelle politique d’insertion.

 

PH Bovis

Pierre-Henri Bovis, maire-adjoint d’Achères en charge du Sport,

ici accompagné de son amie dans la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye...

 

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25 septembre 2015

Véronique de Villèle : « Une émission ? Je dirais ’oui’... et je suis prête ! »

Gym Silver Tonic, le nouveau livre signé Véronique de Villèle, est disponible depuis quelques jours (éd. Michel Lafon). Elle y distille, basée sur son expérience et son activité toujours effrenée, quelques bons conseils pour entretenir sa forme et garder la santé. L’occasion d’une nouvelle interview de cette femme enthousiaste et généreuse, qui compte parmi les grands fidèles de l’aventure Paroles d’Actu. Ses réponses me sont parvenues le 23 septembre. Qu’elle en soit, ici, remerciée. Une exclusivité Paroles d’Actu. Par Nicolas Roche.

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D’ACTU 

Véronique de Villèle: « Une émission ?

Je dirais ’oui’... et je suis prête ! »

 

GST

 

Paroles d'Actu : Bonjour Véronique de Villèle, je suis ravi de vous retrouver pour ce nouvel entretien pour Paroles d’Actu. Votre actualité du moment, c’est la parution, il y a quelques jours, de votre dernier ouvrage, Gym Silver tonic (éd. Michel Lafon), un livre destiné principalement aux personnes qui, comme le suggère joliment le titre que vous avez choisi, ont du « gris » dans les cheveux. Ce petit livre fourmille de conseils pour garder la forme, votre credo depuis tant d’années. Nous allons y revenir mais j’aimerais d’abord vous inviter à évoquer votre engagement en faveur de la recherche contre la maladie d’Alzheimer. Y a-t-il eu, en la matière, des avancées récemment ?

 

Véronique de Villèle : Il faut suivre au jour le jour les avancées, les informations déposées à ce sujet sur le site de la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer ; surtout, il faut aider les chercheurs : tout les dons, même petits, sont les bienvenus.

 

PdA : Est-ce qu’en l’état actuel de nos connaissances sur Alzheimer, il est prouvé qu’on peut, par telles et telles pratiques et habitudes de tous les jours, contribuer à prévenir la survenance de cette terrible maladie ?

 

VdV. : Comme le dit le docteur Olivier de Ladoucette, président de la Fondation, dans la jolie préface qu’il m’a fait l’honneur d’écrire pour mon livre : « Faites de l’exercice pour votre cerveau ! ». De nombreux medecins suivent mes cours d’ailleurs ; une psychiatre m’a même dit, un jour : « Veronique, vous êtes le meilleur médicament que je connaisse ! »

 

PdA : Revenons, si vous le voulez bien, à votre ouvrage le plus récent. Quelle est l’histoire de ce livre, Gym Silver tonic ?

 

VdV. : De très nombreuses personnes m’écrivent pour me demander des conseils. Souvent, ce sont les mêmes questions qui reviennent : comment faites-vous ceci ou cela ? où trouvez-vous cette énergie / cette souplesse / cette force ? etc...

 

Alors, certes, il est d’abord pour les seniors. Mais, sincèrement, ce livre est pour tous. C’est comme dans mes cours : pas de niveaux, pas de différences : tout le monde a le droit de se tenir en forme. Les conseils que je donne dans ce livre sont vraiment pour tout le monde ; j’y ai même inclus mes playlists pour accompagner les mouvements et rester toujours dans le bon tempo.

 

PdA : Sans trop empiéter sur le livre, et en attendant que les personnes concernées s’en emparent pour avoir toutes les infos : quels sont les quelques petits conseils d’exercices et de pratiques simples au quotidien (y compris en matière d’organisation de la journée, de diététique, etc.) que vous donneriez à nos lecteurs, ceux notamment qui ne sont pas franchement sportifs, pour être en meilleure forme, en meilleure santé ?

 

VdV. : Je crois franchement que ce livre, que j’ai écrit en y mettant tout mon cœur et pas mal de mon expérience, apportera à tous les réponses qu’ils cherchent.

 

PdA : Une plus spécifique tout de même. On dit souvent que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Cest quoi, pour vous, un p'tit déj gourmand et nourrissant ; en un mot : idéal ?

 

VdV. : Le petit déjeuner, pour moi… aïe aie... Je ne fais pas exactement ce qu’il faudrait faire, c’est-à-dire prendre des ceréales, des fruits, etc... Moi, c’est un café, un yaourt nature avec deux cuillères de miel, point. Et quand j’arrive dans les clubs CMG, avant mon cours, je prends, à la « machine magique », un jus d’oranges pressées sur place devant moi. J’adore cette machine, les jus sont sublimes... c’est le rendez-vous de mon petit groupe d’élèves ! 

 

PdA : En quelques mots : pourquoi faut-il acheter Gym Silver tonic ?

 

VdV. : Parce que c’est un guide pratique et utile. J’adorerais que tout le monde s’en serve comme petit outil de bonne santé !

 

PdA : Nous nous connaissons depuis maintenant trois ans, Véronique. Je vous le dis depuis 2012 : je vous verrais bien reprendre les rennes d’une émission radio ou télé : vous feriez part, entourée de chroniqueurs, de tous vos bons plans et bons conseils, de vos coups de cœur aussi. Avec bien sûr quelques séquences sport et bien-être. Je crois que ça marcherait bien...

 

VdV. : Allez, Go ! C’est OK pour moi. Et je suis prête. À bon entendeur...

 

PdA : C’est quoi, aujourd’hui, vos projets, vos rêves ?

 

VdV. : Mes rêves ? Que les gens en général aillent mieux , qu’ils se parlent un peu plus. Et qu’ils fassent une activité physique, que ce soit en famille, entre amis, en groupe, etc... pour entretenir leurs corps et leurs têtes. Quand le corps va bien, la tête va bien aussi... c’est aussi vrai dans l’autre sens ! Que la recherche sur Alzheimer avance, bien sûr... Et, tant qu’à faire, qu’on aide aussi d’autres associations, comme celles qui s’occupent d’enfants malades. L’une d’elles me tient particulièrement à cœur, L’Envol, dont je suis d’ailleurs ambassadrice.

 

PdA : Quelques mots pour les lecteurs de Paroles d’Actu, pour conclure ?

 

VdV. : J’espère vous retrouver bientôt sous la plume de mon ami Nicolas. En attendant, venez donc prendre un cours avec moi à Paris, dans un des vingt-deux clubs du groupe CMG ! J’y suis tous les jours...

 

Véronique de Villèle

 

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Et vous, que vous inspire l’exemple de Véronique de Villèle ?

 

Vous pouvez retrouver Véronique de Villèle...

29 septembre 2012

Véronique de Villèle : "Il ne faut pas penser qu'ils ne comprennent plus rien, c'est faux..."

Véronique de Villèle, ça vous parle ? Non ? Et si je vous dis... Véronique et Davina ? Voilà. Pendant sept ans, de 1981 à 1987, le duo culte a fait bouger toute la France avec son émission Gym Tonic. Elle était diffusée les dimanches, en fin de matinée, sur la chaîne qui s'appelait à l'époque Antenne 2. Aujourd'hui, Véronique aime toujours autant le sport, elle continue d'ailleurs de l'enseigner. C'est l'un des sujets qu'elle a accepté d'aborder pour Paroles d'Actu. Surtout, elle évoque pour nous le combat de sa vie, celui qu'elle mène au sein de la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer (ifrad). Et quelques uns des visages qui sont et resteront chers à son cœur : son père, sa maman, son filleul Max, Mireille Darc, Alain Delon, le docteur de Ladoucette, le professeur Dubois, Stéphanie Fugain...

 

Le questionnaire d'origine date du 13 septembre, quelques jours avant le grand gala de la Fondation. C'est sur cette base qu'a eu lieu, le 29 au matin, notre échange avec Véronique de Villèle. Un très beau moment, un moment d'émotions. Et quelques images, images d'une vie, images d'une femme de cœur... Merci infiniment, chère Véronique de Villèle. Une exclusivité Paroles d'Actu. Par Nicolas Roche, alias Phil Defer. EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

VÉRONIQUE DE VILLÈLE

Membre d'honneur de la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer

Membre du Comité d'organisation de la Fondation

 

« Il ne faut pas penser qu'ils ne

comprennent plus rien, c'est faux... »

 

Véronique de Villèle

(Photos fournies à ma demande par Madame Véronique de Villèle)

 

Entretien : 29/09/12

 

Paroles d'Actu : Bonjour, Véronique de Villèle. Comment allez-vous ?

 

Véronique de Villèle : Ça va très bien !

 

PdA : Pour le grand public, vous êtes avant tout et pour toujours la Véronique de Véronique et Davina, le duo mythique de l'émission Gym Tonic. Quel regard portez-vous sur cette expérience, avec le recul ?

 

V.d.V. : Cette émission est une magnifique expérience... Une rencontre immense avec un public enchanté. Un succès incroyable... Tous les dimanches matins, plus de douze millions de téléspectateurs... Fou ! Et ça a duré sept ans !

 

PdA : Que vous a apporté l'émission ?

 

V.d.V. : Une reconnaissance du public, un immense succès. Et le bonheur d'apporter dans des foyers loin de Paris un peu de bonne humeur et des exercices à faire chez eux, en famille.

 

Véronique et Davina

 

PdA : Aujourd'hui encore, vous continuez à donner des cours. Fitness, danse, pétanque... D'où vous vient cette passion pour le sport ? Quelle place tient-il dans votre vie ?

 

V.d.V. : Une place importante. L'exercice physique est obligatoire pour la santé. J'ai toujours fait du sport : natation, ski, golf, gym, et bien sûr pétanque. La pétanque est un sport où il faut réfléchir, c'est de la stratégie. On y fait aussi de l'exercice, on se baisse environ quarante fois pour ramasser ses boules...

 

PdA : Quel est, en substance, le message que vous essayez de transmettre à celles et ceux qui, nombreux et de tous âges, comptent parmi vos élèves ?

 

V.d.V. : De l'énergie, de la bonne humeur. D'être toujours positif. Travailler le corps, mais aussi sa tête. 

 

PdA : Ouvrons une page un peu plus politique... Vous vous êtes très clairement prononcée pour Nicolas Sarkozy lors de la dernière campagne présidentielle, apparaissant même comme "vice présidente" dans l'organigramme de son comité de soutien. Voulez-vous évoquer pour nous cet engagement ?

 

V.d.V. : Oui, pourquoi pas... J'aime l'intelligence de cet homme. J'aime son énergie. J'aime ses idées. Je l'aime tout court. En plus, il a de l'humour... Je pense qu'il a l'envergure d'un grand chef d'État, c'est tout ! Je le regrette énormément...

 

Véronique et NS

 

PdA : Sans transition... Engagement, toujours, d'une autre nature... Vous faites partie du Comité d'organisation de la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer (ifrad). Pourquoi cette cause vous tient-elle tellement à coeur ?

 

V.d.V. : Très à cœur... C'est une rencontre importante, avec le docteur Olivier de Ladoucette, il y a dix ans. À la mort de mon père, j'étais désespérée. Il m'a aidée, beaucoup parlé, et m'a dit, « Je vais avoir besoin de vous, besoin de toute votre énergie, nous allons créer une fondation pour aider les chercheurs sur cette maladie atroce, Alzheimer... ». J'ai dit oui.

 

Et voilà, depuis, j'y mets tout mon cœur. J'utilise mon "joli" carnet d'adresses et nous organisons des soirées de gala, des conférences, nous cherchons des donateurs. J'ai un de mes frères, Frédéric, qui m'aide beaucoup aussi avec ses relations. Maintenant, nous sommes une grande équipe, nous fonctionnons très bien. La Fondation est connue et nous aidons la recherche. Il y a dix ans, nous étions six !

 

PdA : Le 18 septembre dernier s'est tenu un grand gala au Cirque d'Hiver au profit de la Fondation, présidé par Alain Delon et présenté par vous-même. Quelles images en garderez-vous ?

 

V.d.V. : Ce que je vais vous dire est idiot ! Mais... grand souvenir, lorsque je suis sur scène pour présenter cette magnifique soirée et que j'appelle le président de la Fondation... Il arrive avec une bougie allumée, me l'offre, dit quelques mots sur moi et demande à la salle entière (neuf-cents personnes) de chanter « Happy birthday Véro »... Émouvant et magnifique ! Le soir du gala, le 18 septembre, était pile le jour de mon anniversaire !

 

Plus sérieusement, je garde le souvenir d'une belle soirée, d'un concert aux airs de Michel Berger... Et surtout, une tombola, avec des lots offerts par des maisons prestigieuses, qui a rapporté beaucoup d'argent, pour la recherche toujours. Qui plus est, tombola animée par Alain Delon et moi-même !

 

PdA : Quel message souhaiteriez-vous adresser aux malades, aux membres de la famille d'un malade d'Alzheimer, désemparés, démunis face à ce terrible fléau ?

 

V.d.V. : De toujours garder un espoir, de parler aux personnes malades, de ne jamais vous montrer agacé parce que vous n'avez pas de réaction en face de vous. Pour aider les malades, il faut leur raconter des choses de leur mémoire ancienne, ils réagiront bien plus que si vous insistez sur la journée d'hier, dont ils ne se rappellent plus ! Je sais que le plus douloureux est pour les familles, les accompagnants, mais il faut être généreux et doux avec les malades, ils n'en seront que mieux. Ne jamais penser qu'ils ne comprennent plus rien, c'est faux !

 

PdA : Qu'est-ce qui doit être entrepris par les différents acteurs, je pense notamment à l'État, pour s'y attaquer et y répondre de manière efficace ?

 

V.d.V. : Malheureusement, c'est l'argent, toujours l'argent, qui manque à la recherche... Alors, l'État doit continuer le Plan qu'avait lancé Nicolas Sarkozy (merci, Monsieur Hollande, j'ai vu qu'il s'y était engagé). Et puis aussi, impliquer de grosses institutions pour aider à faire avancer la recherche. Je voudrais aussi dire un mot sur un homme exemplaire, le professeur Bruno Dubois, qui se donne tant pour ses malades mais aussi pour la recherche. Il est également le président du Comité scientifique de la Fondation pour la Recherche sur la maladie d'Alzheimer.

 

PdA : Le 3 octobre sera publié votre ouvrage Véro trouve tout, dont la couverture annonce « 100 adresses, astuces, exercices et bons plans incontournables d'une vraie Parisienne ». Qu'aimeriez-vous dire à nos lecteurs pour leur donner envie de le découvrir ?

 

V.d.V. : Qu'il va leur rendre service ! J'ai toujours besoin d'avoir dans ma vie le mot "aider". Ce petit guide va vous aider à trouver une bonne adresse, une bonne combine, pas chère, et des petites astuces... Je pense qu'il va plaire, si j'en crois les échos... alors qu'il n'est pas encore sorti !

 

PdA : À quoi ressemblerait votre "journée idéale" à Paris ?

 

V.d.V. : Je dirais à ma sublime maman, « Prépare toi, on va se promener »... Mais elle n'est plus là, c'est le drame de ma vie en ce moment...

 

Véronique et sa maman

 

PdA : Très belle réponse... très émouvante... Quels étaient vos coins de promenades favoris, ceux où vous aimez toujours flâner aujourd'hui ?

 

V.d.V. : Le musée Rodin. La chapelle de la Médaille miraculeuse, rue du Bac. L'esplanade des Invalides. Et flâner au Bon marché...

 

PdA : Nous avons déjà évoqué plusieurs des aventures de votre parcours. J'ajouterai que vous avez été la secrétaire de Mireille Darc, actrice, femme de médias et de lettres...

 

V.d.V. : Secrétaire non, mais assistante. J'avais un rôle de petite sœur très débrouillarde qui disait toujours, « Ok, rien n'est impossible ». J'étais partout avec elle, puis avec elle et Alain. C'était extraordinaire. Que de souvenirs... J'avais à peine dix-huit ans... Et depuis, nous sommes inséparables. Je les aime pour toujours.

 

Véronique, AD et MD

 

PdA : Quels sont les autres combats qui vous tiennent à cœur ?

 

V.d.V. : La leucémie. J'ai dans ma vie un petit garçon qui est mon filleul. Il a passé six ans à l'hôpital ! Avec une leucémie, puis une rechute, puis un grave problème aux poumons, puis un coma de seize jours... Imaginez... un drame ! Aujourd'hui, Max a douze ans. Il a été un guerrier, il a tout gagné. Il va bien, il est brillantissime à l'école et le cinéma se l'arrache avec des rôles importants. Sa maman a écrit des livres sur Max, je vous les recommande (Gaëlle de Malglaive, ndlr). Ce petit garçon surdoué est un exemple pour tout les enfants qui ont cette maladie. Max est d'ailleurs la mascotte de l'association Laurette Fugain. Stéphanie est une amie et je la soutiens dans son combat. 

 

Max

 

PdA : Quelles ont été, jusque là, les plus belles expériences de votre vie ?

 

V.d.V. : Certainement nos émissions de télévision, ma rencontre avec Davina, ma rencontre avec Mireille Darc et Alain Delon, ma rencontre avec Max... Et, surtout, entretenir au jour le jour l'amitié. J'aime la fidélité en tout.

 

PdA : Davina, justement... vous êtes toujours en contact régulier avec elle ?

 

V.d.V. : Oui bien sûr, mais moins. Elle vit complètement dans son monastère du Poitou. Elle est heureuse. 

 

PdA : Quel message voudriez-vous adresser à nos lecteurs ?

 

V.d.V. : Qu'ils donnent un peu d'amour et de générosité autour d'eux. Il y a toujours quelqu'un de malheureux pas loin... il faut regarder et écouter... puis donner.

 

PdA : Un message à quelqu'un en particulier ?

 

V.d.V. : Oui, mais je le garde dans mon cœur...

 

PdA : Que peut-on vous souhaiter, Véronique de Villèle ?

 

V.d.V. : D'aller bien, et de toujours aider les autres...

 

PdA : Ce souhait, je le formule, de tout cœur .. La dernière question, qui n'en est pas vraiment une... Une tribune libre. Vous pouvez ajouter ce que vous voulez, pour conclure l'interview... Merci infiniment !

 

V.d.V. : Merci Nicolas pour ce joli moment avec vous.

 

La question en + (30/09)

 

PdA : On l'aura compris, votre actualité est chargée en ce moment. Quid de la suite ? Où pourra-t-on vous retrouver dans les prochains mois ? Quels sont vos projets ?

 

V.d.V. : Pas réellement de grand projet mais, surtout, continuer à aider la Fondation pour la recherche sur Alzheimer et commencer à penser au prochain gala de l'année prochaine !

 

Et puis avancer, quoi qu'il arrive... Avancer dans la vie, et peut-être aussi penser à une suite de mon livre qui sort le 3 octobre. J'aimerais Véro trouve tout à Marseille... en Corse... à New York... à Londres... à Limoges ! J'aimerais aussi une émission Véro trouve tout à la radio. L'idée que les gens appellent et qu'ils aient une réponse immédiate me plaît ! À bon entendeur...

 

 

Merci à vous, chère Véronique... Merci pour tout ! Un commentaire ?

 

 

Véronique et Max

 

 

Quelques liens...

 

 

Times New Roman > Georgia : 30/09/12. Présentation remaniée : 27/10/13.

22 août 2012

Audrey Labeau : Mon conseil aux jeunes ? "Foncer"

Les Jeux olympiques de Londres ont officiellement pris fin le 12 août. Un show très rock, très "British" a clôturé deux semaines d'efforts, d'exploits, d'émotions. 11 000 athlètes, au départ. Avec, pour chacun, des rêves plein la tête. Des rêves d'or, de gloire, de reconnaissance... Surtout, un objectif : le dépassement de soi. Aller au-delà de ses limites. Vivre intensément ces moments uniques dans la vie d'un sportif, ces moments où l'on peut toucher les étoiles... Faire briller des millions de regards. Faire naître une irrépressible passion chez les plus jeunes, les futurs "successeurs". Audrey Labeau, que j'ai contactée durant les Jeux, avant son entrée en piste, est de ces athlètes qui, après avoir réalisé des prouesses, ont préparé Londres pendant des mois, avec humilité. La déception qu'elle a éprouvée après sa prestation n'y changera rien. Elle en était, athlète parmi les athlètes de l'élite mondiale. Cette aventure devenue expérience, sans doute en tirera-t-elle des leçons qu'elle transmettra à son tour aux jeunes qui, demain, assureront la relève. Je tiens à la remercier pour la gentillesse dont elle a fait preuve à mon égard en acceptant d'évoquer pour moi son parcours, ses projets... Rencontre avec une athlète authentique. Une exclusivité Paroles d'Actu. Par Phil Defer  EXCLU

 

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D'ACTU

AUDREY LABEAU

Médaille d'Or aux Championnats d'Europe de natation (2012)

Médaille d'Argent aux Championnats d'Europe de natation (2011)

 

Mon conseil aux jeunes ? "Foncer"

 

Audrey Labeau

(Photos fournies par Audrey Labeau)

 

 

Q : 19/08/12 

R : 21/08/12 

 

 

 

Paroles d'Actu : Pourriez-vous vous présenter rapidement, pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas ? En particulier, pourquoi vous êtes-vous dirigée vers le sport de haut niveau ?

 

Audrey Labeau : Je fais du plongeon depuis 10 ans et je me suis spécialisée dans la plateforme de 10m, j’ai participé à deux Jeux Olympiques, Pékin et Londres ainsi que plusieurs championnats du Monde et d’Europe.

 

Mes parents sont professeurs d’EPS et mon père était entraîneur de trampoline, ma mère de gymnastique acrobatique. Dès mon plus jeune âge, j'ai traîné dans les salles de gymnastique avec mes parents. J’ai véritablement commencé la gymnastique acrobatique à 6 ans puis je suis partie au pôle France de Rennes à 13 ans pour intégrer l’équipe nationale. Je me suis ensuite reconvertie dans le plongeon quand je suis entrée à l’INSEP (Institut National des Sports de l’Expertise et de la performance) en septembre 2001. La reconversion s’est faite plus facilement grâce à mon passé gymnique.

 

 

PdA : Vous avez fait partie, à Londres, de l'élite sportive mondiale lors des Jeux olympiques. Vous avez été médaille d'argent (2011) puis d'or (2012) lors des Championnats d'Europe de plongeon.


Parlez-nous un peu de votre sport ? Pourquoi l'avoir choisi ? À quel degré d'intensité est-il exigeant, prenant ?

 

A.L. : Le plongeon est un sport qui m’a toujours attirée, avant même d’en faire et de connaître cette discipline. C’est un sport très technique qui allie acrobatie et esthétisme. De plus j’aime ressentir l’adrénaline que procurent les plongeons à 10 mètres.

 

On s’entraîne deux fois par jour, cinq fois par semaine et une fois le samedi matin. Il est nécessaire de répéter de nombreuses fois les plongeons dans l’eau, nous travaillons également au sol et au trampoline.

 

Dans l’eau, nous travaillons par étape et très progressivement pour limiter les risques de se blesser ou de « se prendre un plat ». Avant de faire trois tours et demi à 10 mètres, on passe à 3 mètres faire un tour et demi puis deux tours. On va ensuite à 5 mètres faire deux tours et demi. Lorsque toutes ces étapes sont totalement maîtrisées, on est alors prêt à faire trois tours et demi à 10m. Nous faisons également beaucoup de préparation physique pour le gainage, la vitesse et l’explosivité. Il faut également être très résistant aux entrées à l’eau puisque nous arrivons à environ 60km/h dans l’eau du 10m.

 

(Pour mieux "visualiser" ce sport, ce lien que m'a transmis Audrey Labeau, à ma demande, ndlr)

 

 

PdA : Quel bilan faites vous des Jeux olympiques, à titre personnel, et pour la délégation française ?

 

A.L. : Je suis très déçue par ma prestation aux Jeux Olympiques. Mon objectif était d’atteindre la finale, ce qui était totalement faisable. Je rate mon quatrième plongeon (sur les cinq à réaliser) et cette erreur m’est fatale pour le reste de la compétition. Les résultats entre les plongeuses sont souvent très serrés et une erreur peut très vite être rédhibitoire.

 

 

PdA : Ça fait quel effet, de participer aux Jeux olympiques ? Comment s'y prépare-t-on ?

 

A.L. : Les Jeux Olympiques sont l’aboutissement dans la carrière d’un sportif, toutes ces années d’entraînement sont récompensées. C’est le rêve de beaucoup de sportifs.

 

On s’y prépare comme tous les autres grands championnats (Monde, Europe), avec une petite excitation en plus car on sait que cet événement grandiose n’a lieu que tout les 4 ans.

 

 

PdA : À quoi la vie ressemble-t-elle au sein du village olympique ? Vous vous côtoyiez beaucoup, avec les autres membres de la team France ?

 

A.L. : Tous les Français sont réunis dans le même immeuble. L’équipe de France est très soudée, chacun suit les résultats des uns et des autres. On pouvait se retrouver en bas de l’immeuble pour discuter ensemble, se détendre un peu entre les moments d’entraînement et de compétitions. L’ambiance est très conviviale.

 

 

PdA : Quels souvenirs forts garderez-vous de ces Jeux ?

 

A.L. : Beaucoup de souvenirs, il est très difficile de faire un choix… La cérémonie d’ouverture était grandiose et émouvante, ensuite il y a les moments de vie et de partage au village avec les autres sportifs. La victoire des handballeurs, le retour sur Paris avec la descente des Champs Elysées. Ainsi que beaucoup d’autres !

 

 

PdA : Vous vous présentez sur votre page Facebook avant tout comme "Professeur de sport". C'est votre activité principale, aujourd'hui ? En quoi consiste-t-elle ?

   

A.L. : J’ai eu mon professorat de sport il y a deux ans. Il est nécessaire de poursuivre ses études lorsque l’on fait du plongeon, car il est impossible d’en vivre en France.

 

Je travaille pour le ministère des sports et je suis placée auprès de la fédération française de natation. Pendant deux ans, j’ai bénéficié d'un aménagement de mon emploi du temps afin de pouvoir continuer à m’entraîner deux fois par jours.

 

A partir de septembre 2012, je passerai Conseiller Technique National et j’aurai en charge un groupe de jeunes plongeurs à l’Insep que j’entraînerai en préparation de futures échéances internationales.

 

 

PdA : Quels sont, justement, les conseils que vous souhaiteriez donner à un(e) jeune qui souhaiterait s'engager dans la voie du sport de haut niveau ?

 

A.L. : De foncer, même si parfois c’est difficile et que cela demande beaucoup de sacrifices. Les compétitions, les voyages, la rencontre de personnes très différentes apportent énormément de satisfaction, d’enrichissement personnel et améliore la connaissance de soi.

 

 

PdA : Que représente le sport dans votre vie ?

   

A.L. : Le sport rythme ma vie puisqu’après m’être entraînée pendant des années, je passe entraîneur. Cependant cela ne m’empêche pas de m’ouvrir à d’autres choses.

 

 

PdA : Le sport mis à part, qu'est-ce qui compte pour vous ?

 

A.L. : Mes amis, ma famille, des valeurs sûres que je garderai toute ma vie, quoi qu’il arrive.

 

 

PdA : Quels sont vos projets pour la suite ?

  

A.L. : Réussir à transmettre ma passion aux jeunes plongeurs que j’entraînerai et les accompagner dans la réalisation de leurs rêves.

 

 

PdA : Que peut-on vous souhaiter, Audrey Labeau ?

  

A.L. : De m’épanouir dans la nouvelle vie qui m’attend !

 

 

Audrey Labeau plongeon

 

 

Ce souhait, je le formule bien volontiers ! Merci encore, Audrey Labeau ! Phil Defer

 

 

 

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La page d'Audrey Labeau sur le site des Bleus de Londres

 

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