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Paroles d'Actu
27 mai 2020

Romain Mouchel : « Cette crise du Covid-19 aura été pour tous une belle leçon d'humilité »

Les jours se suivent, et la pandémie de Covid-19 semble, heureusement, être contenue dans de vastes territoires. Ce nouvel article, pour lequel j’ai choisi de donner à nouveau la parole à un soignant (pris au sens le plus large du terme, lire l’interview), me met en joie car il permet à la fois d’évoquer cette situation, sur un ton moins pessimiste que les premiers temps, et également de faire un « clin d’oeil » au premier médecin que j’ai interrogé pour ce blog, le Pr. Carole Burillon (mai 2017). Comme elle, mon invité du jour a fait de l’oeil sa spécialité, et comme elle, il est basé à Lyon. Je salue Romain Mouchel, chef de clinique spécialiste de la greffe de cornée, et le remercie pour ses réponses, intéressantes et inspirantes : notons que, comme d’autres médecins avant lui, il n’oublie pas de rendre hommage à tous ceux qui forment, dans le domaine du soin, les maillons indispensables d’une chaîne. Exclu, Paroles d’Actu. Par Nicolas Roche.

 

SPÉCIAL SANTÉ - PAROLES D’ACTU

Romain Mouchel: « Cette crise du Covid-19

aura été pour tous une belle leçon d'humilité. »

 

Romain Mouchel bonjour, et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Parlez-nous un peu de votre parcours : pourquoi la médecine ? et pourquoi l’ophtalmologie ?

Bonjour, tout d’abord merci de m’avoir proposé cet interview. J’ai choisi médecine par passion, par envie. Vers l’âge de 10 ans, après avoir rêvé de devenir boulanger, j’ai rapidement été fasciné par le métier de chirurgien, et c’est en ce sens que j’ai débuté mes études supérieures par le concours PCEM1 (PACES aujourd’hui) en 2006/2007. Dès mon premier cours à la faculté - anatomie de l’os coxal -, j’ai su que j’avais choisi la bonne voie. Ensuite ma passion pour l’ophtalmologie, je ne sais pas exactement comment elle est venue. Famille de myopes du côté de ma mère, je vais tous les ans chez l’ophtalmologiste depuis l’âge de 6 ans. Alors quand on m’a demandé, plus jeune, « Chirurgien oui, mais de quoi ? », je répondais « Des yeux ! » sans vraiment savoir à quoi ça correspondait. En 2012, j’ai effectué mon stage de 5ième année dans le service d’ophtalmologie du Pr Muraine, à Rouen, et j’ai vraiment été fasciné par cette spécialité. Sans le savoir, j’allais prendre quelques années plus tard la même surspécialisation que le Pr Muraine, la cornée !

 

Dans quelle mesure votre activité première - le soin ophtalmologique donc - a-t-elle été, à Lyon, impactée, pour ne pas dire perturbée, par la crise du COVID-19 ? Tous les patients à traiter ont-ils pu être pris en charge, et ne craignez-vous pas que, par peur du virus ou par crainte même de déranger, certains soins ou examens importants aient pu être remis à plus tard par les patients ?

Du jour au lendemain, nous avons dû annuler tous nos blocs opératoires programmés (c’est-à-dire « non urgents à court terme »), et annuler toutes nos consultations, sauf urgence. La définition de l’urgence est très subjective et personnelle, il a donc été difficile pour certains patients de comprendre qu’ils ne relevaient pas de l’« urgence ». En deux semaines, c’est plus de 2500 consultations, et entre 100 et 150 chirurgies qui ont du être annulées dans notre service. Cependant, nous, nous étions là et par chance, peu touchés par le virus. Les urgences ophtalmologiques ont connu une baisse historique de leur fréquentation, et cela nous a permis de répondre présents pour les principales urgences ophtalmologiques.

« Un patient sur deux ayant une pathologie chronique

ne venait pas à son rendez-vous en ophtalmologie

durant la période de confinement... »

Il faut reconnaître que les Hospices Civils de Lyon ont mis rapidement en place une réorganisation de l’hôpital qui, associé au confinement et aux mesures barrières, a permis d’éviter le pire dans notre ville. Je pense donc que oui, nous avons pu prendre en charge les urgences même pendant cette période, mais que malheureusement certains patients n’ont pas consulté par peur du virus, et de la psychose générale générée par la médiatisation du virus. Il a fallu plus de trois semaines avant que le gouvernement annonce que les patients présentant une pathologie chronique devaient continuer leur suivi, cela même pendant le confinement, mais malgré tout, environ 50% des patients ne venaient pas à leur rendez-vous.

 

Vous m’avez confié, pour préparer cet entretien, avoir été bénévole à la régulation du SAMU durant quelques semaines critiques alors que la peur s’installait chez nos concitoyens, aussi sûrement que la pandémie. Que retiendrez-vous de cette expérience ?

Une expérience assez unique, que j’aurais bien sur préféré ne jamais connaître, mais qui aura un impact sur ma vie professionnelle. En effet, j’ai pris place dès la première semaine de confinement dans la cellule "COVID" du SAMU 69. Il s’agit d’une cellule de crise où nous (médecins, chirurgiens de toutes spécialités) avons géré les patients appelant le SAMU pour une suspicion de COVID-19 et ne présentant pas de signe de gravité immédiate (détresse respiratoire aigüe).

Le plus souvent, il s’agissait surtout de rassurer, et d’orienter les patients. En médecine de ville, des maisons médicales se sont spécialisées COVID-19 pour recevoir des patients suspects dans les conditions sanitaires nécessaires afin d’assurer la sécurité des patients, et des soignants. Pour la majorité des patients atteints, le COVID se manifeste par une grippe, assez sévère, qui se résout spontanément en 7 à 14 jours. Certains patients ont eu des symptômes atypiques (comme l’agnosie, les troubles digestifs ou des atteintes cutanées) et enfin d’autres ont eu des symptômes pendant plusieurs jours (15, parfois 20 jours de fièvre intermittente).

« Une expérience enrichissante, mettant en lumière le travail

de l’ombre de l’ensemble du personnel du SAMU... »

Le plus difficile était surtout de juger d’une « difficulté respiratoire » au téléphone, celle qui signe l’atteinte pulmonaire sévère pouvant nécessiter une prise en charge hospitalière (jusqu’au syndrome de détresse respiratoire aigu, nécessitant un passage en réanimation). Nous avions différentes stratégies, et surtout un médecin régulateur du SAMU, entraîné, toujours disponible pour nous aider. Enfin, il a fallu sortir, pour ma part, de l’ophtalmologie et revenir à une médecine plus générale pour maîtriser les différents symptômes et traiter, à distance, les patients. J’en retiens une expérience enrichissante, mettant en lumière le travail de l’ombre de l’ensemble du personnel du SAMU qui gère, par téléphone, toute l’année, des appels de personnes malades et inquiètes. La proximité avec la détresse de certains patients très isolés, ou stressés était également un paramètre difficile à appréhender et avec lequel il a fallu se familiariser.

 

R

 

Quel regard portez-vous justement sur cette séquence « COVID-19 », malheureusement pas achevée, qui aura mobilisé comme rarement nos soignants et structures de santé, et sans doute, marqué pour longtemps bon nombre de gens ? Quelles leçons en tirez-vous, comme soignant, et comme citoyen ?

« Nous avons vu certains de nos jeunes collègues

soutenir leur thèse de docteur en médecine, moment

unique et solennel, derrière leur ordinateur. »

Tout d’abord, une belle leçon d’humilité. Lorsqu’on vit dans un pays industrialisé, riche et développé, notre confort de vie nous rend exigeants, et dépendants. Nous sommes dépendants de pouvoir demander, et avoir tout ce que l’on désire dans un délai court. Du jour au lendemain, notre routine a été stoppée brutalement. Vous vous réveillez un matin, et vous ne pouvez plus sortir de chez vous sans remplir une feuille préalablement imprimée ou recopiée, avec votre carte d’identité et une petite crainte de devoir vous justifier d’être en dehors de votre domicile. Il a fallu redécouvrir les plaisirs simples de la vie, pour passer le temps : cuisiner, lire, écrire, jouer de la musique. Il a fallu apprendre à travailler à domicile, télécharger des nouvelles applications (Zoom, Webex et autres) pour pouvoir communiquer avec ses collègues, ses amis ou sa famille. En médecine par exemple, nous avons vu certains de nos jeunes collègues soutenir leur thèse de docteur en médecine, un moment unique et solennel dans la vie d’un médecin, derrière leur ordinateur avec un petit carré pour le jury, un autre pour la famille, très loin des grands amphithéâtres de la faculté.

En temps que soignant, je retiendrai de cette expérience que nous avons vocation à soigner, et qu’il sera toujours de notre devoir de répondre présents, pour aider nos patients et ne pas hésiter à changer son quotidien pour s’adapter aux besoins. C’est le fameux plan blanc, qui est mis en place depuis le début de la pandémie.

En temps que citoyen, j’en retiendrai que, quelles que soient nos convictions politiques, nos convictions personnelles, nous vivons dans un pays démocratique, avec des valeurs républicaines, des droits et des devoirs, et que nous devons les respecter. Certes nous pouvons être en désaccord avec le gouvernement, ou juger qu’il y a eu des insuffisances, mais en tant que citoyens notre devoir, à court terme, est de respecter la loi. Alors c’est naturellement qu’en dehors de mes sorties pour me rendre à l’hôpital, j’ai respecté comme tout le monde le confinement et j’ai passé de longues heures dans mon appartement à regarder le beau temps, et mon vélo, sans pouvoir associer les deux le temps d’une balade.

 

Diriez-vous, collectivement, et peut-être sur un plan plus personnel, que ce confinement subi a eu quelque chose de vertueux ? Et êtes-vous de ceux qui croient en un « monde d’après » plus solidaire et plus responsable (je pense notamment au respect de notre planète) ?

Bien sur que ce confinement a quelque chose de vertueux. Déjà de par sa rareté, pourrons-nous un jour revivre une telle période dans notre vie ? Je ne l’espère pas, mais vu l’impact qu’aura eu cette période sur l’économie française, européenne et mondiale, il est peu probable que les grandes nations du monde puissent prendre le risque de ne pas faire le nécessaire pour l’éviter. De multiples simulations vont être réalisées pour que les pays s’équipent et se préparent à une telle pandémie afin de pouvoir mieux l’affronter (protection individuelle, collective, réorganisation du système de soin).

Quel plaisir de revoir vivre notre planète : des animaux dans les villes, dans les parcs, les oiseaux qui chantent, le ciel qui se dégage et libère des paysages magnifiques. La planète n’a jamais autant respiré qu’au cours du mois d’avril 2020. J’espère, sincèrement, que la majorité de la population prendra conscience de l’importance de cette planète, des ressources limitées et de l’importance de la respecter.

« J’ai envie de croire à un monde d’après, mais

il sera progressif et passera aussi par un gouvernement

qui devra faire les bons choix et montrer l’exemple. »

Oui j’ai envie de croire à un monde d’après, mais il sera progressif et il passera aussi par un gouvernement qui devra faire les bons choix et montrer l’exemple : favoriser et valoriser le « made in France », réduire les usines polluantes, encourager la production en France et en Europe, et retrouver les valeurs d’autosuffisance. Nous ne devons plus dépendre d’un pays exportateur pour subvenir à nos besoins, car lorsque ce pays bloque ses exportations, la France se retrouve sans rien (voir : les masques et la Chine). À titre personnel, je me sensibilise depuis plusieurs années à l’écologie. J’essaie de diminuer drastiquement ma consommation plastique, je trie mes déchets et je cours français (Coureur du dimanche fabrique en France des vêtements de sport en recyclant des bouteilles en plastique).

 

Il est beaucoup question, en ce moment, du statut des soignants, et des insuffisances à la fois de la reconnaissance dont ils jouissent, et de leur rémunération, au regard de leur utilité sociale. Que vous inspire ce débat, où s’entrechoquent dignité du travailleur et rareté des fonds publics, et que faudrait-il faire à votre avis en la matière ?

Nous avons pu voir beaucoup de solidarité envers ceux qui ont continué à travailler : services publics, soignants, artisans, commerce de proximité, livreurs et tous les autres que j’oublie et qui ont fait tourner le pays pour apporter les besoins de premières nécessités aux français.

« Cessons d’opposer soignants et médecins : le corps

médical ne forme qu’un et chaque pièce

est indispensable à son fonctionnement. »

Je vais m’intéresser à ceux que je connais le mieux : les soignants. Je n’aime pas beaucoup ce terme, car je trouve qu’il divise la profession : on oppose souvent soignants et médecins. Et je trouve ça dommage, car le corps médical ne forme qu’un et chaque pièce est indispensable à son fonctionnement. Par exemple, dans mon service, chaque personne est indispensable à la consultation : le matin, tôt, les premiers agents mettent en ordre la consultation, les aides soignants préparent nos lentilles et cônes de consultation, allument nos lampes à fente, nos ordinateurs. Les agents d’accueil enregistrent administrativement nos patients, puis nos infirmières les préparent à la consultation à travers un premier interrogatoire. Elles sont aussi là pour poser une perfusion en cas de traitement, ou pour réaliser des soins dans une salle dédiée. Les étudiants, en médecine et en orthoptie, débutent l’examen des patients, complété ensuite par les internes et un médecin sénior. La cadre de santé veille à la bonne organisation de la consultation, à ce que le matériel soit en état de marche, à ce que l’effectif des équipes soit en nombre au vu de l’activité. Nos orthoptistes séniors jonglent entre la pré-consultation et la formation des étudiants, nos secrétaires organisent les agendas, programment les chirurgies et répondent au téléphone. Enfin notre chef de service encadre tout ce monde et nous représente auprès de la direction de l’hôpital. Au total, un patient qui passe 5 à 10 minutes en consultation avec un médecin sénior, a en fait vu au moins six soignants : un agent administratif, une infirmière, un étudiant, un interne, le médecin, puis la secrétaire du médecin pour son prochain rendez-vous.

Nous tirons le signal d’alarme depuis très, très longtemps. Déjà en 2014, j’avais pour la première fois de ma vie participé à un mouvement de grève, pour défendre et valoriser le travail des internes en médecine. Depuis un an, le corps médical est dans la rue ou dans les médias et demande à ce que plus de moyens soient donnés aux hôpitaux. La réduction drastique des effectifs et la fuite de nos médecins vers le secteur libéral (pour une meilleure rémunération et de meilleures conditions de travail) entraîne une fragilisation du système qui est au bord de la falaise. Le COVID-19 a révélé au grand jour les faiblesses de notre système, et des mesures sont indispensables pour sauver l’hôpital public. J’espère que cette médiatisation permettra de recentrer le débat lors des prochaines grandes réformes du sytème de santé en France.

Que faudrait-il faire ? Il n’y a pas de secret : donner plus de moyens aux hôpitaux, à la recherche, et mieux payer son personnel pour éviter la fuite vers le secteur libéral, ou vers d’autres pays.

 

Revenons, avant de conclure, à votre spécialité au sein de l’ophtalmologie : la greffe de cornée. Que représente cette technique (déjà ancienne !) aujourd’hui, et quelles en sont les perspectives d’avenir ?

Depuis la première greffe de cornée réussie chez l’homme en 1905 par le Dr Eduard Zirm (Autriche), la chirurgie a beaucoup évolué. À cette époque, la technique consistait à remplacer intégralement le tissu cornéen : on parle aujourd’hui de kératoplastie transfixiante. Cette technique, efficace et encore utilisée aujourd’hui, a progressivement laissé place à des techniques plus fines : les kératoplasties lamellaires. En effet, la cornée est composée de 5 couches distinctes, et nous savons aujourd’hui greffer la couche spécifiquement atteinte : greffe lamellaire antérieure (greffe de la couche de Bowman dans le kératocône, greffe stromale dans les atteintes plus profondes) et greffe lamellaire postérieure (greffe endothélio-stromal, DSAEK ou endothelio-descemetique, DMEK). Aujourd’hui, la première cause de greffe est la décompensation endothéliale du pseudophake, suivie par les dystrophies endothéliales de Fuchs. Les pathologies endothéliales sont donc la première étiologie de greffe de cornée en France (plus de 50%), loin devant le kératocône (11%) qui a longtemps était en première position. Dans ma pratique quotidienne, je réalise 70% de greffes endothéliales (DMEK) et 30% des autres greffes (transfixiante ou lamellaire antérieure).

« La thérapie cellulaire est probablement

la principale évolution sur laquelle nous pouvons

miser pour les années à venir en matière

de pathologies cornéennes. »

Les perpectives : nous aimerions, un jour, être capable de cultiver les cellules endothéliales. En effet, à l’état naturel, ces cellules ont perdu leur capacité de reproduction. Nous naissons avec un pool, et ce pool diminue tout au long de la vie. La moindre intervention dans l’oeil (inflammation, chirurgie) fragilise les cellules et fait donc diminuer le pool plus rapidement. Alors si nous arrivons à cultiver, en laboratoire, les cellules endothéliales, nous pouvons imaginer qu’un jour nous pourrions simplement injecter des cellules endothéliales dans l’oeil d’un patient, sans avoir besoin de lui apporter des cellules provenant d’un donneur. La thérapie cellulaire est probablement la principale évolution sur laquelle nous pouvons miser dans les années à venir et qui fera évoluer positivement la prise en charge de nos patients présentants des pathologies cornéennes. Une seule équipe, japonaise, a traité des patients (11) par la thérapie cellulaire avec des résultats spectaculaires. La recherche avance, et nous travaillons actuellement à Lyon sur cette thématique au sein de la banque de cornée et de tissus du Dr Céline Auxenfans.

 

R

 

Tenant compte des avancées scientifiques et médicales existantes, et de celles que l’on peut entrevoir, qu’est-ce qui s’oppose encore à ce que, demain, une personne aveugle puisse voir ?

Malheureusement, il existe encore de nombreux facteurs qui entravent le résultat de nos interventions. En effet, si l’on prend l’exemple de la greffe de cornée, à l’heure actuelle c’est un tissu humain, qui est greffé sur un autre humain. L’immunité propre à l’être humain, qui lui permet de survivre auprès des nombreux micro-organismes qui nous entourent (bactéries, virus, champignons et parasites), peut aussi se retourner contre lui. Parfois le corps fabrique des auto-anticorps, dirigés contre ses propres cellules : ce sont les maladies inflammatoires et auto immunes. Dans la greffe, on parle de rejet immunitaire. L’organisme d’un patient greffé se met à produire des cellules qui ont pour fonction d’attaquer l’hôte : le greffon. Le risque de rejet peut être en partie contrôlé par un traitement inhibant l’inflammation : la corticothérapie ou les immunosuppresseurs. Mais ces traitements ne sont pas sans risque, et il faut donc apprendre à jongler entre la suppression de l’immunité pour éviter le rejet et la prévention des complications liées au traitement. De plus, il existe encore beaucoup de pathologies ophtalmologiques qui n’ont pas de traitement pour « redonner » la vision : les dystrophies rétiniennes, certaines formes de DMLA, les stades avancés de glaucome pour ne citer que les plus fréquentes, et il existe donc encore de nombreux progrès à faire pour lutter contre la cécité.

 

Un dernier mot ?

Merci. Merci de m’avoir proposé de donner ma vision du confinement, de la pandémie COVID-19 et de mon vécu pendant ces longues semaines de restriction. Merci également de donner de la visibilité à notre profession.

J’aimerais partager aux lecteurs, pour conclure, une citation d’Albert Einstein sur l’humain : « Le véritable signe d’intelligence ce n’est pas la connaissance, mais l’imagination ».

Alors Nicolas, qu’imaginez vous pour demain ?

 

Je veux conserver la vision optimiste en tout, même quand les éléments vont dans l’autre sens, et croire dans le progrès. Merci à vous Romain. ;-)

  

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