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Paroles d'Actu
6 mars 2017

Olivier Da Lage: « Hier chantre du non-alignement, l'Inde se préfère aujourd'hui multi-alignée »

Olivier Da Lage, journaliste à Radio France internationale (RFI) depuis de nombreuses années, vient de publier chez Armand Colin L’Inde, désir de puissance, le troisième des ouvrages qu’il a consacrés à ce pays encore bien mystérieux, géant démographique et possible acteur de premier plan sur la scène mondiale demain, ou plus probablement après-demain, si et seulement si... Derrière ces "si", de multiples conditions, et des chantiers immenses. Dans ce livre, agréable à parcourir et bourré d’informations méconnues, Olivier Da Lage regarde ce qu’a été la politique étrangère de New Delhi depuis l’Indépendance de 1947, les leçons qui en ont été tirées et ses traits plus récents, sur tous les terrains du globe. Il fixe ce que sont, aujourd’hui et pour la suite, les grandes forces et les défis considérables auxquels l’Inde doit ou devra faire face. Un ouvrage à lire, vraiment.

Je remercie Olivier Da Lage d’avoir accepté de répondre à ma sollicitation pour une interview ; il s’était déjà prêté à deux reprises à un exercice similaire pour Paroles d’Actu : un échange principalement consacré à l’Arabie Saoudite et au Qatar en janvier 2016, puis une tribune au titre explicite, « La France et l’EI: vers une guerre perpétuelle ? », en juillet 2016, une semaine tout juste après l’attentat de Nice. Ainsi va le monde... si on veut essayer de le changer, d’abord, attachons-nous à au moins tenter de le comprendre. Pour l’heure, donc... bienvenue en Inde. Une exclu Paroles d’Actu, par Nicolas Roche...

 

ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D’ACTU

Olivier Da Lage: « Hier chantre du non-alignement,

l’Inde se préfère aujourd’hui multi-alignée »

Interview réalisée le 5 mars 2017.

Inde

L’Inde, désir de puissance (Armand Colin, 2017)

 

Olivier Da Lage, bonjour, et merci de m’accorder cette nouvelle interview pour Paroles d’ActuL’Inde, désir de puissance (Armand Colin, 2017) est le troisième livre que vous consacrez à ce mastodonte qui compte 1,27 milliards d’habitants. Première question : pourquoi l’Inde ?

pourquoi l’Inde ?

On trouve une infinité de livres sur le Moyen-Orient, sur l’Afrique, sur les États-Unis, et à présent sur la Chine, mais curieusement, je trouve, il y en a relativement peu d’ouvrages en français sur l’Inde et sa politique étrangère et ceux qui existent datent pour la plupart déjà un peu.

Quelle est votre histoire avec ce pays ? Quand et comment l’avez-vous "rencontré" ? Qu’est-ce qui vous a marqué, de visu, la première fois, et s’agissant des évolutions perçues lors des séjours suivants ?

l’Inde et vous ?

J’ai mis les pieds en Inde pour la première fois au début des années 80 et j’y suis retourné plusieurs fois dans les années suivantes. Au risque d’aligner les clichés, j’ai été frappé par la vitalité et la diversité de l’Inde et de ses habitants, ses couleurs, ses odeurs, et aussi, sa bureaucratie !

On est frappé de voir à quel point, au vu du gigantisme et des potentiels énormes de l’Inde, la question de la rivalité avec le Pakistan a été sans discontinuer fondamentale pour la politique étrangère et de défense du pays depuis l’Indépendance. Pourquoi la question du Cachemire est-elle à ce point importante pour New Delhi et pour Islamabad ? L’équilibre nucléaire entre les deux puissances condamne-t-il à un statu quo, une paix froide pendant des années, des décennies, ou bien entrevoyez-vous, à titre personnel, des pistes de solution définitive acceptable par les uns et les autres ?

le Pakistan, le Cachemire

Le Cachemire était connu sous le nom de « Suisse de l’Himalaya ». Ses alpages, sa verdure, ses fleuves et ses lacs. C’était le joyau des Indes britanniques, situé géographiquement à la frontière indo-pakistanaise. Dirigé par un maharadjah hindou, le Cachemire avait une population majoritairement musulmane. Il n’est pas difficile de voir pourquoi les deux pays issus de l’empire ont voulu l’avoir. L’Inde a fini par l’obtenir en faisant pression sur le maharadjah qui croyait pouvoir obtenir l’indépendance pour le Cachemire, mais qui, bien davantage que d’être incorporé à l’Union indienne, redoutait les ambitions pakistanaises et l’influence du Pakistan sur sa population musulmane. C’est ce qui a donné la première guerre indo-pakistanaise qui dure de 1947 à 1949 et se traduit par la partition du Cachemire. En 1965, le Pakistan tente à nouveau de forcer le destin pour s’emparer de la totalité du Cachemire mais échoue dans son entreprise. Depuis lors, le Cachemire reste à la fois un enjeu et un symptôme de la rivalité indo-pakistanaise. Le Pakistan soutient et entraîne des groupes terroristes qui s’infiltrent dans l’État du Jammu et Cachemire (indien) à partir de ce qu’Islamabad appelle le « Cachemire libre » (Azad Kashmir) et les Indiens le « Cachemire occupé par le Pakistan ».

Cachemire

Source du document : http://ceriscope.sciences-po.fr

En ce qui concerne les tensions indo-pakistanaises, il est difficile d’envisager une sortie de crise dans un avenir prévisible. D’une part en raison de l’enjeu émotionnel et patriotique que représente le Cachemire pour les deux parties. Mais aussi parce que bien que les deux pays soient des puissances nucléaires ouvertes depuis les années 90, cela n’a pas empêché un conflit armé (la guerre de Kargil, sur les hauteurs de l’Himalaya) en 1999. Les gouvernements des deux pays ont bien tenté à plusieurs reprises de se rapprocher, mais à chaque fois, l’armée et les services pakistanais ont tenté de torpiller le processus en suscitant des attentats et en Inde, les médias et les réseaux sociaux sont prompts à dénoncer toute approche diplomatique comme de la faiblesse envers l’État terroriste qu’est à leurs yeux le Pakistan.

Ce qui ressort de l’examen détaillé que vous faites des politiques étrangères indiennes, c’est, avec son voisinage direct, des politiques un peu gauches, maladroites, et plus globalement, les premières années, une approche idéaliste, un peu naïve, celles des pères fondateurs Gandhi et Nehru. Sur ce point, le réveil brutal a eu lieu en 1962, lors d’une guerre catastrophique provoquée par la Chine. La Chine... puissance qui n’a cessé depuis de s’affirmer. Comment son intrusion (notamment économique) de plus en plus franche dans la sphère de voisinage de l’Inde est-elle perçue par les leaders politiques et économiques du pays, et par sa population ?

la Chine

La Chine fait peur aux Indiens (l’inverse n’est évidemment pas vrai). À la fois du fait de sa puissance militaire, mais aussi de sa force de frappe économique et de ses projets terrestres et maritimes de « nouvelles routes de la soie » qui sont perçues comme une stratégie d’encerclement de l’Inde en s’appuyant sur les voisins de cette dernière (Népal, Bhoutan, Sri Lanka, et bien sûr Pakistan). Certains admirent la hardiesse chinoise et la rapidité de son processus de décision et vont parfois même jusqu’à regretter que la démocratie indienne soit un frein à l’efficacité ! Mais la Chine n’est pas seulement une rivale, c’est aussi une partenaire désireuse, comme l’Inde, de remettre en cause la domination occidentale née de l’après-guerre. Inde et Chine coopèrent d’ailleurs dans toute une série de dossiers, par exemple celui de l’environnement. C’est aussi un partenaire économique très important (et de plus en plus), ce qui rend improbable une confrontation majeure car les deux pays auraient trop à y perdre.

D’abord non-alignée par principe, l’Inde s’est progressivement rapprochée de l’URSS, tandis que, dans la région, Washington choisissait de parrainer le Pakistan. Aujourd’hui, dans un monde post-guerre froide, les choses se sont équilibrées. Quid du Japon, le grand rival régional de la Chine : est-ce que la proximité des profils de leurs dirigeants actuels (deux nationalistes), les orientations stratégiques et le prévisible des circonstances peuvent augurer pour les années à venir un rapprochement plus net entre Tokyo et New Delhi ?

le Japon

L’Inde délaisse en effet progressivement le non-alignement qui, de son point de vue, n’a plus beaucoup de pertinence dans le monde actuel, même si le dire ouvertement relèverait du sacrilège car c’est encore un dogme officiel de la politique étrangère indienne. Elle s’est considérablement rapprochée des États-Unis depuis près de vingt ans, mais pas au détriment de sa relation privilégiée avec Moscou. Car les Indiens demeurent rétifs à tout système d’alliance et insistent pour conserver à tout prix leur « autonomie stratégique ». Ils préfèrent aujourd’hui se définir comme multi-alignés. La relation avec Tokyo est certes facilitée par la proximité idéologique des deux dirigeants actuels Shinzo Abe et Narendra Modi, tous deux nationalistes et religieux. Mais elle a des fondements plus profonds, à commencer par une méfiance partagée à l’égard de la puissance chinoise.

Narendra Modi

Narendra Modi, issu d’un grand parti nationaliste hindou, est l’actuel Premier ministre de l’Inde.

Source de l’illustration : http://indianexpress.com

J’ai, a priori, cette impression qu’on a, en Occident et en tout cas en France, une espèce de désintérêt assez net pour l’Inde, qu’on voit surtout comme un débouché pour nos industries de l’armement, tandis que chacun essaie de "conquérir" la Chine. Comme si l’Inde, bien que plus proche de nous, nous apparaissait plus lointaine, plus mystérieuse aussi que son grand voisin du nord-est. Est-ce que vous avez ce sentiment ?

la France

En partie oui. Pourtant, les Français sont nombreux à se rendre en Inde comme touristes, que ce soit au Rajasthan ou au Kerala. Mais on est un peu toujours dans l’exotisme. Les relations économiques se développent mais difficilement, car il faut bien dire que les Indiens sont des partenaires particulièrement coriaces, que la législation indienne, même si elle s’est beaucoup assouplie, recèle plein de pièges pour les investisseurs étrangers et qu’enfin, l’Inde n’est pas un pays où l’on fait un tour juste pour voir. Si on veut y faire des affaires, il faut avoir en tête le long terme et ne pas se décourager. Politiquement, malgré la volonté affichée des deux côtés, on peine à discerner que l’Inde soit en tête des priorités pour la diplomatie française et les Indiens aiment bien la France, mais ce n’est à leurs yeux qu’une puissance moyenne où l’on ne parle même pas anglais (je caricature un peu, évidemment).

Existe-t-il encore quelque chose, un lien particulier entre le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, et l’Inde, toujours membre du Commonwealth ?

le Royaume-Uni et le Commonwealth

Un lien culturel, sans aucun doute. Un lien humain aussi, en raison de l’importante communauté indienne ou d’origine indienne présente sur le territoire britannique. Mais si à Londres on veut encore croire à une relation spéciale, cette impression n’est guère partagée vue de l’Inde, où l’on s’interroge principalement sur l’intérêt que représentera (ou non) le Royaume-Uni après le Brexit.

L’Inde, vous nous l’apprenez, entend parler avec tout le monde, sans dogme ni idéologie ; elle le faisait notamment avec la République islamique d’Iran quand c’était loin d’être bien perçu par tous. A-t-elle une influence quelconque, du jeu sur les régimes actuellement à la tête de la Syrie ? De la Corée du nord ?

l’Inde, État médiateur ?

Non, justement, et c’est un trait bien spécifique de la diplomatie indienne. À vouloir être amie avec presque tout le monde, l’Inde cherche à éviter tout ce qui pourrait fâcher ses nombreux amis. Elle évite soigneusement de s’entremettre entre des tiers en conflit et est par conséquent très largement absente du marché de la médiation. Cela lui permet de conserver voire de gagner des positions dans différents pays, mais elle renonce par là-même à influencer le cours des choses. Par ailleurs, la diplomatie indienne a horreur du changement et a vécu les « printemps arabes » comme une menace pour ses ressortissants (il est vrai qu’il y a des exemples, avec la crise du Koweït ou la guerre du Yémen) ou même un complot islamiste pour déstabiliser des régimes laïques, comme en Syrie.

Un des objectifs de politique étrangère et d’influence majeurs de l’Inde, c’est l’obtention d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Un tel élargissement paraît-il réaliste à moyen terme, et avec quelles réactions prévisibles de la part des cinq "grands" actuels ?

membre permanent du Conseil de sécurité ?

Cela devient un rituel lors de chaque rencontre diplomatique : le partenaire soutient officiellement le principe de l’appartenance de l’Inde au Conseil de sécurité en tant que membre permanent. Au point qu’à part la Chine ou le Pakistan, il y a peu de pays qui n’y sont pas officiellement favorables. En privé, c’est autre chose et j’ai entendu des diplomates de haut rang expliquer avec délectation que la négociation pour y parvenir ouvrirait une boîte de Pandore à tel point que cela n’est pas près d’arriver. Les Indiens n’en sont pas dupes et c’est pourquoi l’élection de Donald Trump a été très bien reçue par les cercles dirigeants indiens. Pas tant pour sa politique, que pour sa volonté de faire éclater le système international tel qu’on le connaît depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Inde y discerne une opportunité pour participer à une réorganisation de ce système qui lui soit plus profitable et qui reconnaisse son statut de grande puissance du XXIe siècle.

Beaucoup de points passionnants sont abordés dans votre livre, je ne pourrais les évoquer tous : l’importance croissante de l’Inde sur les secteurs de l’agro-industrie, de la santé et du médicament par exemple, part importante de sa diplomatie d’influence notamment en direction de l’Afrique. La visibilité toujours plus grande du yoga et de la culture "Bollywood" participent également de cette diplomatie d’influence, qui a aussi pour but de sécuriser les amitiés éclectiques de l’Inde. Est-ce que les besoins énormes de l’Inde en énergie pour les années à venir sont "sécurisés", et de quelles ressources actuelles ou à développer dispose-t-elle en propre ?

développement et énergie

Non, pas suffisamment. C’est pourquoi l’Inde attache beaucoup de prix à la modernisation de sa marine afin de sécuriser les approvisionnements maritimes  des hydrocarbures. Qu’elle a noué de longue date avec l’Iran et la Birmanie, malgré les pressions internationales, car ces deux pays sont aussi producteurs d’énergie. L’Inde est aussi engagée dans la modernisation de son parc nucléaire avec la Russie et la France, notamment. Et enfin, elle s’est engagée dans l’alliance solaire internationale après la conférence de Paris. Mais tous ces projets suffisent à peine à suivre le rythme de sa progression démographique. Car si l’Inde a des ressources propres (charbon ou pétrole), c’est en quantités notoirement insuffisante.

Vous rappelez l’un des gros points noirs dans l’Inde d’aujourd’hui : la pauvreté, voire l’extrême pauvreté, qui y est encore massive. Les chantiers demeurent immenses sur les domaines notamment de l’éducation et de la santé. Est-ce qu’aux niveaux de l’État fédéral et des États fédérés, les budgets sont à la hauteur de ces priorités ? Plus globalement, comment ces deux types d’entité se portent-ils en s’agissant du poids de la fiscalité et de la dépense publique, et du niveau d’endettement ? Ont-ils des marges de manœuvre importantes pour favoriser des investissements, développer des politiques structurantes ?

budgets et investissements

Tout dépend de l’analyse que l’on fait. En arrivant au pouvoir, le BJP a opéré des coupes claires dans les subventions aux paysans et aux produits de première nécessité, convaincu que la bonne réponse consistait à favoriser les entreprises pour sortir de la pauvreté. Mais dès l’année suivante, le gouvernement Modi a renoué avec la politique qui était celle du parti du Congrès, car les résultats économiques se traduisent trop lentement en réduction de la pauvreté et les autorités ne peuvent faire face à une aggravation de la pauvreté de masse. Deux problèmes majeurs, identifiés par tous les analystes, sont les insuffisances dans le financement de la santé et de l’éducation.  Cela reste toujours vrai. Quant à la fiscalité directe, l’impôt sur le revenu est concentré sur une petite partie de la population (la classe moyenne supérieure salariée). Les pauvres ne payent pas d’impôts directs et les très riches arrivent à en payer beaucoup moins que ce qu’ils devraient. Les marges de manœuvres sont limitées et les gouvernements qui se succèdent tentent de les utiliser de la façon la plus lisible vis-à-vis de l’opinion publique et des marchés. Mais en dehors de quelques opérations spectaculaires, comme la démonétisation de 86 % des billets de banques en novembre 2016 afin de combattre la corruption et l’économie souterraine, les réformes menées ne peuvent produire leurs effets que dans le long terme.

La partie que vous consacrez à la démocratie indienne, "la plus grande du monde", est intéressante en ce qu’elle nous montre à quel point celle-ci paraît dynamique. Il y a bien sûr les problèmes de corruption, présents notamment dans l’administration. Mais cette démocratie que vous nous décrivez a l’air d’être sur de bons rails : des institutions dont les bornes sont respectées (l’armée subordonnée au politique, la justice indépendante par rapport à l’exécutif), une société civile vigoureuse. Est-ce qu’il y a des points de cette démocratie indienne dont on pourrait s’inspirer ? Et quels regards porte-t-on en Inde, pour ce que vous en savez, sur notre campagne pour la présidentielle si particulière de cette année ?

la plus grande démocratie du monde

C’est une démocratie très imparfaite, mais une démocratie quand même. Il me semble que sur certains points, la France pourrait s’inspirer de ce qui se fait en Inde, notamment de la loi sur l’accès aux documents administratifs (« le droit à l’information »). De même, en Inde, lorsque l’on critique un policier, on n’est pas systématiquement accusé d’outrage ou de rébellion. Pour le reste, les sociétés et l’histoire des deux pays sont vraiment trop différentes pour transposer purement et simplement les expériences de l’un à l’autre. Comme bien d’autres observateurs, les Indiens sont surpris des rebondissements que connaît la campagne électorale française, mais il serait très exagéré de dire que la vie politique française est au centre des préoccupations indiennes.

Comment voyez-vous l’Inde en 2050 ?

l’Inde en 2050 ?

Possiblement comme une puissance majeure, influente et en interaction avec la plupart des pays du monde. Mais il est possible aussi qu’elle retombe dans ses ornières si elle n’investisse pas massivement dans l’éducation et la santé, si  elle ne prévoit pas l’arrive massive à la retraite des jeunes actifs d’aujourd’hui et si elle ne parvient pas à gérer son conflit avec le Pakistan.

Quels conseils d’excursions donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait découvrir l’Inde, la "vraie" et pas simplement celle des tours opérateurs ?

conseils à un touriste ?

Toutes les Indes sont vraies. Les couleurs du Rajasthan comme celles du Kerala, mais aussi la vie trépidante de Bombay ou Calcutta, ou au contraire très paisible du Sikkim. Il faut essentiellement être prêt, mentalement, à voir des choses et rencontrer des gens très différents.

Sikkim

Quelques images du minuscule État du Sikkim, histoire de rêver un peu...

Quels sont vos projets, vos envies pour la suite ?

Je travaille actuellement à la rédaction d’un guide de Bombay.

Un dernier mot ?

En Inde, on n’a jamais le dernier mot !

 

Olivier Da Lage

Olivier Da Lage

 

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