Jean-Philippe Cénat : « Louis XIV a échoué à transformer les institutions de l’Ancien Régime en profondeur »
Dans deux jours, le premier septembre, sera commémorée, à l’occasion de son tricentenaire, la mort du plus fameux des rois de France : Louis XIV, le « Roi-Soleil » pour la postérité. J’ai souhaité soumettre quelques questions touchant à des aspects sensibles de politique intérieure et étrangère de son règne - je passe volontairement mon tour s’agissant des belles dames de la Cour et de la galerie des Glaces - à l’historien Jean-Philippe Cénat, auteur notamment de Louvois : Le double de Louis XIV (Tallandier) et de Le roi stratège (P.U. de Rennes). Son accord fut immédiat et ses réponses, reçues vingt-quatre heures à peine (le 30 août) après l’envoi de mes questions, s’avèrent très complètes et hautement instructives pour aimerait mieux connaître cette époque - l’évocation court ici de la Fronde jusqu’à la Révolution. Je remercie chaleureusement M. Cénat pour ce document qu’il me permet aujourd’hui de mettre en ligne. Et souhaite que cette lecture vous donnera l’envie d’aller plus avant dans la découverte de son travail. Une exclusivité Paroles d’Actu. Par Nicolas Roche.
ENTRETIEN EXCLUSIF - PAROLES D’ACTU
Jean-Philippe Cénat: « Louis XIV a échoué à transformer
les institutions de l’Ancien Régime en profondeur »
J.-P. Cénat est auteur de Louvois : Le double de Louis XIV (Tallandier) et de Le roi stratège (P.U. de Rennes).
Paroles d'Actu : Bonjour Jean-Philippe Cénat, je vous remercie d’avoir accepté le principe de cette interview axée sur le roi Louis XIV, dont on célèbre, ces jours, le tricentenaire de la disparition. L’histoire de ce monarque, baptisé Louis-Dieudonné, débute dans des conditions particulièrement difficiles: c’est le temps de la Fronde, cette dynamique violente, puissante et plurielle qui entend revenir sur le renforcement continu, depuis plusieurs règnes, de l’autorité de l’État - et donc de l’autorité royale. Sait-on estimer aujourd’hui l’impact réel qu’a eu la Fronde sur le jeune roi ? Sur sa personne et, forcément, en ces années de formation, sur la manière dont il s’est forgé en tous points ?
Jean-Philippe Cénat : La Fronde a eu évidemment un impact considérable sur le jeune Louis XIV, qui a vécu des événements très difficiles alors qu’il n’avait qu’une petite dizaine d’années. Il a connu une forte contestation de son pouvoir, dû quitter par deux fois sa capitale et être séparé de son parrain Mazarin. Il en a gardé une grande méfiance à l’égard du peuple et de la ville de Paris, ce qui explique en partie le choix de Versailles pour y construire son nouveau palais, quelques années plus tard. Ces événements tragiques l’ont aussi rapproché de Mazarin, qui fut son mentor en politique et en qui il eut toujours une grande confiance. Louis XIV n’osa jamais lui retirer la direction du gouvernement avant sa mort en 1661.
Le Roi-Soleil tira aussi la leçon de la Fronde qu’il fallait écarter du pouvoir central, particulièrement du Conseil d’en-haut, la famille royale (son oncle Gaston d’Orléans n’avait cessé de se révolter contre l’autorité de Louis XIII) et les Grands, c’est-à-dire la haute noblesse. C’est pourquoi à partir de 1661, tous les ministres et secrétaires d’État appartinrent désormais à la noblesse de robe ou à des familles qui devaient tout à la faveur royale. Inversement, il écarta du gouvernement les princes du sang comme les Condé, et même sa mère, Anne d’Autriche, qui avait pourtant su préserver son pouvoir pendant la Fronde.
Il se méfia toujours beaucoup de son frère, Monsieur, et dans une moindre mesure de son neveu, le futur Régent. Monsieur fut relégué dans des fonctions subalternes et de parade à la Cour et Louis XIV ne lui offrit plus jamais l’occasion de commander une armée après avoir remporté la bataille de Cassel en 1677. Cette victoire fut mal vécue par un roi jaloux du succès de son frère, d’autant plus que lui-même n’eut jamais l’occasion de remporter une bataille en personne, les généraux craignant pour sa sécurité.
PdA : La monarchie « absolue », concept que Louis XIV installe et incarne au premier chef pour l’Histoire, renvoie à ce que le roi assume directement l’essentiel des décisions d’autorité: les structures féodales anciennes continuent de tomber en désuétude ; la puissance publique passe elle résolument à l’État, et la maîtrise de celui-ci aux mains du roi. Voilà pour le pouvoir politique. Qu’en est-il de sa mise en application: Louis XIV dispose-t-il, au temps de son règne, de relais territoriaux, d’une administration à la hauteur de ses ambitions ?
J.-P.C. : Pour se faire obéir, notamment en province, Louis XIV chercha à s’appuyer de plus en plus sur des commissaires, c’est-à-dire des agents qui dépendaient entièrement du pouvoir royal, et qu’il pouvait révoquer à volonté, contrairement aux détenteurs d’offices, ces dernières restant largement vénales. Les plus importants de ces commissaires étaient les intendants, qui avaient des pouvoirs de justice, de police et de finance et devinrent plus nombreux et plus présents dans tout le royaume. Malgré leurs pouvoirs croissants, ils durent cependant composer avec les élites et les pouvoirs locaux (parlements, gouverneurs, États provinciaux).
« En dépit des clichés, Louis XIV fut souvent
homme de compromis vis-à-vis des élites »
L’historiographie actuelle a tendance à relativiser la toute puissance de l’État central sur les provinces et à insister sur le fait que Louis XIV a plus cherché un compromis avec les élites, notamment la haute noblesse, qu’à la domestiquer par la force. C’est ce qui explique d’ailleurs que le pouvoir royal fut mieux obéi qu’au début du siècle et que les révoltes des Grands se firent plus rares. En fait, ces derniers tiraient un meilleur profit du nouveau système et ils n’avaient donc plus guère de raison de s’y opposer. En gouvernant sans premier ministre, Louis XIV évita aussi le problème de la jalousie des élites à leur égard, chacun estimant pouvoir désormais accéder aux bienfaits du roi directement. Cela contribua à apaiser certaines tensions, contrairement à l’époque de Richelieu et de Mazarin.
Sinon, d’une manière générale, l’encadrement administratif de la France resta relativement faible, surtout si l’on compare avec la situation actuelle (46 000 détenteurs d’offices en 1665, face aux 5,6 millions de fonctionnaires d’aujourd’hui !). Le système reposait avant tout sur les liens de fidélité et les clientèles, plus que sur une pyramide institutionnelle bien organisée. Louis XIV réussit ainsi à rallier à lui les grandes clientèles ministérielles (les Le Tellier, les Colbert…) et les réseaux périphériques de la haute aristocratie, celle-ci étant désormais en partie court-circuitée.
PdA : Pensez-vous, en considérant le point de vue du roi, que la révocation de l’Édit de Nantes (1685) était justifiée par les circonstances de l’époque ? L’exil massif de protestants industrieux que cette décision a provoqué a-t-il réellement eu l’impact décisif que l’on lit souvent sur le développement économique de la France ?
J.-P.C. : La révocation de l’Édit de Nantes est généralement considérée, à juste titre, comme une des erreurs principales du règne de Louis XIV. Elle s’inscrit dans le cadre plus large de la politique antiprotestante au Grand Siècle, qui cherchait à rétablir l’unité religieuse du royaume, l’édit de tolérance étant vu comme une sorte d’anomalie dans l’Europe du temps où les sujets suivaient la religion de leur prince. Cette politique, d’abord modérée et utilisant des moyens pacifiques pour convertir les huguenots, se durcit après la fin de la guerre de Hollande, avec notamment les dragonnades (logement de soldats chez les protestants, ce qui provoquait d’importantes nuisances).
Ce durcissement n’avait rien d’inévitable et il ne fut pas orchestré par le roi ou même ses ministres. Il s’agit plutôt du résultat d’initiatives d’intendants de province, comme Marillac dans le Poitou, qui cherchaient à se faire bien voir en annonçant de spectaculaires conversions grâce à des méthodes brutales, souvent passées sous silence. Sans être dupes de ces manières et de l’exagération du nombre d’abjurations et bien que ne les approuvant pas spécialement, les ministres de Louis XIV, en particulier Louvois et son père Michel Le Tellier, ne firent rien pour enrayer le mouvement, ce qui revint à le cautionner tacitement. Il en alla en quelque sorte de même du roi, qui ne fut pas très bien informé de la réalité de la situation et préféra surtout voir uniquement le côté positif, à savoir que le protestantisme étant en voie rapide d’extinction. Dans ces conditions, il apparaissait alors logique de révoquer l’édit de Nantes, ce qui fut décidé en octobre 1685.
« L’impact de la révocation de l’Édit de Nantes
sur l’économie française a sans doute été exagéré »
Les conséquences de cette décision ne furent pas aussi catastrophiques que ce que la légende dorée protestante et anti-louisquartorzienne a voulu montrer depuis le XVIIIè siècle. Tout d’abord, la révocation provoqua l’exil de 150 à 200 000 personnes, ce qui ne représente qu’environ 10 % des huguenots et moins de 1 % de la population française. On est donc loin de la catastrophique démographique parfois annoncée ! De même, il faut relativiser le fait que leur départ aurait provoqué la ruine de l’économie française et un important développement des pays d’accueil. Certes, le royaume a vu un déclin de certaines manufactures textiles, un affaiblissement de son commerce avec les pays du nord et des activités maritimes, secteurs où les protestants étaient particulièrement actifs. Il y eut aussi une certaine fuite des capitaux au profit notamment de la banque d’Amsterdam et quelques transferts technologiques vers les pays voisins dans le textile, l’horlogerie, le raffinage du sucre ou encore la fabrication du papier.
Mais le déclin économique français est plus lié à d’autres facteurs, comme la pression fiscale, les guerres ou le contexte économique général. D’autre part, les huguenots n’ont pas non plus connu tous la fortune à l’étranger, et il existe de nombreux échecs ou de grosses difficultés lors de leur implantation dans les États allemands ou dans les Provinces-Unies. Enfin, il faut rappeler que la France bénéficia à la même époque de l’immigration des jacobites, les partisans du roi catholique d’Angleterre Jacques II, chassé de son trône par Guillaume d’Orange. Ce flux de réfugiés compensa en partie le départ des huguenots.
PdA : La suprématie navale de la Grande-Bretagne sur les mers et les océans, donnée majeure de la géopolitique européenne des XVIIIè et XIXè siècles, est-elle une réalité déjà affirmée - pour ne pas dire « arrêtée » - sous le règne de Louis XIV ?
J.-P.C. : Au début du règne de Louis XIV, l’Angleterre est encore loin de dominer les mers en Europe. Elle a alors pour rivale la Hollande, et la renaissance de la Royale, impulsée par les Colbert, fit de la France une puissance navale de premier ordre. L’Angleterre fut même, au début de la guerre de Hollande, l’alliée de Louis XIV entre 1672 et 1674, et le resta largement tant que Charles II et Jacques II gardèrent leur trône, jusqu’en 1688. En fait, la montée en puissance de la Navy date plus de la fin du XVIIè et du début du XVIIIè siècle. Au début de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, la France, fait unique dans son histoire, possède alors à la fois la première armée et la première flotte du continent. La Royale est en effet capable de rivaliser pendant quelques années avec les forces combinées de l’Angleterre et des Provinces-Unies. Tourville remporte même une victoire importante à Béveziers en 1690.
Mais Louis XIV, qui doit faire face à presque toute l’Europe coalisée, ne peut maintenir un tel effort maritime jusqu’au bout et la logique géostratégique fait que le royaume donne la priorité à la terre sur la mer. Ainsi, la France délaisse la guerre d’escadre au profit de la guerre de course. Cette priorité à la terre se retrouve également lors de la guerre de succession d’Espagne et c’est à ce moment que la Navy surclasse de manière définitive la flotte française. Les choses n’étaient pas forcément jouées d’avance, car Louis XV et Louis XVI auraient pu faire le choix de l’expansion maritime et coloniale et non se concentrer sur les affaires européennes. Mais encore une fois la géographie et l’histoire française en font avant tout une puissance continentale. Elle pouvait difficilement investir autant que l’Angleterre dans une marine, qui fut pour elle une priorité depuis le XVIè siècle.
PdA : Considérez-vous, en tant qu’historien spécialiste de cette époque, que s’agissant des initiatives diplomatiques et militaires sur lesquelles il avait réellement du jeu, Louis XIV a commis des erreurs, des fautes manifestes ?
J.-P.C. : Louis XIV n’est pas le souverain parfait et a évidemment commis des erreurs en politique étrangère. Pour moi, la principale ne fut pas d’avoir participé à trop de guerres (il ne fut pas tellement plus belliqueux que ses contemporains), mais plutôt l’orientation de sa diplomatie dans les années 1680. Insatisfait des résultats de la paix de Nimègue de 1678, le roi se lance dans la politique des « Réunions » qui consistent à annexer en pleine paix des territoires frontaliers qui dépendaient théoriquement de ceux cédés lors des traités précédents. Si cela permit de renforcer les frontières nord-est du royaume avec Strasbourg et Luxembourg par exemple, ces gains restèrent modestes, car l’optique était avant tout défensive. Or cette politique de force choqua avec raison beaucoup les voisins du royaume, la France devenant alors la puissance perturbatrice et dangereuse sur le continent. Elle perdit alors tous ses alliés et dut ensuite affronter toute l’Europe coalisée lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg à partir de 1688. Louis XIV aurait alors mieux fait, soit de déclencher une nouvelle grande guerre en 1683, profitant de sa prépondérance militaire et de l’attaque turque contre Vienne pour conquérir les Pays-Bas espagnols, ou mieux de mener une politique d’apaisement qui aurait rassuré ses voisins et mis la France dans de meilleures conditions pour capter l’héritage espagnol.
« La guerre de Succession d’Espagne fut,
du point de vue français, un conflit juste et nécessaire »
La guerre de Succession d’Espagne est parfois critiquée par les historiens. Mais Louis XIV a probablement choisi la meilleure option en 1700 en acceptant le testament espagnol, car le conflit était alors quasiment inévitable. Il aurait pu éviter quelques maladresses qui ont déclenché les hostilités en 1701-1702 et il aurait dû révoquer certaines généraux incapables (notamment Villeroy ou La Feuillade), mais cette guerre fut une des plus justes et nécessaires de son règne.
PdA : Le règne de Louis XIV prend fin, vous l’évoquiez à l’instant, peu après le règlement de la guerre de Succession espagnole qui, sur le papier, fait entrer l’Espagne - qui cesse d’être une grande puissance - dans la sphère d’influence française tout en contentant, par des clauses de compromis, les grands d’Europe. L’Autriche des Habsbourg, notamment, voit son territoire élargi ; plus fragile sur ses fondations, elle tend à devenir, de fait, plus conservatrice, moins encline à des aventures extérieures inconsidérées. Le terrain paraît alors propice à des rapprochements entre les deux grands rivaux des siècles passés. L’idée d’une alliance du continent « contre la mer », maintes fois reprise depuis, fait-elle son chemin à ce moment-là ? Si oui, les successeurs du roi l’ont-ils gâchée ?
J.-P.C. : Les traités qui mettent fin à la guerre de Succession d’Espagne sécurisent enfin la France, qui ne craint plus un encerclement par les Habsbourg, puisqu’un Bourbon est désormais sur le trône de Madrid. L’Autriche se tourne également désormais davantage vers l’Europe centrale. Les conditions géopolitiques semblent alors réunies pour cesser l’opposition entre les deux dynasties. Torcy, le secrétaire d’État des Affaires étrangères de Louis XIV, comprit ce changement et fit d’ailleurs des ouvertures en vue d’une alliance avec les Habsbourg pour stabiliser la nouvelle carte de l’Europe. Mais cela n’alla pas loin, puisque sous la Régence, la France préféra s’allier avec l’Angleterre. Il restait également entre les deux puissances la paume de discorde des Pays-Bas, attribuées à l’Autriche, et que la France convoitait depuis longtemps.
D’ailleurs, les deux pays se sont à nouveau retrouvés face à face lors de la guerre de Succession d’Autriche, entre 1744 et 1748. Il fallut attendre la politique plus pacifique de Louis XV, son renoncement à annexer les Pays-Bas et surtout la menace de plus en plus inquiétante de la Prusse pour que s’opère réellement un renversement d’alliances en 1756. Or, cette alliance autrichienne, comme plus tard le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette, ne furent jamais bien acceptés par l’opinion publique française, qui considéra encore pendant longtemps les Habsbourg comme des rivaux. Cela montre bien que ce rapprochement était loin d’être évident et qu’il était très probablement encore plus prématuré à la fin du règne de Louis XIV qu’en 1756.
PdA : Après la mort du « Roi-Soleil », en 1715, la monarchie telle qu’il l’avait refondée perdurera encore trois quarts de siècle. Puis ce fut la Révolution. Louis XIV en porte-t-il, de votre point de vue, une part de responsabilité ?
J.-P.C. : Louis XIV a indéniablement renforcé son pouvoir et celui de la monarchie administrative, en réussissant notamment à incarner à la perfection la majesté du roi absolu. En fait, il a surtout réussi à tirer le maximum des vieilles institutions de l’Ancien Régime, mais sans pouvoir les transformer en profondeur pour en faire des instruments plus modernes, notamment sur le plan fiscal, ce qui va provoquer la chute de la monarchie en 1789. D’autre part, la personnalisation extrême du pouvoir sous Louis XIV a eu pour inconvénient de désacraliser largement la légitimité des lois et de son pouvoir, en considérant que ce qui était légal et juste ne venait que de sa propre volonté. De même sa maîtrise parfaite de la mécanique de la Cour fut un lourd héritage à gérer pour ses successeurs qui ne voulaient ou ne pouvaient jouer le même rôle à Versailles, suscitant alors la déception des hommes du XVIIIè siècle.
Louis XIV a en quelque sorte figé le système de la monarchie absolue autour d’un modèle jugé indépassable, ce qui l’empêcha largement de se réformer au cours du XVIIIè siècle. Dès sa mort, la haute aristocratie chercha à profiter de la Régence pour récupérer une partie de ses anciennes attributions rognées par le Roi-Soleil, ce qui montre à nouveau que le système dépendait beaucoup de la personnalité du souverain. Tout cela fait que l’on peut considérer que Louis XIV porte une part de responsabilité inconsciente et involontaire dans le déclenchement de la Révolution. Mais les choix de Louis XV et de Louis XVI me semblent plus déterminants dans cette évolution.
PdA : Voulez-vous nous entretenir de vos projets, Jean-Philippe Cénat ?
J.-P.C. : Pas de grands projets de livre dans l’immédiat, car il me faut un peu de temps avant d’avoir envie de me relancer dans une longue aventure comme l’écriture de mon Louvois. Mais je garde en tête l’envie un jour d’écrire, seul ou en collaboration, une histoire de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, conflit qui me semble très important et qui n’a pas encore trouvé son historien.
Une réaction, un commentaire ?
Et vous, que vous inspire la figure de Louis XIV ?
Vous pouvez retrouver Jean-Philippe Cénat...